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2.80/5

Initial-D

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 2.57/5

vos avis

35 critiques: 2.8/5

visiteurnote
antigone 4
jeremiebarilone 3.75
Sadako 3.75
originalGhost 3.75
Jérémy 3.5
Hots@uce 3.5
paparakos 3.5
el sinior canard 3.5
Sauzer 3.5
rampage 3.5
Fred30 3.5
Phildu62 3.25
loïc-ipman 3
lesamouraifou 3
LIVEFROMHK 3
Black_pantha 3
JUKA 3
893 3
Izzy 3
Hotsu 3
Bastian Meiresonne 3
chronofixer 2.75
Samehada 2.5
Duncan 2.25
tomsifu 2.25
JoHell 2.25
Scalp 2
tu0r 2
Pikul 2
Khanheda 2
Mounir 2
pikoti 2
Illitch Dillinger 1.75
Oh Dae-soo 1.25
Epikt 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Assez fidèle au manga, le film est assez distrayant, même si il ne propose rien de transcendant.

10 août 2010
par Jérémy


Ridge Racer the Movie

C'est un film naïf mais terriblement sympathique. Les courses sont super rafraîchissantes (de belles courbes, tranchant singulièrement avec les pauv' lignes droites des néanmoins jouissifs Fast and Furious), le style est sans esbroufe inutile (pas d'effet de réalisation grotesque genre accélération volontaire de l'image au montage, ce qui donne donc du souffle au genre), et enfin, il faut le dire : ce film n'est pas l'adaptation du manga Initial D, mais du jeu vidéo Ridge Racer. C'est une boutade, mais voilà : on retrouve également tout l'esprit de la célèbre série de jeux vidéo. :)

25 mars 2007
par Hotsu


Greed for speed

Andrew Lau pourra finalement bientôt prétendre faire partie des réalisateurs à jouer dans la première ligue du cinéma HK actuel - pas que cela joue soit significatif d'une quelconque grande distinction ou qualité. Il en aurait ramé tout au long de sa carrière à enchaîner films de commandes et projets plus personnels, mais toujours dans un seul et même but : divertir la masse populaire. Sa combativité à mener son projet de "Storm Riders" jusqu'au bout, en s'endettant fortement et risquant le tout pour le tout avait encore de quoi toucher; son suivant "Man called Hero" prouvait son opportunisme à user un concept jusqu'à sa corde. Lau est un pur business-man, mais il a au moins le mérite de savoir prendre le pouls de la demande générale de son public et de le satisfaire. "Infernal Affairs", la série des "Young & Dangerous" et tant d'autres productions encore lui assurent dès à présent sa place au panthéon du cinéma HK par le chiffre au box-office. Son heureuse collaboration avec Alan Mak lui fait présentement emboîter le pas à ses semblables Johnnie To / Wang Kar-fai; les deux hommes se complètent au mieux pour mener les projets à bien (toujours sans parler de la qualité du résultat). "Initial D', donc, l'adaptation d'une série manga de pauvre qualité, mais faisant un malheur dans l'archipel HK. Lau, toujours friand des mangas en vogue (cf. "Sotrm Riders", "Young & Dangerous"), ne se fait donc certainement pas priver pour en signer la transposition sur écran. Sachant, que le projet était passé entre les mains de Tsui HARK auparavant, il est à se demander de combien de temps disposaient les deux comparses pour en signer l'adaptation, car il est étonnant à ce qu'ils aient préservé noms et lieux d'action JAPONAIS dans un environnement clairement HK... Ce n'est qu'un détail parmi d'autres, car l'équipe de réalisation privilégie dès le départ la forme sur le fond. Il est donc encore à déplorer une psychologie des personnages incroyablement pauvre (sans parler de l'interprétation nulle à tous les niveaux) et une intrigue plus mince qu'une feuille d'OCB vue de profil. Pire, cette minceur déteint sur la mise en scène même des sieurs Lau et Mak (l'un visiblement derrière la caméra, alors que l'autre semble assurer une lumière typique de ses premières oeuvres personnelles autrement plus réussies). Si l'histoire répète donc plusieurs fois le trajet d'un ou plusieurs bolides sur un circuit restreint (saoulant à la longue; gageons que le second volet saura proposer une meilleure diversité des circuits...finalement comme dans un jeu vidéo de courses), la mise en scène reprend paresseusement les mêmes mouvements de camera et plans au cours des différents affrontements. Si l'on peut donc raisonnablement être surpris par le savoir-faire technique certain et le dynamisme efficace pour représenter les folles courses-poursuites (dont quelques passages en 3D très efficaces pour les SFX made in HK), la sempiternelle reprise de ses mêmes plans laisse dubitative. A savoir le passage d'un bolide au ras d'un virage intérieur, le passage au-dessus d'une grille (plan vu du dessous), un vaste mouvement de la caméra effectué à l'aide d'une grue pour récupérer les voitures passant sur la route serpentée en contre-bas, l'arrivée dans un tunnel, etc, etc, etc...Aucun problème à ce que des cadrages soient repris à l'identique dans des endroits différents...mais exactement au même emplacement ?!!! Le tournage a dû être torché en quatrième vitesse pour permettre une telle paresse. Pourquoi ma note élevée ? Parce que personnellement, je dois avouer que la roublardise d'un Lau à vouloir assurer le block-buster commercial parfait (pourtant pas vraiment ma tasse de thé...) est parfaitement assurée et qu'il réussit à signer le plus gros succès HK de l'année 2005 ("Crazy Kung Fu" était encore sorti sur 2004) sur un seul et immense clip vidéo long de près de deux heures. Incroyablement nul quand on y pense, mais totalement assumé...Et puis il y a cette fin surprenante du couple, vraiment proche d'un esprit manga et supposant une belle exploration pour pouvoir insuffler un semblant de psychologie par la suite...

