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The Hero of Swallow

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.5/5

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6 critiques: 3.29/5



Anel 2.5
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Hero of Swallow, c'est un peu le robin des bois chinois. Un peu parce que quand même moins qu'Iron Monkey. Etant donné la pauvreté de cette production, pas de quoi voler aux producteur pour donner au spectateur. L'histoire nous raconte les aventures de Yuen Biao (le fameux héros), en voyage à Pékin à la recherche de sa femme qui a été violée par un mec puis vendue à une maison de plaisir. Comme quoi certains n'ont vraiment pas de bol. Alors non seulement c'est elle qui se met dans de beaux draps, mais en plus c'est à Yuen Biao d'aller la chercher. Que ne ferait-on pas pour les beaux yeux d'une jolie demoiselle ? Car oui, la demoiselle en question, c'est Athena Chu. Ah, tout de suite vous comprenez mieux pourquoi l'ami Biao remue ciel et terre pour la retrouver !

Sur sa route il fera la rencontre d'un Elvis Tsui en soldat chinois, de Lily Chung en fille des rues et de tout un paquet de méchant fonctionnaires chinois qui font ami-ami avec les japonais. Un périple qui permet à Siu Sang (le réalisateur) de filmer quelques décors de la Chine, sans que ça ne change finalement grand chose.

On ne fera pas un pavé sur la réalisation en carton du film. Grosso modo, il n'y avait ni l'envie, ni le budget. Les scènes d'actions sont filmée trop près. A tout montrer de manière si serrée on ne voit pas grand chose. On pourra tout juste déduire que lorsqu'un ennemi se prend un kick de Biao, c'est plutôt une chaussure attachée au bout d'un balais qui entre dans le cadre. Le combat final, opposant l'immense Eddy Ko à Yuen Biao est mauvais, et ce n'est pas la fin, décevante, de ce combat qui nous fera changer d'avis.

Pour faire court, disons que ce film est le Iron Monkey du pauvre. Surement un film commandé par la Chine pour offrir des vcds avec les happy meals. Il y avait pourtant de quoi faire avec un tel casting. Hélas, l'expérience nous prouve une fois de plus qu'une belle affiche ne fait pas un beau film.

14 août 2010
par Anel


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