A réserver aux inconditionnels
Si le premier épisode de la série se distinguait par ses dimensions " grands espaces " et " aventures " servis par 2 acteurs charismatiques (Lambert dans sa meilleure époque et Connery, toujours impeccable), les deux opus suivants ont vite fait de couler le mythe dans les abîmes de l'oubli. Autant dire qu'on n'attendait pas grand chose de ce 4ème volet qui a le courage d'annoncer clairement la fin (enfin on espère…) et qui voit la confrontation entre un Connor McLeod au bout du rouleau et un Duncan McLeod (Adrian Paul, héros de la série TV) encore confiant en l'avenir.
Seul problème, les producteurs n'ont même pas cherché à faire rédiger un scénario décent pour ce film. Vidé de sa substance, il se contente alors de multiplier les flash-back fades aux 4 coins du monde (Italie, Ecosse, France,…) et martèle le fait que Duncan et Connor étaient les meilleurs amis du monde mais qu'ils devront s'affronter car, tout le monde le sait, " il ne doit en rester qu'un ". Naviguant entre indifférence générale et ennui, le spectateur peut néanmoins se laisser bercer par la douce musique accompagnant la fin du récit, puis s'endormir gentiment et effacer de sa mémoire à jamais toute trace de ce clip d'1H30 sans aucune trame qui, il faut bien le dire, se moque du monde et même de ses fans.
Quand le premier highlander est sorti, la mode était de le trouver génial, maintenant c'est de cracher dessus qui est en vogue...
N'attendant pas grand chose de ce film, étant donné les mauvaises critiques qui fusaient un peu partout, c'est sans grande conviction que je l'ai regardé. Et bien ce fut une bonne surprise. J'avais beaucoup apprécié le premier à son époque, et le 2 avait été une déception de taille, confirmée par le troisième, qui, s'il ne relevait pas autant du nanar ultime comme le 2, n'apportait strictement rien à la thématique de départ. En réunissant à l'écran Christophe Lambert et Adrian Paul à l'écran, le réalisateur tente de renouer avec les fans du premier film, et ceux de la série, et force est de constater que ce film s'inscrit vraiment dans la continuité et du premier film et de la dite série.
On renoue enfin avec l'univers de base, les questionnements existentiels des immortels, et un Christophe Lambert très bon, dont on n'attendait pourtant plus rien. En effet, contrairement à ses prédecesseurs, le réalisateur ne se contente pas de reprendre l'univers et d'essayer de le modifier bêtement avec de la science fiction de comptoir, ou de reprendre l'univers tel quel sans rien ajouter. La thématique est vraiment dans la continuité de ce qu'on avait pu voir avant, et les liens entre Connor et Duncan transparaissent bien à l'écran, grâce à l'alchimie entre les deux acteurs, et un scénario bien écrit.
Car scénario il ya, et même si on échappe pas au côté "guest star" des personnages de la série, il est suffisamment intéressant pour qu'on ai envie de connaitre la suite. Le grand méchant de l'histoire est campé par un Bruce Payne très charismatique, sa motivation n'est pas si mal trouvée, et les flash backs apportent beaucoup, que ce soit aux relations entre les différents protagonistes ou à la trame, puisqu'ils sont parsemés de manières à ne pas dévoiler l'intrigue trop vite. De nouveaux questionnements quant à l'existence des immortels apparaissent, et ils sont très bien amenés, en particulier la relation Duncan/Kate qui est originale et juste, Il ne se passe pas toujours ce qu'on attendrait. Et c'est justement l'une des grandes forces du film, entretenir une tension quasi permanente, qui grandit au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire, jusqu'à ce que le destin frappe.
En cela, l'interprétation de Lambert y est pour beaucoup, il campe un Connor vieux, fatigué et usé, et sa souffrance est vraiment palpable. La réalisation est plutôt inspirée, les FX sont dans l'ensemble bien utilisés (même si comme on peut le voir dans le making off, ils ont posé beaucoup de problèmes, ne serait-ce qu'à cause du temps), les scènes de combats ne sont pas trop mal filmées, même s'il y a trop de gros plans, on a droit à quelques plans larges agréables, les plongées sur l'ecosse sont très réussies, et appuyées par une musique magnifique donne un souffle nouveau à l'histoire. Les combats en eux mêmes sont plutôt décevant (dans le combat final, on a droit à certains plans identiques plusieurs fois), mais quelques enchainements sont très réussis. Le meilleur combat reste bien sûr celui contre Donnie Yen. Au final, LA vraie suite du premier Highlander, digne de son prédecesseur, gràace à une intensité dramatique et une émotion travaillées, et à de très bons interprètes.
Me love Christophe Lambert! (Adrian Paul must die!)
Je me suis toujours demandé comment Christophe Lambert a pu être célèbre! Il est moche, tout mal foutu, il sait pas se tenir droit et il ne sait pas se battre! Chacune de ses apparitions est un grand moment de vide cosmique, il bouffe la pélicule par son absence total d'éclat, comme un trou noir qui absorberait toute la lumière alentours pour noyer le monde dans un infini de chagrin et d'ennui. Adrian Paul et Bruce Payne-in-the-ass font très piètre figure, sont particulièrement mauvais certes mais ne font pas le poids face à la puissance du négatif christophe-lambertien!
Perso, je trouve le trois nettement plus mauvais. Il était aussi nettement plus drôle et y'avait Mario Van Peebles (haaa rien que de pronocer son nom c'est l'extase!). Ici c'est plus propre, plus clean, mais infiniment plus @!#$ que les deux précédents (étant accordé que je suis un grand admirateur du premier volet!). Rien à sauver, si ce n'est l'anti performance de Christophe, qui comme à chaque fois, ne déçoit pas!
C'était pas la peine de nous raconter la fin.
Un demi-points de consolation pour Adrian Paul et les autres interprètes de la série, souffres douleurs d'une licence à laquelle ils avaient réussi à redonner une certaine noblesse.
Une série B pour inconditionnels de la série...
Le point va pour Donnie Yen qui peut apparaitre dans n'importe quel nanar et y apporter son style et sa classe. Au fait le casque qu'il porte dans le film me fait penser à Iron Monkey 2...Une facon de dire qu'il est conscient de jouer dans un nanar mais qu'il nous avait déjà fait le coup à HK ? Espérons que Donnie trouvera à l'avenir des premiers rôles américains dans des films corrects, parce que le voir perdre son talent dans ce genre de film, cela reste très dommage...
pourquoi ce film ???
je ne dirai qu'une chose il faut oublier ce film c'est une honte, un navet... encore du temps de perdu !!!