Ultra efficace: Chang Cheh et Hark à la production. Normal.
Si il est évident que Just Heroes n'arrive pas à la cheville d'un The Killer, on peut très bien le classer dans la même famille, celle où les gunfights s'installent au fur et à mesure que le film avance, côtoyant d'innombrables passages à vide pourtant savoureux. C'est paradoxal puisque le métrage de John Woo s'axe d'avantage sur les séquences de discussion, importantes, créant le récit. La dynamique d'ensemble ne se voit pas pour autant cassée par les discussions/flash-back et les purs moments de nostalgie illustrant l'ensemble (avec classe) puisqu'ils sont filmés avec un charme fou, où les ralentis et les travellings font décidément bon ménage. John Woo avait cette particularité de rendre une scène banale en un moment d'une grande beauté tout simplement grâce au sens de l'esthétique pointu, sans pour autant tomber dans l'esbroufe visuelle et dieu merci.
Alors de quoi est fait ce Just Heroes, quasiment inconnu au bataillon quand on cite John Woo? Il est fait tout d'abord d'un casting à tomber : Danny Lee et David Chiang se partagent la vedette dans la peau de deux frères de sang dont les chemins se sont séparés. Il y a aussi Stephen Chow déjà admirable, le survivant Chen Kuan-tai ou encore Ti Lung filmé uniquement quelques instants. Ca sent bon la la Shaw Brothers tout ça, et il m'a tout de même fallut quelques minutes avant de reconnaître ce satané David Chiang dans la peau d'un pêcheur qui ne s'est pourtant pas retiré totalement du métier de gangster. L'occasion était trop belle pour John Woo de pondre quelque chose de bon et heureusement l'ensemble tient vraiment la route. Scindé en trois parties cohérentes, les amateurs de gunfights devront s'armer de patience puisqu'il faudra attendre bien 45 minutes avant de voir débouler la seconde salve d'affrontements, après une introduction épatante de fluidité.
Ceci dit, cette longue attente est comblée par une intrigue intéressante à suivre où les complots se manifestent par des bandes audio douteuses, où chaque personne dispose d'un passé bien établit, où il est aussi question de dépendance à l'alcool avec cette mise à mort longue et douloureuse d'une jeune femme, tout ceci débouchant à quelque chose de finalement très cohérent, qui plus est emmené par un twist final bien foutu. Avec un casting de cinglé regroupant quelques grandes figures de la Shaw Brothers, Just Heroes est une surprise méconnue du génial cinéaste. Comment pouvait-il en être autrement avec une telle équipe composée de Woo à la réalisation, Tsui Hark et Chang Cheh à la production, James Wong à la musique, Ni Kuang au scénario (qui a participé à l'écriture de tout un tas de classiques HK) et j'en passe? Procurez vous pendant il en est encore temps cet excellent métrage disponible en coffret HK avec le tout aussi géant Les Associés. Une bien belle cuve dans le plus pur style John Woo du début des années 90.
Esthétique : 3.75/5 - Jamais je ne me lasserai de ces travellings et ralentis illustrant chaque scène, violente ou pas.
Musique : 4.25/5 - Idem pour les instru' typiques de maître Wong...quel bonheur...et cette chanson en générique!
Interprétation : 4.25/5 - Les Héros ne sont pas morts. Et ils le prouvent.
Scénario : 3.5/5 - Scénario un peu confus, mais un ensemble qui se suit avec intérêt.
L'un des films les plus méconnus de John Woo. Un très bon polar de genre, violent et très noir.
Juste après l'immense succès qu'il a connu avec The Killer, Woo décide de co-réaliser
avec Wu Ma (mais aussi Danny Lee et
David Chiang paraît-il) ce Just Heroes, un film de gangsters très sombre
et très pessimiste qui porte indéniablement sa patte. On en a d'ailleurs la
preuve après seulement 10 secondes, avec une magistrale fusillade que l'on
regarde pourtant d'un oeil distrait puisqu'on ne connait aucun des protagonistes
qui s'entretuent ! Mais lorsque l'histoire se met en place, on est vite happé:
le scénario est captivant bien que classique (voir ci-dessus), et il est
non seulement bien raconté, mais aussi très crédible, puisqu'on s'imagine
très bien tout ce beau monde s'étriper pour cette place de rêve à conquérir.
