ma note
-/5

Grotesque

nombre de notes: 0nombre de notes: 3nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 1

les avis de Cinemasie

1 critiques: 0.5/5

vos avis

6 critiques: 2.29/5

visiteurnote
CERDAN 4.5
Cédo 4
steed 3
Anel-kun 1
Bastian Meiresonne 0.75
Fred30 0.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ceci n'est pas un film.

Grotesque est une expérience de 72 minutes. A la fin, je me suis pris pour Macdowell dans Orange Mecanique après sa cure forcée d'ultra violence pour le sevrer. Ici, il n'y a de place pour rien d'autre que pour le spectateur : scénario, musique, photo ne font réellement sens qu'au travers des émotions de ceux qui le verront jusqu'au bout. Le rejet suscité peut être aussi violent que la jubilation de voir un tel ovni. Grotesque est un Torture Porn total; l'oeuvre la plus aboutie de toutes et son titre défini bien ce genre surréaliste du cinéma qu'un Bunuel n'aurait pas renié si seulement ce cinéma pouvait être assumé en tant que tel. Grotesque n'est pas du cinéma d'horreur d'entertainment ou alors il faut vraiment avoir une case et encore le film ne laisse pas la place pour cela.

30 décembre 2010
par CERDAN


OVNI Japonais culte !

La torture sur grand ecran a toujours été une tradition nippone et ce film est a reserver aux amateurs du genre, a la sauce Saw et Hostel ( bien que marrant a coté de ce film )
Il n'y a pas de limite c'est purement gratuit et "grotesque" et c'est ça qui est bon !! comme il est JOUISSIF de voir ENFIN un film qui donne aux spectateurs ce qu'ils ont envie de voir sans se vautrer dans des prétextes fallacieux, de prétendues analyses à deux balles de la nature humaine et patati et patata. Juste de la torture gratuite et à peine marrante au début, l'histoire est tres simple aussi simple que les motivations du mechants. La fin c'est de l'humour dont on se demande encore s'il est noir tant il s'assume dans le burlesque et le granguinolesque. A ne mettre sous les yeux que des fans avertis !! 
Ca demande une culture du gore et du roman-porno jap des années 70, 80 pour être apprécié!  Et aussi [surtout] d'être un peu timbré dans sa tête, avouons-le! :)

10 janvier 2010
par Cédo


Love and let die

Bienvenue aux amateurs de la bonne barbaque et du steak tartare servis sur celluloïd, bonsoir.
Si le temps depuis la sortie du dernier "Guinea Pig" et "All night long" vous a paru bien long et qu'un "Red Room 2" peinait à satisfaire vos ardeurs d'arrachage de tripes en gros plan, "Grotesque" arrive à point nommé. Et de remettre les pendules à l'heure, comme quoi les américains sont finalement des vrais amateurs, quand il s'agit de produire de la bonne pelloche déviante du genre de "Hostel" et "Saw"; car rien que la première séance de torture se montre plus cruelle que l'ensemble de la saga "Saw" prise dans son entier.
 
"Grotesque" ne s'embarrasse d'aucun détour inutile pour aller droit au but de son film: montrer de la torture. Un couple fraîchement assorti (comme on l'apprendra dans un rapide flash-back ultérieur) se fait enlever par un psychopathe dérangé dès la seconde minute du film pour se retrouver dans une salle de torture. Le prémisse s'annonce prometteur: à la demande lequel des deux serait prêt à mourir pour l'autre, l'homme dit "Oui", tandis que la femme dit "Non"; c'est donc sur l'homme que notre psychopathe va s'acharner avec cette terrible promesse: tant que l'homme reste en vie, la femme ne mourra pas…Et c'est parti dans la torture grand-guignolesque, où la première scène (après quelques attouchements sexuels, présence d'une star de l'AV dans le rôle principal oblige) est celle des bourses du monsieur cloué au lit, castration et autres enfonçages d'aiguilles dans l'œil…Ahhh…et que dire de ce collier fait de doigts humains et passé au cou des deux amoureux pour ne plus jamais être séparés.
Après une petite accalmie, ça repart de plus belle avec une dernière torture sous forme de jeu pour espérer pour l'un des deux personnages de – quand même – pouvoir s'en sortir vivants.
 
Quant au titre du film, c'est finalement un plan (presque) final, qui donne tout sens au film et sert finalement à dire, que le genre même n'est rien d'autre qu'une gigantesque farce cinématographique, un genre tout sauf à prendre au sérieux…sauf qu'il aurait fallu, que le réalsiateur Shiraishi Koji (l'excellent "Slit-mouthed woman") joue davantage avec le second degré tout au long de sa terrible séance de torture pour faire passer ce désagréable arrière-goût de trop réel, jusque dans la réalisation extrêmement précise et méticuleuse des effets de maquillage.
 
A réserver aux aficionados du gore pur et dur du genre des films édités par les français de "Uncut Movies"; pour les autres, un bel objet de polémique et de parlotte du film sans aucun intérêt, mais qu'il faudra avoir vu pour en parler. Personnellement, la scène finale de "Audition" m'aura traumatisé bien davantage avec sa torture hors champ, que les gros plans des boyaux et de la tripaille s'étalant sur toute l'image.


20 mars 2009
par Bastian Meiresonne


info
actions
plus