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House on Fire
les avis de Cinemasie
1 critiques: 2/5
vos avis
2 critiques: 2.38/5
un Fukasaku très décevant
Ce n'est pas que ce House on Fire soit véritablement mauvais. Il s'agit juste du genre de films pour lesquels on aurait aimé ne pas savoir qui l'a réalisé histoire de le juger sereinement. Bref ne pas savoir qu'il est signé du réalisateur de Combat sans code d'honneur et de Battle Royale. Ce portrait d'un écrivain au travers des femmes qui l'ont cotoyé se laisse regarder mais il fait bien trop souvent dans l'académisme pour vraiment convaincre. Il y a déjà un scénario qui n'a pas un minimum de regard ambitieux sur la création littéraire. A l'image de son personnage principal dispersé entre sa vie de famille, son travail et ses rendez-vous galants, ce dernier souffre du syndrome du "courir trop de lièvres à la fois". Il tente d'offrir un panorma global de la vie intime de l'écrivain au détriment d'un développement plus conséquent de chaque partie de cette vie-là. La mise en scène est quant à elle certes plus supportable que celle d'un virtuose se regardant filmer mais elle donne souvent l'impression d'un cours de classicisme récité sans conviction. Mention spéciale sur ce point à la multiplication de zooms planplan tout au long du film. Les seules fois où le film s'écarte de l'académisme, c'est lors d'une baston de rue filmée au ralenti et d'une dispute filmée à coup de caméras à l'épaule énergiques. Pire encore: la combinaison du ralenti et du très mauvais score du film fait parfois dans le pompier. Le score du film alourdit d'ailleurs certains de ses passages dramatiques et ses passages "à l'eau de rose". Reste une interprétation de bonne facture et quelques passages un peu plus réussis. Artisanal est malheureusement ici trop souvent synonyme d'illustratif.