Face à cet univers masculin violent, les femmes n'ont pas leur place, et comme
elles incarnent par définition la douceur et la sagesse, elles sont condamnées
à être malheureuses, voire à craquer complètement ("je ne suis qu'une femme
ordinaire, j'aspire juste à une vie tranquille").
Pour ce qui est des gunfights, ils sont encore nombreux et plutôt maîtrisés,
même s'ils n'arrivent bien sûr pas à la cheville de chefs-d'oeuvre
tels que A Toute Epreuve ou The Killer. Woo se permet surtout de faire un clin d'oeil à ...
lui-même dans le gunfight final (c'est gonflé quand même!)
lorsqu'un personnage affirme qu'il va faire comme Chow
Yun-Fat dans Le Syndicat du Crime et planquer
des flingues dans des pots de fleurs. Sauf qu'aucun flingue n'est chargé...
Au final, un très bon film de genre qui gagne beaucoup à être
vu et reconnu.
Un John Woo ? Impossible !
Et j'en veux pour preuve le rechargement d'un flingue en gros plan, comment maître Woo a t-il pu laisser passer ça ?!
Blague à part, c'est du solide dans le genre, avec tout ce qu'il faut de relations tendues entre mafieux (sans oublier le sort réservé à leurs femmes) et de scènes d'action bien nerveuses et très plaisamment sur-chorégraphiées "à l'hk".
Et que dire du casting exceptionnel : les fans de Chang Cheh ("Just Heroes" a été un projet destiné à financer la retraite de ce dernier), John Woo et de polar hk "risque" de jubiler.
De Stephen Chow également, ici personnage important fort convaincant dans un registre purement dramatique.
20 septembre 2020
par
A-b-a
Tourné la même année que The Killer et possédant un casting de rêve, avec de vieilles gueules de la shaw brothers et un Stephen Chow tout jeune, ainsi qu'un Danny Lee pour une fois dans la peau d'un truand, Just Heroes est un polar sombre et solide, avec des personnages attachants et bien écrits, ainsi qu'une intrigue posée qui prend son temps pour poser ses bases et son univers.
On se demande un bon moment qui est le traitre, et le film fonctionne bien sur cette notion de suspens et de doutes, de complots et de personnages meurtris.
Les gunfights sont violents et bien chorégraphiés, dans le plus pur style Woo; très fluides et intenses.
Film un peu méconnu, Just Heroes est une oeuvre sombre et violente à découvrir.
Certes un polar correct mais il y a tellement mieux dans sa filmographie... à réserver au fan uniquement.
Malgré quelques gunfights et une réalisation typique de Woo, qu'est-ce que je me suis ennuyé devant ce film. Le scénario ne m'a pas vraiment captivé, je ne suis jamais rentré dedans. Ca manque de personnage charismatique même si effectivement il y a une réelle volonté de ne pas magnifier la mafia. Sympa qand même d'être réveillé par un excellent gun-fight final de quasiment 10 minutes, qui m'a surtout donné envie de revoir ses autres films.
