Un spectacle grand public regardable, à défaut de plus
Pris indépendemmant du reste de la carrière de Jet Li et Jackie Chan,
Le Royaume Interdit reste un film très correct. Surtout en le considérant pour ce qu'il est: un
Narnia teinté kung-fu, càd un sous
Seigneur des Anneaux destiné aux plus jeunes. Sous cet angle, le film reste agréable car il sent bon le rêve de fan plutôt que la pure exploitation commerciale du casting. Si l'on devait résumer le scénario pour les fans de ciné de Hong Kong, on pourrait simplement dire "Drunken Master, Golden Swallow et le Roi Singe vs le général rebel et Bride with White Hair". Vous l'aurez compris, plutôt que de jouer la carte de l'originalité (on passera pour en trouver dans un film d'arts martiaux US de toute façon...), Rob Minkoff assume ici complètement le côté "best of" du cinéma d'arts martiaux, et ce dès le générique et l'introduction du personnage principal: Jason est un fan de films de kung-fu, comme en témoigne les posters sur ses murs. Sans parler du joli générique qui mélange pêle mêle Shaw Brothers avec Bruce Lee. Le ton est donné, sans fausses prétentions.
Le reste du film est évidemment cousu de fil blanc, avec les classiques histoires de relations maître / élève. Et quand on en vient à ce qui nous intéresse forcément ici, les combats, le résultat est évidemment loin du summum de la carrière des deux stars, mais ça on s'en serait douté. Mais remis dans le contexte du film, les chorégraphies de Yuen Woo Ping sont assez étonnement longues et variées pour un film US. Certains des combats font preuve d'une belle variété dans les techniques et font appel à des doublures pour gommer l'âge de nos deux superstars. Ce n'est ni
Police Story, ni
Fist of Legend, mais cela reste respectueux du genre et au dessus de la moyenne pour un film US. Et on s'amusera beaucoup de constater que l'introduction à base de CGI fait vraiment pâle figure face aux bons vieux câbles.
Quant à nos deux superstars, si elles délivrent un spectacle correct, force est de constater qu'on est loin de leur apogée. On savait déjà Jet Li pas toujours convaincant sur les parties non martiales, mais c'est d'autant plus criant dans un rôle comique. Non, Jet Li n'est pas un bon choix pour interpréter le Roi Singe, il n'est tout simplement pas crédible. Quant à Jackie Chan, son rôle de Drunken Master manque singulièrement de fluidité au niveau des combats, il n'y a plus la magie qui opérait lors de ses interprétations précédentes du rôle. Inutile de développer sur Colin Chou et Li Bing Bing qui héritent de rôle monocordes sans grand intérêt, alors que Michael Angarano s'en tire honorablement dans le rôle du "Shia LaBeouf du pauvre" si l'on a envie d'être un peu méchant.
Un résultat honnête, pouvait on espérer plus ?
Ce long-métrage, conçut avec respect, manque néanmoins d'ampleur sans pour autant démériter. Peut-être est ce dû à un budget correct, mais limité (un bonus du blu ray français - celui sur "Chinawood" - le laisse penser) pour ce que l'histoire devait illustrer ainsi qu'à un script manquant de créativité (de mémoire, un film américain s'inspirant d'une légende chinoise n'a jamais été à la hauteur ce celle-ci). Pour autant, Le Royaume interdit offre un spectacle agréable, rythmé et jamais ridicule. Tout le casting est au niveau, à commencé par Jackie Chan excellent (comédie/drame) dans un double rôle (le premier étant très court et assez anecdotique mais sympa), Jet Li lui est on ne peu plus charismatique dans la peau du facétieux "Roi singe" et parfait en moine. Colin Chou en méchant fait concenscieusement le job, les interprètes féminines sont au diapason et - chose appréciable - l'interprète du jeune américain (l'acteur Michael Angarano) est nettement supportable. Ceci dit, outre les défauts cités plus haut, seul le premier combat opposant le Roi singe au belliqueux seigneur et surtout l'affrontement Jackie/Jet valent vraiment le détour (un Yuen Woo Ping en bonne forme est chorégraphe du métrage). Rien d'indigent concernant les autres interprètes. Il est compréhensible que leurs performances martiales ne soient pas aux niveau de ces trois acteurs. Bref, un résultat trop superficiel (d'un point de vue scénaristique et visuel la faute à des effets digitaux parfois phagocytants) pour totalement emporter l'adhésion MAIS suscitant quand même la sympathie en raison d'un travail sérieux et respectueux (tout du moins dans l'intention) du matériau qu'il souhaite traiter.
