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Iceman Cometh

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.05/5

vos avis

18 critiques: 3.22/5



jeffy 3.25 Bonne cote de sympathie
drélium 2.75 Final de folie.... c'est un peu tout malheureusement.
Arno Ching-wan 3.5 Avec Maggie, tard, à la main…
Anel 3.5
Alain 2.25
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Bonne cote de sympathie

Film un peu fou, Iceman Cometh vaut le détour pour son trio d'acteurs. L'ambiance se rapproche parfois de films comme Legend of Wisely ou Magic Crystal par le mélange d'humour bon marché, de pseudo-intrigue à laquelle personne ne croit à commencer par les acteurs, et pourtant tellement sympathiques par leur coté artisanal et leur esprit bon enfant. L'arrivée au XXème siècle de ce chef des gardes impériaux nous vaut quelques bons moments et c'est l'occasion de constater qu'en dehors des films d'actions Yuen Biao aurait certainement mérité de trouver d'autres rôles. L'autre plaisir du film est de retrouver Maggie Cheung dans un rôle de callgirl interprété avec truculence qui nous vaut quelques morceaux d'anthologie comme la scène SM dans la voiture. Certes, l'histoire sentimentale ne prend jamais vraiment, mais cela évite au moins au film de tourner à la romance bon marché. L'action se partage équitablement entre les trois principaux héros et au final l'équilibre se fait assez bien entre le comique de Maggie, l'interprétation clown blanc de Yuen et la version déjantée de Yuen Wah. Le tout se cloture sur un combat (longtemps attendu) assez dynamique entre les deux Yuen pour conclure sur une bonne note. Coté technique, le travail a été assez soigné au niveau de la photographie même si elle fait aujourd'hui très datée, mais le manque de moyens du film se fait quand même cruellement sentir par moments. Globalement, ce film se présente comme un bon divertissement, valant avant tout par ses acteurs, il fait partie de cette catégorie de film assez peu ambitieux qui font néanmoins plutôt plaisir à voir sans que l'on sache vraiment pourquoi.

28 janvier 2005
par jeffy




Final de folie.... c'est un peu tout malheureusement.

Un film qui vaut le détour pour les amoureux de Yuen Biao, quel dommage qu'il n'ait pas pu jouer d'avantage dans des productions aussi grandes que ses dons d'acteur et de fighter. Maggie Cheung s'extirpe de ses précédents rôles de potiche et c'est un début de plaisir de la voir se lâcher dans ce rôle de prostituée qui profite de l'ignorance de Yuen. Par contre, elle ne profite pas du tout du look "pimbêche 80's" qui lui enlève beaucoup de sa beauté. Yuen Wah est un bon gros méchant bien vicelard. Bref, côté acteurs, pas de déception par contre côté film..... peu d'action, trop peu, et les idées originales sur le moment ont pris un sacré coup de vieux.

Petit résumé : Sous la dynastie Ming, Yuen Biao, garde royal et Yuen Wah méchant avide de pouvoir s'affrontent au sabre en haut d'une montagne, plongent d'au moins 500 m de haut, sont congelés, retrouvés dans les années 80, récupérés par des savants (Elvis Tsui !), et malencontreusement décongelés par une bande de fouineurs. Ils partent chacun de leur côté. Yuen Biao rencontre une prostituée (Maggie Cheung) qu'il sauve d'une aggression d'un caïd et son bras droit (Tai Bo !). Bien trop naïf pour l'époque, il se retrouve au service de la belle qui profite de ses dons ménagers pour le plier à ses 4 volontés. Leur relation se transforme évidemment en amour platonique. De son côté, Yuen Wah est devenu un gros loulou qui écoute du rock, vole, pille, tue son boss, viole sa femme puis la tue, achète des armes et projette de revenir dans le passé pour prendre la tête de la dynastie Ming grâce à sa nouvelle panoplie de GI Joe et une imposante machine à voyager dans le temps ancestrale et sacrée en forme de fleur de lotus métallique, exposée dans un musée.

Sur le papier, c'est bien joli ce croisement entre Hybernatus, Highlander et les Visiteurs, mais Iceman Cometh reste un film sans grande prétention qui se laisse voir mais qui aura du mal à rester dans les mémoires tout comme son réalisateur Clarence Fok, juste honnête mais sans génie. Malgré de bons acteurs, peu de comédie vraiment poilante, pas d'action significative à part le combat final et un saut d'une grue, plutôt une suite de petites scènes pas motivantes teintées de gentillesse romantique et de trop courtes apparitions des méfaits de Yuen Wah. Dans le même genre, Tiger cage 2 est bien plus jouissif. Après les petites scènes sympathiques sur l'anachronisme que constitue Yuen Biao et son ardeur à défendre la belle (il tente d'arrêter une balle avec la main !), la suite de l'histoire s'essouffle largement.

Heureusement, le final Yuen Biao Vs Yuen Wah est bien speed, violent et destructeur. Les deux fighters montrent leurs talents à se kicker la face puis à s'écraser avec brio sur les présentoirs de verre du musée. Un très bon combat du niveau de Tiger cage 2.

29 avril 2004
par drélium




Avec Maggie, tard, à la main…

… j’ai peur de rien. Si, qu’on lui fasse du mal. On n’est pas chez Sammo, mais chez Clarence, donc Maggie devrait s’en tirer à bon com…
PIF ! PAF ! CHLAK ! …
Au temps pour moi. Elle encaisse cinq mandales et une séance de fouettage de popotin, tout, de même. Ah les salauds ! Il n’empêche qu’elle domine l’ensemble telle une déesse inatteignable. La bave du crapaud jaune n’atteint pas la blanche colombe, pas même quand on lui colle des lignes de dialogue borderline. « Si j’ai raison, vous me lècherez l’orteil ! » dit-elle à un flic qui semble se demander s’il s’agit là d’une punition ou d’une récompense. Elle s’en fiche, elle surnage avec une classe wonkarwaienne ici aux lisières du Cat III, tandis que la team Yuen assure épisodiquement le show martial jusqu’à la grosse finale.

Hormis un ventre mou au milieu – pas celui de Mag’ – on tient là un grand film populaire 80’s à la formule hk type plutôt équilibrée (si, si). L’intro back in time est réussie, la comédie pré-Visiteurs également (avec quasi le même sketch « jour-nuit » de l’interrupteur et celui des chiottes : je rejoins Chang la rage, c'en est troublant), le mélo sait prendre son temps pour exister et le final est tant obligé que pétaradant. On termine le tout par une chute aussi rapide que charmante et bien trouvée. Timing et ruptures de ton fonctionnent encore sacrément bien là-dedans ! Dommage qu’on ait ce « trou mou », donc, qui tombe avec le poncif très mal amené du bad guy kidnappant la donzelle. Oublions-le : il est balayé par le « true mood » for love qu'on ressent pour la belle, avec qui on aimerait faire des plans sur cette comète, et aussi pour le bondissant et touchant Yuen Biao qui nous aura tant offert. Quel bain de fraîcheur et de jouvence !

25 septembre 2018
par Arno Ching-wan


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