24 novembre 2009
par
Hotsu
Les héros ont la gâchette facile
Tout en bouclant
The Killer, l'un de ses chefs-d'œuvre définitifs, John Woo démarrait la mise en chantier de ce polar en guise d'adieu à Chang Cheh, un grand maître de la Shaw Brothers, ici crédité en tant que producteur exécutif. Ce dernier étant par ailleurs criblé de dettes – accumulation d'échecs commerciaux oblige –, le film visait également à les éponger. Ne restait plus qu'à attribuer la vedette à plusieurs comédiens spécialisés dans le cinéma d'arts martiaux des années 60-70, dont Chen Kuan Tai et David Chiang, et dans des rôles plus accessoires, Ti Lung, Ku Feng, Lo Lieh, Philip Ko ou encore Cheng Lui. Une belle brochette de vétérans aux silhouettes vieillissantes mais toujours en grande forme, au service d'une série B pleine de charme et de fureur sanglante en mesure de séduire les inconditionnels du cinéma d'action HK old-school faute d'équivaloir certaines références dans le genre telles que
The Killer,
Hard Boiled et même le premier volet du
Syndicat du Crime. Le défaut majeur de
Just Heroes réside dans ses nombreuses plages sentimentales parfois envahissantes, qui souffrent de stéréotypes lourds comme une enclume (interprétation souvent caricaturale et musique au saxo insupportable de ringardise) et nuisent légèrement à la fluidité de l'action. Au rang des faiblesses, on mentionnera encore la scène du jeune apprenti-pêcheur planquant des flingues derrière des pots de fleurs pour faire comme dans
Le Syndicat du Crime, auto-référence des plus maladroite et qui arrive comme un cheveu sur la soupe en plein milieu de séquences de gunfights tragiques et ultra-violentes. Passé les quelques mauvais points susmentionnés, ce polar nous procure un plaisir coupable et bénéficie d'avantages de tailles inhérents à toute bonne réalisation de John Woo, à savoir une mise en scène soignée – superbes travellings, photo chaleureuse et montage très efficace –, des acteurs aux personnages attachants (David Chiang en particulier), une histoire riche en émotions ainsi que des gunfights mémorables. Si l'intrigue de
Just Heroes laisse régulièrement le champ libre à des passages mélodramatiques hélas moins maîtrisés que ceux d'un
Bullet in the Head ou d'un
The Killer, elle n'est pas non plus avare en scènes de fusillades barbares, spectaculaires et surtout fort jouissives: les coups de feu, effusions de sang et corps troués par les impacts de balles affluent devant nos yeux selon la tradition du genre et de l'époque, atteignant leur paroxysme lors de la grande tuerie finale. Quel régal de jeu de massacre ! Bilan: des papys de la Shaw Brothers dans un polar HK ultra-violent et mélancolique, aussi bancal que franchement prenant. À voir obligatoirement pour tout fan de John Woo et du cinéma hongkongais en général, quand bien même on demeure loin des plus grandioses épopées pétaradantes du cinéaste.
UN FILM DIFFERENT DANS LA FILMOGRAPHIE DE JOHN WOO
Considéré comme une totale réussite ou au contraire comme oeuvre surestimée, Just Heroes m'a plutôt paru être un film différent dans la cinématographie hong-kongaise de John Woo. En effet, tout ici semble plus posé qu'à l'"ordinaire" dans le sens où l'intrigue semble ici primer sur l'action. John Woo a ici préféré mettre en valeur l'univers noir, mystérieux, fascinant et sans concession des Traides avec les valeurs, les trahisons, et toutes les contradictions que l'on peut y associer. Porté par un casting certes vieillissant mais toujours performant et par un scénario qui conserve habilement le suspense jusqu'au bout de l'intrigue, Just Heroes reste peut-être trop avare de scènes de gunfights survitaminées auxquelles nous sommes tant habitués mais propose un mélange de drame et d'action plaisant et divertissant.
Le dernier hommage a Chang Cheh
Cette fois c’est presque une saga mafieuse a la quelle John Woo nous invite. Pourtant tous les thèmes du maître sont encor la. Des acteur mythique de l’époque de la Shaw, les acteurs fétiche de chang cheh.
seul cheveux dans la soupe, le jeune garcon qui fais de l'humour
Pour les amateurs du genre
Just Heroes est un film hommage à Chang Cheh qui était en fin de carrière (Woo fut son assistant sur 4 films) et les recettes de ce film qui devait revenir à ce réalisateur pour sa retraite, furent données ensuite à des étudiants en cinéma.
Donc pour cet hommage, nombreux acteurs ont répondu présent, dont Danny Lee et Chen Kuen-tai (très charismatique dans son rôle) qui sont excellents, et beaucoup d'anciennes stars de la Shaw Brothers.
Comme dans beaucoup de films de Woo, il est question d'amitié, de loyauté, thèmes très souvent abordés par le réalisateur, il y a aussi des gun fights, mais pas d'aussi bonne qualité que les Syncat du crime et The Killer, tourné avant.