21 octobre 2019
par
A-b-a
Je dois avouer que je m'attendais vraiment à pire que ca. L'ensemble n'est pas si mauvais et reste un divertissement familial sympathique. Pour ceux qui attendaient enfin la réunion de Jet Li et Jackie Chan dans un même film qui serait un summum du ciné martial il est certain que cette réunion s'est faite trop tard et que ce film ne pouvait pas être un sommet du genre. Mais encore une fois je m'attendais à vraiment pire.
Karate Kid 5, le retour
Cette fameuse rencontre des 2 stars de hk aussi bien fantasmée qu'attendue aurait pu se faire de manière un peu plus subtile quand même. Parce que voir
Jackie Chan et
Jet Li s'affronter pour la première à l'écran en parlant la langue de Shakespeare, c'est assez violent. Et cela m'a fait beaucoup de peine.
Malgré son côté grand public (sans parler du début assez pénible à suivre), le film se laisse regarder sans plus. En tout cas on sait très bien pourquoi on le regarde jusqu'au bout. Pour çela, il suffit d'imaginer le même film sans Jackie et Jet . Dommage aussi que l'acteur
Michael Angarano m'ait donné la désagréable impression d'être une tête à claque. Bah oui.
Au final, ce
Royaume Interdit est une grosse déception. Mais ça aurait pu être pire.
Divertissement a regarder en famille lol
Film au déroulement plus que prévisible, mais qui reste agréable à regarder, grâce à de beaux paysages et des combat passables (pour trouver des points positif au films). Il permet également de voir Jet Li et Jackie Chan réuni dans le même film et ça c'est assez rare pour être signalé. A part ça le film bénéficie d'un pitch de départ vraiment ridicule, et d'un dénouement final tout aussi ridicule. (rien qu'on, ais pas dèja vu 100 fois, un mix de karaté kid avec l’histoire sans fin).
Donc si ont le prend comme le film grand public qu'il est, ont peut dire que le contrat est rempli. Pour le reste ont repassera, car m^me en ce qui concerne l'opposition Jackie Chan et Jet Li ont reste sur notre faim.........
Pas si mal
Et bein c'est pas si mal ce ptit film, et pourtant en voyant le nom de Minkoff ( Stuart Little quand même ) y avait de quoi avoir peur et dans l'ensemble c'est un bon ptit film pour toute la famille et c'est vraiment pas honteux.
Alors bien entendu on etait en mesure d'attendre plus vu le cast mais voir Jet Li et Jackie Chan se bastonner ça reste un vrai plaisir de geek quand même surtout que dernierement les combats de "stars" c'etait pas trop ça ( y a bien eu Yen vs Hung et Yen vs Chou, mais rien pour Jet Li et encore pire pour Chan dont le dernier fight contre une star : D.Yen, etait vraiment ridicule ).
Bon niveau histoire ça parle vaguement du Roi Singe et son baton magique et ça balance toutes les references que le cineaste connait ( c'est a dire pas beaucoup : Jiang Hu, un generique made in shaw brothers, Come Drink with me , tres subtil celle là de reference
, The Golden Swallow, et un peu de Drunken master ), le parcous iniatique du heros est pas des plus genial ( mais c'est pas honteux non plus, y a des scenes qui fonctionnent plutot bien ), en plus c'est bien le heros pour une fois c'est pas le beau gosse de service.
C'est plutot rythmé dans l'ensemble on s'ennuie jamais avec pas mal de combats, les seconds roles sont sympa : dommage qu'on est plus droit a LI Bingbing et LIU Yi-Fei tres mimi toute les 2 ( elles ont droit a un ptit fight entre elle quand même ).
