Ordell Robbie | 1 | Entre plat et lourd |
L'excellent site koreanfilm.org ayant très bien évoqué cet aspect ici, on mettra de côté tout l'aspect historique ayant contribué à la postérité du film. Pour les raisons mentionnées dans l'article, le film n'est désormais plus visible dans son intégralité. Reste qu'il y a déjà suffisamment à charge dans les 50 minutes visibles pour ne pas crier au classique mutilé. Le film assène ainsi son message antijaponais avec la légèreté d'une enclume, appuyant souvent le tout avec le jeu dramatisé des acteurs. Les questions de l'héroisme, de la résistance ne sont évidemment pas du tout développées par ce qui reste du film. Le reste du temps, c'est mise en scène académique et score classique créant artificiellement de la dramatisation. Pour un film montrant que le cinéma coréen n'avait pas attendu le récent boom pour ne pas faire dans la dentelle concernant des sujets historiques. Le seul avantage d'un tel film par rapport à ses suiveurs blockbustériens récents: pas de pyrotechnie et surtout une durée moins longue. Ce qui pousse un peu à l'indulgence...