Fesse de bouc
Sachant, que les films d'horreur sont avant tout destinés à un jeune public adolescent, il est évidemment important aux producteurs de coller à l'actu et aux préoccupations des jeunes. Pas question de ressortir les bonnes vieilles formules des "shamans de campagne" (quoique)…pourquoi ne pas s'inspirer carrément de ce qui marche le mieux en Indonésie actuellement: facebook (en fait, ce n'est pas tout à fait vrai: ce qui cartonne vraiment, c'est "Twitter", l'Indonésie étant l'un des principaux pays utilisateurs AU MONDE, notamment pour pouvoir contourner toute forme de censure et communiquer ultra rapidement). Ni vu, ni connu un film pondu sur le sujet, qui réussit le pari de faire encore PIRE que ce à quoi on aurait pu s'attendre.
En gros, les scénaristes reprennent l'idée de la cassette maudite de "Ring" avec des morts mystérieuses après que des jeunes aient accepté la "requête d'amis" d'inconnus (quelle idée aussi); mais la comparaison s'arrête là; car l'intrigue se focalise avant tout sur Farah…Oh, et puis je n'ai aucune envie de disserter sur cette nouvelle daube du cinéma d'horreur indonésien, sauf à perdre mon temps à rédiger un court paragraphe sur l'un des "fléaux" de l'actuel cinéma d'horreur indonésien: celui de faire beaucoup de bruit pour rien.
En fait depuis les premiers films d'horreur du renouveau, les réalisateurs abusent de la montée en puissance du son pour accompagner chaque effet "choc" de bruit pour s'assurer, que le spectateur sursaute au bon moment; sauf qu'avec le temps, les films sont devenus de plus en plus mauvais et ces sons de plus en plus forts jusqu'à devenir totalement saturés (non, ce n'est donc pas la mauvaise qualité de votre téléchargement illégal, voire du DVD facilement et peu cher acquis): c'est in-su-ppor-table…
Un effet poussé à son paroxysme dans ce "Setan Facebook", où le procédé est utilisé à tort et à travers, même quand il ne se passe…rien !!! Il suffit de regarder la séquence d'intro pour s'en assurer et s'en faire une idée. Ben, voilà, ça n'arrête pas dans le film…alors je ne vous raconte même pas, quand il se passe EFFECTIVEMENT quelque chose…j'ai fini par couper le son pour tenir jusqu'au bout, c'est dire. Honte sur Helfi Kardit, qui nous avait habitués à mieux.