L'esthetique du film est plutot réussi avec une photo de Peter Pau vraiment belle ( y a des plans magnifiques ), par contre niveau CGI par moment c'est un poil limite le fight sur la montagne c'est pas beau.
Bon passons à la raison de voir ce film : YUEN Woo-Ping qui dirige Jet Li et Jackie Chan ( d'ailleurs dans les bonus on voit tres bien que Woo Ping qui s'occupe de tout lors de ces scenes, Minkoff on sais pas trop a quoi y sert ). Le combat entre les 2 superstars est pas super original ( on a deja vu beaucoup mieux ), mais il est bien filmé et plutot long, le cable est pas trop présent et on a droit a une choregraphie tres technique ou Jackie tient bien la comparaison avec Jet ( putain ça fait depuis new police story que je l'avais pas vu autant en forme ), un combat de kung fu classique qui dure 5 bonne minutes avec des techniques qui font vraiment plaisir : la boxe de l'homme ivre c'est la classe quand même.
Les autres combats sont plutot réussi dans l'ensemble aussi, celui de l'auberge est marrant, les 2 fight Jet Li / Colin Chou sont tres réussi aussi et on a droit aussi au combat entre les 2 femmes ( trop court et filmé trop pres ).
La fin est un peu trop courte, j'aurai aimé que le combat final dure un peu plus longtemps.
Au final c'est vraiment pas deplaisant même si on etait en droit d'attendre mieux vu le cast.
14 octobre 2008
par
Scalp
For your eyes only
Pas envie de perdre davantage encore de temps à tapoter une critique, qui sera de toute façon mauvaise pour un truc, qui m'aura déjà fait perdre temps et argent.
Une formule efficace, qui saura sans aucun doute enchanter un jeune public et – qui sait – même leur donner envie de s'intéresser de plus près au vrai cinéma asiatique, aux contes et légendes chinoises, dont le scénario s'inspire très vaguement et à découvrir quelques classiques du cinéma ricain ("Karate Kid", "Gremlins"), qui ont bercé ma propre jeunesse.
Quant à moi, "vieux" routard blasé et éternel râleur de mon âme, je n'y ai vu que les ficelles trop visibles à une incroyable machine à faire du fric avec – en tête – deux légendes d'un cinéma asiatique révolu, qui tentent de cachetonner tant qu'il est encore possible. Ils ont raison dans un sens – mais je leur en veux de détruire à ce point les images merveilleuses plein ma tête, que j'ai en repensant à leurs heures de gloire. Point de nourriture à ma passion dans ce produit formaté et policé…et le regret de n'avoir regardé autre chose.
Bonne surprise pour de belles images
L'annonce d'un film réunissant Jackie Chan et Jet Li a longtemps intrigué. On pouvait facilement craindre le pire surtout quand la rumeur de Steven Seagal dans le rôle du bad guy de service semblait possible et que l'oeuvre promettait d'être un énième polar dans lequel des chinois bagarreurs enquêteraient sur des trafics sans intérêt.
Pourtant, Rob Minkoff et son équipe n'ont pas cédé à ce genre de facilité. Créant un univers visuel très riche, prenant vie au gré des paysages magnifiques, des décors flamboyants, et des costumes réussis, "le royaume interdit" est une oeuvre de fan, qui n'a d'autre but que d'offrir un divertissement d'1h30, calibré pour toute la famille. La démarche n'est pas si éloignée des "tours du monde en 80 jours" et autre "shanghai knights". Sauf que le personnage principal est un fan des films de hong kong, ce qui permet quelques clins d'oeil sympathique, comme le générique hommage aux héros de la shaw brothers.
A mi chemin entre "l'histoire sans fin", "tigre et dragon" et "le seigneur des anneaux", "le royaume interdit" constitue un pop-corn movie soigné, de luxe même pourrait-on dire, tant l'esthétique générale du film a été soignée. Certains réponderont que ce n'est pas le cas de l'histoire. Bien sûr, elle est pétrie de clichés, mais les nombreux clins d'oeil, et la conscience du caractère tout public du film permettent facilement de passer outre ce détail.
