You are a killing Queeeeen...
Avec son attitude peu loquace et sa tronche bovine à la Steven Seagal, le gars Golgo est de retour ! « Golgo 13 » n’a rien à voir avec le « Golgoth 13 », robot ringard en son temps ventilé par Goldorak (de son prénom) Gorétrolazèrenaction (de son nom) en deux temps trois mouvements. Non. Golgo 13 est un tueur professionnel, né en 1969 des crayons du mangaka Takao SAITÔ, chantre du gekiga - littéralement « dessins dramatiques » -, des histoires réservées aux adultes, nées, elles, de la revue de prêt « Deka » au début des années 60. Le Gekiga ne déversait pas dans le hentaï à tout va. Mais quand même un peu, à l’occasion, une bonne occaz à laquelle cette « Queen Bee » s’empresse de profiter, elle qui n’hésite pas un seul instant à montrer un bout de téton, sans jamais avoir l’air de vouloir se plaindre à son dessinateur. Pourtant coupable! Bref, Golgo est cette fois engagé pour dégommer la jolie donzelle, furieuse guérillera à ses heures, mais aussi mystérieuse, fatale (assiez-toi, faut qu’j’te paaarle) et, surtout, complètement chtarbe. Osamu Dezaki est à la réalisation, son comparse habituel Akio SUGINO au character design, le style est posé (Black Jack, Cobra). Diminué par sa durée oavesque (60mn) et une BO catastrophique (tagadatsointsoin), cet épisode n’en est pas moins une réussite pour ceux aimant les polars hard boiled, genre assez peu exploité dans les dessins animés japonais. Et dans les dessins animés tout court, d’ailleurs. En quelques plans et dialogues, Dezaki arrive à flinguer certaines aberrations politiciennes (un politicien camé est le champion médiatique de la lutte anti-drogue), la belle saploe du jour couche avec tout le monde pour faire plein d’enfants vengeurs - et, au passage, rince l’œil du spectateur lors des procréations proprement dites -, tandis qu’un assassin assassine, avec ses quelques rares principes bienveillants, de ceux sachant laisser un peu de temps aux victimes avant de les dessouder. Sympa le gars Golgo. Le polar est bon, les scènes d’action un peu moins, mais l’OAV remporte le morceau avec son dénouement adulte rafraîchissant, qui va jusqu’à faire se clôturer le dernier contrat de Golgo en plein milieu du générique de fin. Cette scène, traitée comme un simple bonus, est inutile : on savait déjà qu’il allait les buter ces empaffés! Et qu'ils n'avaient aucune chance de s'en tirer face à notre gars Golgo.
incompréhensible
Construire des scénarios complexes, pourquoi pas, mais là , ça n'a pas de sens, les situations sont illogiques, les scenes de sexe se succedent injustifiées, et les personnages un peu trop caricaturaux (cf: le candidat démocrate à la présidence champion de la lutte anti-drogue et pourtant gros consommateur de narcotiques!!)