Ghost Dog | 0.5 | Comélodie cata |
Avec cette histoire d’amourette adolescente, les gags les plus éculés, les rebondissements les plus téléphonés et les situations les plus larmoyantes s’imposent de la façon la plus atterrante possible. Citons tout de suite quelques exemples bien choisis pour donner une idée de ce que l’on a sous la main :
- Un jeune garçon lance des noix de cocos dans des bidons vides empilés les uns sur les autres. La première atteint sa cible. Content de lui, il tente un nouveau jet, qui parvient également dans le bidon. Mais au troisième coup, boum badaboum, tous les bidons tombent à son grand désespoir, et il doit, devant les gros yeux du paysan du coin, tout remettre en place ! Ha ha ha !
- La fine équipe de bizuteurs qui se charge d’accueillir le pauvre Min (en l’occurrence un gros, un intello à lunettes et un rouleur de mécanique – non non, c’est tout sauf un cliché), conçoit un stratagème pour l’humilier : en passant par la porte, Min va raccrocher un fil de nylon qui va enclencher une réaction en chaîne et aboutir à ce qu’un gros paquet de farine lui tombe sur la tête. Mais ça ne marche pas comme prévu, alors le rouleur de mécanique teste lui-même le dispositif, et c’est lui qui se prend toute la farine ! Hi hi hi !
- Min est amoureux de Fang, Fang est amoureuse de Ming, mais Fang a une tumeur au cerveau ! Noooooon !!
Pas grand-chose à rajouter après ça, d’autant que la mise en scène est d’une mollesse confondante, que le rythme se traîne lamentablement et que l’interprétation est plus que vaseuse. Ce n’est en tout cas pas avec de tels films, à peine dignes d’une série TV du mercredi après-midi, que la production thaï parviendra à se faire une solide réputation sur le marché mondial…