Inflammation des zygomatiques garantie !
Voilà un manga totalement hilarant et au succès mérité. Publié à l’origine dans la revue hebdomadaire Shonen Magazine, GTO fait suite à la série Shonan Jun Aï Gumi (une trentaine de volumes) qui relatait la vie de lycéen et de loubard d’Eikichi Onizuka. Dans GTO l’auteur nous invite à suivre les premiers pas d’Eikichi dans sa vie d’adulte. Cette suite a tellement bien marché au Japon qu’elle a donné lieu à un feuilleton live ainsi qu’à un film avec l’acteur Takashi Sorimachi dans le rôle titre.
La première des qualités de ce manga tient dans l’intérêt de son personnage principal, Eikichi, situé aux antipodes du héros vertueux. Un anti-héros si obsédé qu’il décide de devenir prof afin de pouvoir sortir avec ses propres élèves ! Faiblesse qui est à l’origine de nombreux gags mais permet aussi de faire ressortir l’aspect noble du personnage lorsqu’il se retrouve face à des choix d’ordre moral. A travers les aventures le plus souvent burlesques d’Onizuka, le lecteur est également confronté à une galerie de seconds rôles plus ou moins caractéristiques de nombreux « socio-types » du Japon contemporain et dont l’auteur s’attache à donner une image plutôt caricaturale. Les profs du privé ne sont pas épargnés ainsi que les parents d’élèves, dans ce cas le plus souvent des notables (banquiers, politiques…), et les lycéens sont quasiment toujours, in fine, les victimes des adultes. Si les situations font preuve d’un certain manichéisme (mais ça fonctionne!), s’attachant aussi à suivre une routine de mise en scène bien établie (à chaque nouvel élève une histoire), GTO se distingue toutefois par un humour parfois limite trash (voir dans le tome 10 l’histoire avec les sados masos pervers et le traitement que leur réserve le « Great Teacher ») et qui fonctionne parfaitement, occasionnant de nombreux fous rires chez les lecteurs. Les histoires virent ainsi régulièrement au loufoque avec de nombreux gags jouant sur le registre de la comédie de situation.
L’univers d’Onizuka se nourrit d’un quotidien typiquement japonais, si ce n’est tokyoïte, profondément enraciné dans la culture populaire urbaine. Les histoires sont régulièrement parsemées de références à des personnalités en vogue (acteurs, chanteurs, sportif...), des animes et des mangas connus, des jeux vidéo... Ainsi le glossaire présent à chaque début de tome, pour l’édition française, n’est pas du luxe pour qui veut naviguer dans l’univers de GTO et il est certain que le lecteur un tant soit peu familiarisé avec l’univers de l’otaku moyen aura plus de facilité pour s’y retrouver. Le trait de Fujisawa se prête particulièrement au ton comique de la série, notamment lorsqu’il s’agit de dessiner des visages congestionnés par la douleur, l’angoisse, la honte, l’effort et tous les autres états psychologiques par lesquels passent les protagonistes des différentes histoires. Le dessin est agréable et certaines planches plus soignées (Onizuka prend la pause, en moto...) nous font apprécier le discret talent du dessinateur. Un manga à lire absolument qui ne laisse pas les zygomatiques intactes.
06 février 2002
par
Astec
Une combinaison judicieuse de rebelz attitude, bagarre et humour
Décidément le monde des manga grouille de voyous dragueurs et malheureux en amour... Après le cas Hanamishi dans Slam Dunk, voici Eikichi qui ne trouve rien de mieux que de devenir prof en caressant le secret espoir de pouvoir séduire une de ses jeunes élèves... Seulement voilà : rien ne se passe jamais comme il le prévoit, et nous voici parti dans des aventures délirantes qui s’enchaînent à un rythme effréné...
Même si le fond de l'histoire n'est pas très réaliste, la sauce prend admirablement : voyous au bon coeur (même s'il est caché sous des allures de rebelz), personnages délirants aux caractères bien trempés, une histoire allant de quiproquos en imprévus, un humour omniprésent... Ajoutons à cela un dessin de bonne qualité et un découpage intéressant... Pour tout dire il semble bien difficile de s'ennuyer aux côtés d'Eikichi. En fait on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de déjà bon nombre de manga, à savoir un concentré de bagarres et d'humour, comme Slam Dunk (le dessin, le caractère du personnage principal et l'ambiance générale sont vraiment proche de ceux de cette série) ou Yu Yu Hakusho. On retrouve même un peu du style de Katsura avec des plans parfois assez subjectifs...
