Le sein, dôme de Stockholm
Deux ans après
Soleil Rouge et sa glorieuse rencontre entre la France et le Japon via
Alain Delon et
Toshiro Mifune et deux ans avant que les USA ne s’y mettent avec un
Robert Mitchum qui s’en alla dire bonjour à
Ken Takakura qui, lui, récidiva presque dix ans plus tard avec
Michael Douglas (Salut Michael !), voici dans la catégorie « West meets East » un joyeux jumelage Suède / Japon avec jambes nues entremêlées, bisous dans le cou et peau jaune contre peau blanche. Mmm…
La même année que
Sexe et Furie, déjà avec l’égérie suédoise
Christina Lindberg, sortit au Japon et toujours pour la
Toei ce
Journey in Japan dont l’argument majeur, et vous le mettez où vous voulez, reste la superbe poitrine de mademoiselle. Qu’elle a de naturellement très gonflée. Le film l’est-y, gonflé ? Que oui ! Ni une bien dure ni deux bien laiteux, peut-être tourné à l’arrache pour optimiser le voyage de la belle, l’objet sent l’improvisation totale, ne raconte pas grand chose à part balancer joliment son pitch vendeur : un jap’ moyen kidnappe et viole la Lindberg, cette poupée condamnée à se voir éternellement brisée. Fantasme. Il l’emprisonne, l’astique, la fait bien briller, voilà, elle est toute propre. A la fin, elle l'aime et lui nettoie même ses caleçons donc tout va bien dans le meilleur des mondes. Syndrôme de Stockholm : CQFD ! En soit c’est évidemment génial pour tout adepte fétichiste de la star, ce qui se comprend aisément, pour les autres, surtout maintenant, ça reste une péloche érotique plutôt légère, aussi creuse qu’un vagin trop visité. Ouais, ok, mais la Christina, rien que la Christina, c’est un argument qui se tient bien dans la main. Et ici elle est plutôt bien mise en valeur, faut avouer. A quels seins avouer se vouer ?...