De la merde 
Quand l'annonce parvint d'un remake d'iceman cometh, avec ce zouave mégalo de Donnie Yen, il était difficile de ne pas être inquiet. Quand les premières images furent disponibles, l'inquiétude céda la place à la peur.
Iceman 3d est le prototype du film papier toilette, qu'on préfèrera rapidement évacuer après usage. Image appropriée, tant l'humour est scatophile. Entre Donnie qui pouffe de rire en pétant pour arroser ses poursuivants de merde, ou encore lui et ses potes s'exclamant "personne ne pisse plus loin que nous" il y a de quoi se sentir honteux de regarder un tel produit. C'est bas du front, sans passion et sans intérêt.
L'ennui pointe constamment son nez, tant l'intrigue est insipide et les enjeux peu investis. Et que dire de ce twist risible, digne d'un épisode de série tv française, que je ne dévoilerai pas, mais qui m'a donné la nausée? Les acteurs rivalisent de nullité, Donnie en tête. Il,n'a jamais été un bon acteur, mais il est évident qu'il est ici pour encaisser son chèque et rien de plus. Il ne s'est pas non plus trop foulé en tant que chorégraphe. Le seul combat passable (mais dans lequel il recycle honteusement les mêmes mouvements qu'il réutilise sans cesse depuis qu'il a décidé de mettre le mma en avant il y a une dizaine d'années) nous est offert au bout de 1h15. Le final est quant à lui risible, nos protagonistes utilisants des armes en cgi pour se battre.
En tant qu'oeuvre à part entière, iceman est un râtage lamentable. En tant que remake, il met en valeur les sualités de l'original, et nous rappelle que sans une équipe passionnée et investie, une oeuvre n'est qu'un produit, en l'occurence moins utile qu'un rouleau de papier toilette.
Rien à sauver, c'est pathétique.
Beaucoup de bruit pour rien
Faux remake du film culte, ICEMAN 3D rend davantage hommage aux comédies d'action HK des 80s et 90s avec son improbable mélange d'action et de comédie potache assez lourdaud. Ca cabotine dans tous les sens, Donnie Yen se ridiculise plus d'une fois, l'insupportable héroïne minaude et les méchants ont un rétro-look d'enfer.
Gros blâme également aux scénaristes, qui partent dans tous les sens - et surtout à travers le temps et les âges.
Le film décolle finalement dans son dernier quart d'heure plein de bruit et de fureur avec - sans aucun doute - le plus grand nombre de fausses voitures en CGI jamais détruites dans un film du mainland - mais une fin ouverte au moins aussi honteuse que celle du HOBBIT 2.
