Recyclage facile, caméos inutiles mais bon moment marrant et nerveux malgré tout.
Agréable moment de détente, d'autant plus comparé à l'infecte
Kung Fu Cyborg : Metallic Attraction et au non moins raté
Chinese Tall Story de l'ami Jeff Lau. Même si rien de véritablement accrocheur ne vient porter cette comédie d'action fantastique au rang de franche réussite incontournable, à l'image de sa célèbre
mouture précédente, le spectacle ici offert, forcément lourdingue quelque part, est le plus souvent joyeux, désinhibé et véhicule une fraîcheur particulièrement bienvenue tout en sachant carresser le nostalgique dans le bon sens du poil. Moyennant donc un cerveau débranché de toute attente scénaristique, le rythme soutenu de ce patchwork de débilités enjouées rappelle bien l'âge d'or HK. Les 30 premières minutes communicatives font vraiment plaisir à voir (on se croirait presque dans
Pandora's Box).
Tout n'est pas parfait pour autant loin de là. En particulier, une bonne vague de caméos inutiles au possible s'incrustent, jusqu'à desservir l'ensemble quand vient par exemple la énième réutilisation du trio Yuen Hua / Yuen Qiu / Bruce Leung, sommet de l'inutile affublé d'un panda hors-sujet, pas drôle et gratuit. La romance totalement ratée se fait malheureusement beaucoup plus insistante (aïe) la fin approchant, mais il faut bien dire que l'équipe s'éclate à vue d'oeil. Eric Tsang est au taquet par exemple, et les gags pleuvent en flot presque continu tout comme l'action assez généreuse, ce qui est assez rare en ces temps de vache maigre pour conseiller cette grosse machine au budget conséquent qui vaut aussi pour ses jolis costumes et ses décors imposants.
Intéressant mélange donc, d'un gros mixeur sans âme de références éparses qui n'oublie pas pour autant une chaleureuse idée du Fantasy Mo Lei Tau endiablé et sans limite de la belle époque, avec un Ronald Cheng plutôt bien à sa place notamment, ce qui ne semblait pas gagné d'avance, et des gags pachydermiques, vraiment drôles pour certains, comme on en a pas vu depuis longtemps.
Athena Chu apparaît quant à elle à peine 30 secondes en étant large alors qu'elle envahissait les affiches HK... Pas de pitié avec le spectateur amoureux là dessus.
bof
Les acteurs principaux n'ont pas le charisme qu'avait leur modèle...
Ronald essai de faire un Stephen Chow mais n'a pas son niveau comique, et Betty Sun en fait vraiment des tonnes mais n'a pas le charme que dégageait Athena Chu dans les moments romantiques.
En étant trop parodique, on n'arrive pas à apprécier pleinement le film sans voir les films auxquels il fait référence (n'ayant pas vu les Red Cliff, je pense que pas mal de gags m'ont échappés).
Sinon j'ai bien apprécié le petit jeux d'essayer de reconnaître les caméos, mais avec la tonne de caméos (qui sont parfois complètement grimmés), j'ai du en louper plein.
En tout cas, ce film m'a donner envie de revoir les 2 "Chinese Odyssey" et le "Chinese Odyssey 2002"
Ca fait plaisir de retrouver Jeff Lau en grande forme! 
Apres la semi deception Chinese Tall Story et surtout l'insupportable Kung Fu Cyborg / Metallic Attraction, je commencais a me mefier des nouveaux projets de Jeff Lau, visiblement decide a satisfaire un public le plus large possible quitte a mettre son exhuberance au rencard. Le film debute sur pas mal d'effets speciaux et un ton assez cartoon pas des plus engageant meme si les premiers gags commencent rapidement a fuser. Apres le premier 1/4 d'heure ca part vraiment fort quand Ronald Cheng va se retrouver au milieu d'un champ de bataille avec un bebe sur les bras, pour ne plus s'arreter jusqu'au generique de fin. Plus de la moitie du film sera centree sur la parodie des 3 Royaumes de John Woo. On y croise un festival de tetes connues. La parodie de Kung Fu Hustle sent un peu le rechauffe vu l'exploitation intensive qui a ete faite sur le couple Yuen Qiu / Yuen Wah ces dernieres annees, mais reste efficace car remixe avec du Kung Fu Panda. Au final, le film est un festival de gags et de clins d'oeil. Pas aussi barre qu'un Eagle Shooting Heroes, mais nettement plus accessible quant a ses references.
