Quelques combats et cascades, mais c'est bien tout
La présence de Sakamoto Koichi comme chorégraphe des scènes d'action d'une série B (ou Z pourrait-on dire) est toujours une petite curiosité pour le fan d'action made in HK. Non pas qu'il s'agisse d'un chorégraphe de génie, mais on lui reconnaîtra un certain savoir faire et surtout un style très proche de celui des chorégraphes Hong Kongais, notamment en matière de chutes. Son travail sur
Drive avec Mark Dacascos était très honorable, hélas ici l'ensemble tient beaucoup moins bien la route. Le scénario est faible, avec quelques passages qu'on qualifiera d'embarrassants (le mariage) pour être gentil. Les acteurs sont crédibles physiquement pour la plupart, mais autrement, très mauvais. On passera sur la performance de la pauvre Shannon Lee qui n'a que très peu de scènes d'action et qui ne fait hélas aucune étincelle dans son jeu dramatique (traduction: c'est pas Chuck Norris, mais c'est médiocre). Les moyens sont évidemment très faibles, la photographie invisible, la bande son tout autant. Reste quelques gags potables (la répétition des visites dans le bar), et une réalisation anonyme qui laisse au moins les chorégraphies s'exprimer tranquillement. On passera donc rapidement sur tous les dialogues et les pseudos scènes romantiques pour aller aux quelques passages de combat honorables et autres cascades (notamment une énorme chute de toit). C'est toujours mieux que le même film chorégraphié par un cascadeur US, mais autrement, autant regarder le
Drive chorégraphié par le même Sakamoto Koichi.