D'autant que l'ensemble n'est pas dénué d'humour et que le rythme est plaisant. Bien sûr ce n'est pas la comédie du siècle, mais le plaisir qu'ont les acteurs à jouer ensemble est communicatif. On regrettera juste que les deux héros n'aient finalement pas tant de temps de présence en commun que ce prévu. Jet Li reste d'ailleurs plutôt en retrait sur l'ensemble du film. Il faut dire que les personnages de chacun semblent avoir été écrits en fonction de leur caractère. On a d'ailleurs plaisir à retrouver un Jackie Chan hableur et taquin, plutôt que ses personnages de chinois timide qui le poursuivent à Hollywood. Jet, sérieux comme un pape est également très à son aise. Enfin Mickaël Angarano, loin d'être la tête à claques exaspérante que certains voyaient en lui bien avant la sortie du film, assure sa partie avec conviction. Loin d'être un playboy, ce Mr tout le monde fait preuve de beaucoup d'empathie ce qui était nécessaire pour son rôle. Il parvient même à être crédible dans les combats.
Qu'en est-il d'ailleurs de ces combats? avec Yuen Woo-Ping aux chorégraphies, on s'attend à un minimum de soin. En vérité, il y a deux gros morceaux de bravoure dans le film. L'affrontement général dans l'auberge est très réussi, mais c'est surtout le duel Jackie/Jet qui justifie à lui seul la vision du film. On pouvait craindre cette rencontre, les deux acteurs n'étant plus tout jeunes. De même, de douloureux souvenirs reviennent en mémoire, tels les deux duels Jackie/Donnie, si décevants. Et bien force est de constater que ce n'est pas le cas ici. Durant près de 5 minutes, le combat bénéficie d'une chorégraphie très technique, les câbles y étant peu présents. Du vrai kung fu classique, exécuté avec l'aisance qu'on peut attendre de ces professionnels, qui ont clairement apprécié d'échanger des coups. La réalisation de Minkoff met d'ailleurs bien en valeur l'ensemble, certains plans comportant plus de 10 figures, un record pour un film hollywoodien. Minkoff a en outre tendance à filmer en plans larges, ce qui est à saluer.
Les autres combats sont par contre moins spectaculaires. Ils sont tous réussis bien sûr, et procure un certain plaisir, mais après la rencontre entre les deux géants, le reste paraît un peu fade. Le final, trop court, peine à relever le niveau, malgré la présence de Collin "Miss Diamond" Chou et de son maquillage surprenant. Reste la prestation de Jet en Sun Wu Kong. Si on ne la compare pas à celle (inimitable) de Stephen Chow, elle est très réussi.
Alors bien sûr, "le royaume interdit" est un film hollywoodien, cela se ressent dans les moyens autant que dans le scénario. Bien sûr, il s'agit d'un film destiné à une audience internationale. Bien sûr, on voit plus le jeune américain que nos deux héros. Pour autant faut-il dénigrer les nombreuses qualités dont fait preuve le métrage, à commencer par la sincérité? Certainement pas. "Le royaume interdit" est un divertissement réussi, soigné, fait avec panache, possédant quelques affrontements très très réussis et réunissant deux acteurs de légende, alors pourquoi bouder notre plaisir?
a voir et à revoir !
Une soupe infâme 
Ce film (américain) est un mélange de
Karaté kid, de
Narnia (pour les décors en CGI) et de tous les grands films d'arts martiaux, évoqués ou cités avec une lourdeur affligeante. Le scénario ferait pouffer un enfant de cinq ans (il a dû être écrit pendant un piquet de grève des scénaristes) et surtout l'acteur principal (qui fait ce qu'il peut), n'est pas crédible une seconde. à voir éventuellement pour les combats signés Woo-Ping et pour l'intérêt (vite éventé) de voir Chan et Li faire quelques passes d'armes.