28 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


Initial Daube

La trilogie "Infernal Affairs" était-elle une erreur, une faute de gôut? Comment Andrew Lau avait-il reussi, condécutivement, à réaliser 3 parmi les meilleurs films de sa carrière? Comparée à la trilogie suscitée, la vision de "Initial D" fait mal. Tout d'abord, je ne connais rien au manga et à l'anime dont le film est adapté. Je ne m'attarderai donc pas sur la fidélité de l'oeuvre. Alors qu'en Andrew Lau mettait relativement en veilleuse sa mise en scène dans les IA, celui-ci se reveille et accumule,jusque l'ecoeurement, jump cut, ralentis/ accélérés et effets de montage tellement usités qu'ils en deviennent ridicules. De temps en temps quelques effets de caméra font cependant mouches mais on les compte sur les doigts d'une main. Si l'on ajoute que les moments "romantiques" sont ridicules de niaiserie, Andrew Lau a raté son coup. Dans le rôle principal et pour son premier film, la superstar de canto-pop Jay Chou n'est visiblement pas très à son aise: mono-expressif et particulièrement mou, laissons-lui le bénéfice du doute et attendons son prochain role. Rien à ajouter sur le reste du casting: les jeunes friment, les vétérans, dont Anthony Wong, font le service minimum et Chapman To est bien trop âgé pour le rôle. Le plus gros problème du film vient, sans doute, de ce qui aurait du être sa force principale: les courses de bagnoles sont mollement réalisées et trop répétitives, celles-ci se déroulant dans un décor bucolique unique. Même si le film s' améliore au fur et à mesure de son visionnage, il laisse un gôut amer dans la bouche. Son gros succès à Hong-Kong, lors de sa sortie, est, bien évidemment, un grand bien pour l'économie du cinéma. Mais "Initial D" fait-il du bien au cinéma de Hong-Kong? La question mérite d'être posée.

28 août 2005
par Duncan


pour les fétichistes du drift!

Le drift consiste à prendre les virages à grande vitesse en dérapant à en faire fumer les pneus tout en continuant d'accélérer. Alors c'est sur que les pilotes du film doivent bien s'éclater, mais le spectateur, passé les premiers "ah ouhai balèze", s'ennui plutôt ferme. D'autant plus que le film ne joue pas la carte de la surenchère numérique (quelques rares plans trafiqués) ni de la cascade démentielle (2 accidents pitoyables en tout et pour tout!), en plus toutes les courses se déroulent sur la même route de montagne, alors forcément ça limite les possibilités et donc ça ne fait que drifter: ça drift à droite, à gauche, ça double drift, ça drift dans le fossé, ça drift sur du rap, ça drift sur de la techno, ça drift en plan serré, ça drift en plan large, ça drift bien, ça drift mal parceque la voiture et mal équilibrée alors que si tu transferts le poids au point d'inertie en allégeant la structure et en contrebalançant la suspension arrière sur… et patati et patata! A part les courses, le film s'attarde aussi sur ses personnages biens caricaturaux, à commencer par le héros, un pilote d'exception qui fait toutes ses courses une main sur le volant et l'autre accoudée à la fenêtre tellement il est trop fort, mais qui souffre d'une timidité maladive la faute à son ivrogne d' "Anthony Wong" de père qui nous livre une interprétation de son personnage digne d'un cat 3. Viennent s'ajouter le gros nul, laid et débile qui pète plus haut que son cul, les pilotes professionnels rastas mégalomanes et méchants et bien sur la petite copine du héros que les gens prennent pour une tepu mais qui en fait est… bien une tepu! Ne connaissant pas le manga je m'attendais à un film de courses de voitures loufoques et déjantées, et bien c'est tout le contraire: des course très réelles et pas très fun. J'ai pourtant réussi à regarder tout le film sans m'endormir ni zapper, incompréhensible!