Bien sûr il ne faut pas être allergique à la combinaison bagarre/voyous/humour et à un scénario assez déjanté (même si se basant sur certaines réalités de la société Japonaise). Si tel n'est pas votre cas, ce manga devrait vous tenir une agréable compagnie !
A noter que cette série est à ranger dans la catégorie "culte" au Japon où elle donne lieu à une série TV non animée (avec de vrai acteurs, si je ne suis pas assez clair) et a également donné naissance à un film (encore une fois non animé)...
IL est trop beau onizuka deguisé en Doraemon!
Bientôt/déjà un manga culte...
C'est simple, on se marre de page en page et on ne s'ennuie surtout pas car les gags s'enchainent allegro sans temps morts!
Onizuka est l'archétype même du japonais paumé (mais pas de tous les japonais )qui se cherche, passant son temps a mater les filles sous un escalator ( car c'est quand meme un gros obsedé, il veut devenir prof uniquement pour pouvoir se faire plein de petites lycéennes!) et a jouer dans les salles de jeux entre deux sales coups...
p>Et pourtant c'est bien lui le héros de ce manga. en effet, sous ses allures de "déchêt" de la société, il est près à aider les gens en difficultés, meme s'il a des méthodes peu orthodoxes ( c'est le moins qu'on puisse dire!). au fil des volumes on remarque qu'il devient a chaque fois un prof un peu meilleur; car il a une qualité que n'a aucun autre enseignant de cette école : il parle le même language que ses élèves et il les comprends.
C'est pour ça que presque tout les élèves de la 3eme4 se mettent à l'aimer malgré qu'il ne sache pas faire un cours ( à moins d'être déguisé en Devilman...)et que cela l'ennuie autant, sinon plus que ses élèves (euh... je dis "presque" car les derniers réfractaires à la cause d'Onizuka,et les plus méchants aussi sont... LES FILLES...).
On sens très bien la critique de la société japonaise et de son systeme scolaire encore trop rigide, qui prône l'excellence et rejette la marginalité...
Un autre plus pour ce manga : le lexique que l'on trouve en début de chaque volume. C'est très bien fait et permet de se mettre a fond dans la culture et le language jeune de ces japonais.
Mais ca sort pas assez vite, on en veut plus! aaahhh!!! si ca pouvait sortir toute les trois semaines... ( oui je sais, faut pas rêver...).
GTO est hymne pour crier aux gens : "N'ayez pas peur d'être vous même, vous pouvez trouver votre place!vous devez vous battre pour changer tout ça!" ( eh! on dirait prof Kawato de 'Rookies'!)
C'est un manga a posséder A.B.S.O.L.U.M.E.N.T
Bonne lecture,
Un hymne à l'anticonformisme sauce délire perpetuel !
Ce manga est un chef-d'oeuvre. Personnellement, c'est ma collection culte par excellence. L'humour ravageur ne nuit en rien les enjeux dramatiques de l'histoire. (Le volume 5 ma d'ailleurs mis sur le cul question emotions). Et on se marre vraiment tout le long !
Le mieux, c'est cette critique de la société conservatrice qu'a le japon. Une société qui rejète les jeune à problèmes, tels des "dechêts". Quand l'un d'eux montre en face à tout le monde de quoi il retourne, ça chauffe. Même si on se demande souvent si ce Eikichi est un génie ou un demeuré de haute envergure...
Bref, lisez et vous comprendrez.
Est-ce vraiment la fin du grande série?
Nous sommes le 19 mars 2003 et dans un mois quasiment jour pour jour l'une des plus grande série de ce début de XXIe siècle va rejoindre le firmant des chef-d'oeuvres du crayonné nippon. Cette série aura-t-elle un dénouement tragique (nous avons quitté Onizuka en bien mauvaise posture) ou alors une "happy end" au vu des révélations d'Asuza? Tout ce quez nous pouvons dire a l'heure actuelle c'est un grand merci a PIKA EDITIOn pour son travail et pour la pré-publication tous les mois de la première série avec le plus grand zoku de tous les temps: O-N-I-Z-U-K-A.
