Un jour sans fin
Tirant comme les épisodes 5 et 6 sur le grotesque plutôt que sur l’épouvante, avec une sorte de présentateur américain qui nous explique de manière très sérieuse qu'il s'agit d'une histoire vraie intéressante (!), He never dies, même si ça reste très nul, mal joué et complètement idiot, en devient presque attachant grâce à son personnage de looser suicidaire humilié par son patron dans une société japonaise qui fait penser à Stupeur et tremblements, qui s’ennuie ferme dans son studio avec pour seule compagne sa télé, et qui s’amuse à se mutiler après avoir découvert qu’il était immortel et avoir supplié le ciel de le laisser mourir. On le voit donc s’ouvrir les veines, se trancher le poignet et s’ouvrir le ventre en rigolant, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la tête dans une scène finale bâclée de façon lamentable. En résumé, un piètre moyen métrage qui aurait pu être plus soigné.