27 juillet 2007
par tomsifu


Bon c'est pas aussi nul que Legend of Speed, c'est deja ça, apres je peux pas trop comparé avec les Fast and Furious ayant aucun souvenirs de ces films, et le manga je connais et je connaitrais jamais, les courses de voitures quels truc de kéké quand même.
Le scenario est bien entendu ultra mauvais avec une romance de merde ( quoique c'est sympa comme elle finit ), tout ce qui se passe entre les courses est sans interets, Chapman To au bout de 2 minutes on a envie de le claquer tellement y soule, c'est long quand même dans l'ensemble : ça dure 1h50 pratiquement et malgré un gros travail de mis en scene et de montage les courses au final devienne vite gavante, au bout de la 2 eme on s'en fout deja.
Le casting made in Bogoss de HK : Jay Chou toujours aussi niais, Shawn Yu en mode rappeur ( ça va lui j'aime bien ) dans un role totalement inutile et le serial fuckeur Edison Chen, Anthony Wong est venu touché son cheque dans un role bien ridicule.
Andrew Law capable du meilleur ( les 2 premier infernal affairs euh en fait c'est ptet bien tout ) et souvent du pire donc ( The Park, Legend of speed, a man called hero , Avenging Fist ) fait ici un bon travail de mise en scene et il alterne le vraiment bon et le completement nawak : écrans splités carrement inutile : l'image splitée nous montre deux personnage assis cote à cote dans la même voiture ça papote et hop on nous montre à présent le même personnage sous deux angles différents, heureusement il reste pas mal de trucs bien foutu : ralenti, arret sur image, camera subjective, plan aerien, plan interieur, plan exterieur, y a même un plan sequence à la Fincher ou la camera passe a travers les 3 voitures, en plus le montage ne charcute pas trop le truc, mais malheureusement comme je l'ai dit au bout de la 2 eme course ça soule de voir toujours la même chose toujours les pieds sur les pedales et des derapages qui font du bruit et pis bon c'est même pas drole aucune surprise on sait à l'avance qui gagne, je suis pas super fan des courses de voiture donc ça aide pas en plus.
J'ai réussi à le regarder en entier c'est deja pas mal mais ça vaut pas la moyenne trop de defauts.

14 octobre 2008
par Scalp


J'échoue...

Il m'a fallu du temps pour comprendre le cinéma d'Andrew Lau. Attendre Initial D, film étonamment mineur et modeste, faussement tape à l'oeil. Comprendre l'immense malentendu que véhicule chacun de ses films, la prodigieuse contradiction résultat de la contraction de ses films en bande annonce, source d'excitation la plus grande, et dont la grandeur n'a d'égale que la déception à laquelle on est renvoyé au moment de voir ses films. Cette déception, c'est la mesure de notre médiocrité, la médiocrité de nos attentes, nous qui croyons voir dans la pose bien trouvée et la fulgurance des marques de nirvana cinématographique. Alors que ce n'est pas du tout cela qui fait vibrer. Ce qui fait vibrer va au-dela. C'est l'image qui craquèle, le rien enfanté au prix de la réalité des choses, le final d'infernal affairs, le regard d'Andy Lau à ce moment là. Celui de Jay Chou, lui, dans initial D traduit autant la placidité que l'ennui poli que lui réserve les courbes inlassables qu'il parcourt. Notre ennui. Car à mesure que nous voyons le film, nous laissons tournicoter nos yeux dans un univers de bande annonce, et rien d'autre. Bande annonce étirée à l'infini, Initial D désamorce alors tous ses effets jusqu'au retournement total. Cette route tricotée fait passer tous ses éléments nerveux (plans à la need for speed, fast and furious and cie) pour des moments d'une lenteur anthologique, ou on se perdrait presque si l'on n'avait pas cette cruelle impression de duperie. Qui sait si, Initial D et tous les films d'Andrew Lau ne se contempleraent pas surement à d'autres époques que celle de la hype branchouille, celle de nos regards.

06 novembre 2005
par Khanheda


vroum vroum tofu

Je vais faire bref : si vous voulez voir des bagnoles vrombissent mollement en descendant tout le long du film la même montagne en reflétant sur leur carrosseries lustrées des lumières néon de toutes les couleurs, Initial D est fait pour vous. Si vous aimez l’esthétique/esbroufe MTV-like et le clip de R&B, la mise en scène m’as-tu-vu et molle, les split-screens aussi pédants qu’inutiles et les poses de branleurs, vous pouvez vous jetez dessus. Et si – on sait jamais – Ridge racer est pour vous un sommet de psychologie (beau mec dans grosse bagnole qui emballe la nunuche de service) c’est le bonheur le plus absolu.

Mais si par le plus grand des hasards vous cherchiez un film, désolé, vous vous êtes trompé d’adresse.



14 juin 2006
par Epikt


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