Somptueux
Que dire que dire... Je suis tombé amoureux de ce manga. Au début de la série on rigole de par l'aspect léger du manga. Au milieu on rigole toujours grâce aux bévues de Onizuka. Mais vers la fin, on a la larme à l'oeil, Onizuka étant constamment à l'affut du secret de Miyabi et de l'ex 4e-4, et nous-même étant toujours aux aguets quant aux indices sur ce fameux secret... Onizuka, ne meurt pas, reste avec nous, et continuons à rigoler de ce Japon et mille visages, monde de la perversité honteuse et de la jalousie rebarbative...
Le manga 25 clôt magnifiquement ce manga, et on est déçu de devoir quitter l'aventure et la vie de Onizuka.
"Je m'appelle Onizuka Eikichi, 22ans, puceau, célibataire !"
j'en suis qu'au tome 5, et j'en suis deja gaga!!
vraiment excellent!!
19 septembre 2001
par
avi
GURETOOOOO !!!
Voilà du pur chef-manga !
GTO est une vrai bombe d'humour ! un cocktail molotov de débilité !
A lire et à relire !
gttttttttoooooo c de la bombe
vive gtoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Vive Le roi Onizuka
J'ai découvert GTO en achetant le premier numéro par hasard pour voir ce que ca donnait. Trois jours plus tard, je finissais le dixième. Cette série est vraiment géniale. En plus d'être hilarante, elle nous montre une certaine vision de la société japonaise: les vieux pervers, l'honneur....
J'attend la suite avec impatience!!!!!!!!
Poilant
Personnellement, je n'ai pas été bien convaincu par le premier volume mais après impossible de décrocher! On enchaine volume sur volume! Faites attention a 6.95 euros par volume ca risque de vous alléger de quelques billets.
On accroche franchement a cet univers trash, et cette histoire de Yankee au grand coeur.
Bravo a Pika Edition pour le lexique en début de volume et qui explique les différents termes du manga pour que l'on puisse vraiment apprécier les moeurs et la culture japonaises présentent dans le manga. (contrairement a Tonkam qui arrange l'humour de leur manga ex: Kimengumi)
Un professeur comme il n'en existera jamais
Hehe, c'est vrai, on ne verra jamais ce genre de prof. Un professeur motivé par la seule vue d'une lycéènne, vous en voyez souvent ? Hou la.. J'entends oui... Alors, un professeur très fort en karaté, voyou dans son passé mais qui maintenant vous aide dans les orientations de votre vie ? Ah ! c'est mieux, personne...
Alors, en effet, cet être unique nous permet de dire que tout cela n'est pas très réaliste même si on voit derrière cette histoire une très profonde parodie de la vie des jeunes japonais. Et oui, pour cela, il faut lire tout le manga. Les tous premiers tomes ne sont là que pour nous présenter les personnages et leurs petites manies (ah la la le coup de rester sous l'escalateur juste pour regarder sous les jupes, c'est un peu fort, non ??) mais vous verrez au fil de l'histoire une nette amélioration au niveau de l'intrigue se fera sentir...
Une crise de fou rire perpétuel!
Ce manga est vraiment trés réussi, que se soit au niveau du scénario ou du dessin! Les personnages on tous un charisme différent mais trés fort, il ont tous une leur rôle a joué. Quand au personnage principal qu'est Onizuka, il est vraiment hors du commun : - Il n'a peur de rien,
- peut-être une personne trés méchante tous comme il pourrait allé aidé une personne en difficulté! On retrouve bien l'Onizuka dumanga Shonan, qui est, il faut le signalé, le manga sur la jeunesse de Onizuka et de son amis Ryuji. Bref, a tous les amateurs de manga jeune et contre la société!
humour et sociologie
GTO est sans nul doute l'un des mangas le plus drole de ces dernières années. Mais ce serait lui faire injustice que ne tenir compte que de cet aspect comique, car GTO est aussi un manga "social". Racontant les pérégrinations d'un jeune glandeur qui veut devenir un "great" man, ce manga est l'occasion aussi pour l'auteur de souligner les dysfonctionnements d'une société normative et culturellement unique (en cela, GTO se rapproche de kids return): jeunes laissés a eux memes, culte de la réussite, éclatement de la cellule familiale...
Démarche noble, rondement menée qui découle de la simple vision de son monde...