Sanglant mais ennuyeux remake
Flower of flesh and blood est un remake du premier épisode, Devil’s Experiment. Comme le premier jouait sur un côté underground flirtant avec le snuff movie, on ne croit du coup plus du tout au remake qui se contente de reprendre les séances de tortures et de démembrement d’une femme enlevée par un samourai livide et légèrement dérangé dans sa tête s’exprimant en regardant la caméra. L’ennui gagne rapidement, d’autant que les effets spéciaux ont du mal à cacher l’utilisation peu raffinée du latex et que les scènes sont très répétitives. Seule la visite de son petit musée des horreurs dans les dernières minutes, sur un chant a capella qui glace les sangs, produit son petit effet et vient nous rappeler que l’on finira tous mangés par les asticots quelque soit notre destinée…
Particulier et destabilisant
Après un premier opus pas terrible-terrible, Hino revisite une nouvelle fois le genre, pour le pousser à son summum. Guinea Pig 2 est un véritable poème ultra morbide et gore sur un homme visiblement malade, prenant plaisir à découper les membres d'une jeune femme (en lui injectant préalablement un anesthésiant), vêtu de son habit traditionnel de samouraï. Hino instaure cette fois-ci une véritable ambiance, on se sent réellement voyeur d'un tel massacre, exposé voir surexposé par différentes couleurs symbolisant un rituel. L'homme massacrera littéralement la jeune femme de la tête au pieds en prenant soin d'expliquer pas à pas ce qu'il fait.
Tragique, incroyablement violent, à la limite de l'insoutenable, Hino livre une perle pas très brillante certes du cinéma underground nippon qu'il faut voir avec attention afin d'y décerner une certaine poésie visuelle, malgré l'ultra violence proposée durant 42mn.
Vraiment pas phénoménal effectivement...
... pas de scénario, juste une boucherie de 50 minutes, assez réaliste malgré ses défaults que pour être gerbant, mais pas assez bien foutu pour être vraiment dérangeant,... vraiment pas de quoi fouetter un chat. Quel intérêt?
C'est arrivé un jour – vol. 2
Les
Guinea Pig, c'est toute une culture. Des bandes tournées avec du matos vidéo assurant à chaque fois un résultat d'une laideur visuelle achevée, mais un moyen pour les amateurs de cinéma extrême de combler leurs besoins en adrénaline. Car, du moins dans ce deuxième volet réputé pour demeurer de loin le plus gore de la saga en question, on subodore qu'il y a de quoi satisfaire notre fascination pour l'hémoglobine, la tripaille et les démembrements. Oui, mais le problème, c'est que les trucages ont mal subi le coup des années entre temps. Du latex visible et du sirop rougeâtre trop liquide, en veux-tu, en voilà. On viendra peut-être nous dire qu'en 1985 ça impressionnait, aujourd'hui, à moins d'avoir le cœur franchement sensible et de se faire duper par les effets spéciaux (hein dis, Charlie !), les sourires moqueurs nous guettent davantage qu'autre chose. Et le psychopathe ridicule au possible, avec son expression d'abruti sadique et sa voix de canard, fait surtout penser à un clown. D'autre part, le fait que la victime soit droguée donc endormie durant tout le carnage limite le potentiel sadique du métrage et laisse le spectateur témoin d'un long découpage de membres en plastique, alternant de temps à autre avec quelques plans sur la vraie personne, et c'est tout. Ce n'est pas qu'on ressort déçu d'un truc qu'on aurait voulu vraiment insoutenable, mais lorsqu'un film acquiert une réputation d'« impossible à regarder, tant c'est atroce », il faudrait au moins qu'elle s'avère justifiée, aussi vague soit-elle. L'épilogue nous montrant la collection du psychopathe pourra à la rigueur sembler intéressante par son esthétisme macabre, mais sans plus (dans le genre, on ne saurait que vous conseiller
L'Au-delà de Lucio Fulci). En conclusion, un moyen métrage amateur moche, assez minable, aux effets gore complètement dépassés pour nous bluffer encore aujourd'hui. Pas de quoi en faire tout un plat. Au suivant !
Le Snuff qui fait Sniff...
Mon dieu...voilà bien une bouse intergalactique qui n'a peut etre pour seul interet que de nourir l'imaginaire comateux d'un serial killer en devenir qui prend ce grand guignol snas limite pour une séance de révision avant le passage à l'acte...
Interprété par le stagiaire de Bataille et Fontaine,incluant des trucages à pleurer de désespoir,voici ce que le cinéma japonais peut donner de plus stupide,raté et sans aucun interet (à part si vous vous reconnaissez dans la catégorie précédement citée).
Je suis même pas sûr que Besson ou Wong Jing (trouvez la différence) ne soit interresé pour un faire un remake...c'est pour dire!!!
Nip/Tuck trash
Nouvelle entrée dans l'excessive série populaire des Guinea Pig.
Peu d'intérêt à ces films, si ce n'est que de chercher à mettre en avant un travail - certes très bien effectué - sur des effets spéciaux artisanaux gore et de toucher un public en manque de sensations fortes par des images à la limite du soutenable.
Si des images de journaux télévisés ou de documentaires sur les morts des camps de concentration procureront toujours bien plus d'effet, les images de ce film s'adressent pourtant uniquement aux âmes peu sensibles à la vue du sang.
Il n'y a point d'intrigue, sauf celle d'une sorte de psychopathe, portant une armure de samouraï, qui associe le dépeçage à une "fleuraison" du corps. Il s'acharne donc durant toute la (heureusement) courte durée du film à découper une femme vivante : d'abord les mains, un bras, les jambes, puis finissant sur la tête (et les yeux, sans doute l'apogée et le moment le moins ragoûtant).
En guise de fin, il exhibe fièrement sa collection de membres tranchés, conservés dans du formol ou cloué aux murs de sa chambrée.
Tourné en vidéo, le film manque singulièrement de moyens et d'imagination, concentrant tous ses efforts sur les effets spéciaux du dépeçage. Quelques notes de musique, de rares bruitages totalement exagérés lors d'extirpation d'organes ou de coupure des membres, le malaise est surtout recherché dans le côté "brut" et réaliste de sa mise en scène; au moins, la caméra est fixe et posé sur trépied et non pas tourné à l'arraché avec une caméra tremblotante sur épaule.
Comme le seul intérêt sont les effets spéciaux, ils sont donc "honnêtement" réalisés, plutôt macabres et bien gore comme il faut. Les membres paraissent un peu caoutchouteux, la physionomie des morceaux coupés pas très réaliste par rapport à la véritable complexité "intérieure" d'un corps humain, mais font leur effet.
Reste à savoir le bien-fondé d'un tel film : assouvir le côté voyeur et pervers du spectateur ? Créer du sensationnalisme ? Servir de publicité à la société en charge des effets spéciaux ?
Personnellement, bien que fan de films d'horreur, je ne vois aucun intérêt et suis d'autant plus étonné du "succès" et de la réputation underground de la série. Ayant été certes dégoûté par moments (objectif des responsables du film atteint), le côté grand-guignolesque lasse plus, qu'il n'enthousiasme. Le non-montré est bien plus efficace dans bien de cas, que l'explicite...D'autre part, un fanatique passant son temps à découper une femme ne fait pas un film et l'ennui est profond...Mais il en faut pour tout le monde et je ne doute pas, qu'il puisse toucher un certain public...