Il y a en plus quelques clins d'oeil, comme le jeune qui se prend pour Chow Yun Fat, mais justement, le film se prend au sérieux par moment, et pas du tout à d'autres, et çà ne fonctionne pas, ou mal tout du moins.
Mais voilà, il manque un je ne sais quoi...on accroche pas vraiment, le film n'est pas si bien filmé que çà.
Une femme au milieu de tous ces mafieux, un rôle féminin qui n'apporte quasiment rien au film, et qui justement aurait pu être plus exploité ! Qu'elle soit présente ou non ne change rien à l'intrigue, et en fait, ces passages semblent combler un vide dans le film, c'est bien dommage, mais peut être que justement, c'est voulu : l'amitié passe avant entre les deux 'rivaux', et renforce la difficulté des relations entre ces hommes.
Bref, je pense que ce film plait/plaira aux amateurs, et qu'il est sauvé en partie grâce à ses acteurs principaux.
à voir
un bon polar, assez brut dans la forme, une photo bien laide le plus souvent (ça c'est balot), une histoire sans grande originalité mais bien menée, des acteurs tous satisfaisant, des gunfights pas très stylés mais efficaces. non vraiment il n'y a que la photo qui rebute, sinon c'est un bon film de mafia avec des thèmes Woo-esques habituels.
Un très bon divertissement
Sans renouveler le genre et sans être un film culte, just heroes est très bon film qu'on ne se lasse pas de regarder. Tous les ingrédients pour en faire un honnête divertissement sont présents: de bons acteurs (particulièrement Danny Lee et David Chiang), de très bonnes scènes d'action et surtout un étonnant suspense, qui selon moi est l'intêret principal du film.
Un film à découvrir ou à redécouvrir donc.
Un des meilleurs films de Woo, injustement méconnu.
Rien à dire, tous les ingrédients d'un excellent polar sont réunis dans ce très bon film.
je ne trouve pas que ce soit un sous syndicat du crime. Il sait s'en differencier intelligemment.
Meme s'il est vrai que ce film est un peu un mix de ses differents autres films de Woo (cf la fin... la derniere cavalerie... ça se ressemble un peu, non?). Les themes sont en gros les memes que d'habitue (trahison, amities déçues...) la trame est intelligemment menée, on se demande vraiment qui est le meurtrier. Les acteurs sont bons... mention speciale pour David Chiang, qui a un charisme énorme, comme son vieux compère Ti Lung.
C'est un vrai polar, avec une intrigue bien menée, on s'attache aux personnages et le tout est bien mené. SPOILER: par contre j'ai été déçu par le retournement final, par pour le retournement en lui même, mais plutôt parce que le bad guy était quelqu'un de très compréhensif, qui souffrait et vraiment humain et là il devient un monstre insensible aux répliques grotesques (la VF n'aide pas j'imagine, mais bon l'entendre répéter toutes les 2 répliques : " c'est moi le chef! ouais chuis le boss..." ça détruis un peu le personnage pour moi) Si le final avait été plus creusé au niveau de la psychologie des personnages, ç'aurait été encore mieux. Mais un très bon film quand même.
A noter qu'il y a un grand nombre de points communs avec "la dernière chevalerie" toujours de Woo. Pas au point de dire que c'est un remake moderne, mais c'est peut être un peu la façon de Mr Woo de montrer que ce film a marqué sa carrière.... En tout cas, il ne faut pas dénigrer ce film, il vaut bien mieux que tous les films US de Woo, et même que le "syndicat du crime 2" je trouve.
John Woo ne veut plus magnifier la mafia. C'est pourquoi il nous décrit dans ce film au titre tristement ironique (Just Heroes) ses aspects les plus sombres et les plus obscurs. Bye bye les sublimes héros chevaleresques dépeints dans ses films précédents, bonjour l'hypocrisie, la laideur et la cupidité de l'être humain. Un retour sur Terre et un recadrage, indispensable.
NOIR, VIOLENT ET SUPERBE
J.WOO montre encore une fois qu'il sait réaliser de grand films. Just Heroes en fait sans aucun doute parti. Mention spéciale à D.LEE qui livre ici une interprétation superbe. (comme à son habitude)
Un très bon polar
On m'avait dit que Just Heroes était un sous-syndicat du crime mais j'ai trouvé qu'il n'y avait aucune ressemblance avec le syndicat du crime! En tout cas les gunfights sont toujours aussi bons! et oui c'est John WOo! Le film est très noir mais très bien!
Un Woo mineur un peu surestimé.
Réalisé a peu près en même temps que "The killer" ,Just heroes parait vraiment mineur face a des monuments comme les 2 premiers "Better tomorrow" ,"Une balle dans la tête" ou "The killer"...Mais ce n' est pas un mauvais film ,c' est une pure commande que l' on pourrait qualifier de "moyen", le scenario est assez faible bien que les influences Shakespeariennes chères a Woo y sioent présentes (moins que dans "Bullet in the head" quand même !!!), on a du mal a accrocher a cette histoire qui manque sérieusement de héros charismatique ,de personnage inoubliable comme l'est Jeff dans "The killer", Mark dans "Le syndicat du crime" ou bien les 3 amis de "une balle dans la tête" et le "Tequila" de "Hard boiled".
Même si Just heroes présente quelques scènes tragiques ,on est loin ,trés loin de l' émotion triste qui parcourt les chefs d' oeuvre du maître.
Le film vaut essentiellement pour ses gunfights ,surtout le final apocalyptique approchant les 10 minutes de tuerie infernale...Hélas plombée par des dialogues autoréférentiels du genre :"Oh, on dirait le syndicat du crime ,je vais faire comme Chow Yun Fat !"
Just heroes est donc un Woo mineur qui ,heureusement nous présente de trés bonnes fusillades...Sympa mais pas indipensable.
tres bon film de woo
film que j'ai découvert il y a quelques jours just heroes est un tres bon polar avec un tres tres bon david chiang et danny lee egal a lui meme bon scenario super gunfights du tres bon john woo.jeff
Vous ne l'avez pas vu ? Mais qu'est ce que vous attendez !!
Si il y a bien un film qui a été trop longtemps sous-estimé c'est bien celui-là. Pour quelles raisons ? Alors là aucune idée car le résultat est excellent.
D'abord rappelons qu'il y a un casting de choc, comme si l'absence de Chow Yun-fat était grave et qu'il fallait plus qu'équilibrer la balance. Par contre ce que ne savaient pas encore les gens à cette époque c'est que Chow Sing-chi allait devenir le king de la comédie. Et ils n'avaient pas de raisons de le prévoir car il est tout bonnement très crédible dans ce rôle dramatique (rappelons quand même que sa voix était doublée dans ce film). Et oui, rendez-vous à l'évidence, Chow Sing-chi sait tout faire et est donc le meilleur acteur de l'ex-colonie britannique!
Quant aux gunfights, ils sont dignes des meilleurs John Woo au niveau de la chorégraphie. Le rôle du gamin qui se la joue A better tomorrow est par contre un vrai parasite dans ce film, il va même jusqu'à nous gacher certains gunfights par des gags nuls. On dirait qu'ils l'ont mis là juste pour se donner bonne conscience du style "ne faites pas ça"...
J'en passe et des meilleurs car de toutes façons vous n'avez aucune raison de ne pas courrir le louer tout de suite...
Un tres bon polar noir et violent qui gagne a etre connu.
Film meconnu Just Heroes n'a pourtant rien a envier vis a vis de ses grands freres tel le Syndicat du crime ou The Killer.
L'histoire est taillée sur mesure pour John Woo avec ses amis qui s'aiment se dechirent, avec une succesion trop lourde pour les epaules pourtant large des heros, avec son lot de vangeance et de victime innocentes . Une fois de plus les personnages sont bien ecrit etcredibles.
LEs nombreux Gunfights qui jallonent le film sont typiquement wooiens avec leur choregraphie imprssionnante, leur intensite emmotionnelle forte et la virtuosite des realisateurs. A noter l'hommage humoristiquement-egocentrique que ce fait Woo lors de la scene finale.
Un petit reproche est a emmettre vis a vis de certains ralentis dans les scenes ou les heros se saluent, cela fait un peu trop pub manpower et donc un peu pompeux.
LE film ne peut pas se loupe si on aime John Woo ou tout simplement les polars.