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3.66/5
Just one look
les avis de Cinemasie
7 critiques: 4.04/5
vos avis
26 critiques: 3.72/5
Plutôt deux fois qu'une...
Merci François. Si si. Si ce dernier ne m'avait prêté ce que je considérais, à priori (pas bon les à priori, pas bon du tout), comme un film rose bonbon gnangnan servant surtout à mettre sur orbite cinématographique les Twins, je serai passé à côté d'une trés bonne comédie romantico-dramatique. Comme quoi il est toujours temps de changer d'avis et seul les idiots ne le font pas. Conclusion ? Je suis loin d'être un idiot !
Alors bien entendu que Just One Look fonctionne comme un véhicule pour des (fausses) jumelles qui ne s'en tirent pas trop mal finalement, même si on est loin d'une grande performance. Mais ces dernières ne desservent jamais un scénario jouant aussi bien sur la nostalgie d'une époque que sur un canevas, plus classique, de légère comédie romantique. Et puis quel plaisir de voir, en toile de fond, tout un pan du cinéma de genre HK exploité de façon intelligente et sensible, sans tomber dans la parodie, mais avec la distance nécessaire pour doubler le sentiment de nostalgie d'une ambiance humoristique. Ne serait-ce que pour cet aspect du film les amateurs de tatanes de l'époque glorieuse des 70's se doivent d'y jeter au moins un regard.
Mais il y a plus. L'interprétation d'un Shawn Yu qui joue juste, couplée à celle d'un Anthony Wong qui passe avec une facilité "je m'en foutiste", mais efficace, d'un rôle de rigolo à celui d'une figure complètement dramatique. Une gallerie de personnages auquels on s'attache en grande partie grâce à la justesse de la mise en scène (qui n'est pas si fouillie que ça). Trois, quatre scènes qui sortent particulièrement du lot en "capitalisant" sur l'attachement développé envers certains personnages. Une scène de combat entre Shawn Yu et Anthony Wong qui restera gravé dans les mémoires non pas pour ses qualités chorégraphiques ou technique, mais par l'intensité de sa dramaturgie qui fait vraiment honneur au genre qu'elle cite. Une autre scène à faire pleurer à chaude larme le plus "viril" des papa et qui élève définitivement le film au niveau d'une oeuvre...
Pour tout dire, même le plan final qui met en avant une actrice dont je ne raffole pas particulièrement, m'a convaincu des qualités de Riley YIP. J'en redemande !
08 juillet 2003
par
Astec
un vrai regard
Le synopsis du film pourrait faire fuir pas mal de monde, mais la véritable trame du film n'est pas portée par le scénario, c'est du fond de chaque personnage que surgit ce regard porté sur la vie. Il suffit de voir les 5 premières minutes du film pour comprendre que Riley Yip a quelque chose à faire passer. Et c'est avant tout les hommes qui sont le vecteur cette vision, Shawn Yu et Anthony Wong sont tout simplement stupéfiants de simplicité et de d'humanité. La psychologie des personnages féminins n'est pas aussi élaborée, mais les Twins s'en tirent plus que bien.
Un film trés personnel et touchant sur le sens de la vie qui ne peut laisser indifférent.
13 septembre 2003
par
jeffy
Un film peu fouilli, mais qui fait mouche à plusieurs niveaux
Riley Yip nous avait déjà impressionné avec son Metade Fumaca, qui présentait une belle galerie de personnage et déjà un joli côté nostalgique. Mais il nous avait également déçu avec l'ultra-convenu Lavender. Le voici de retour dans les bons rails avec un film moins bon que Metade, mais rempli de très bonnes choses.
L'intérêt principal provient ici du regard très tendre porté sur une époque. Même sans avoir pu la vivre, les fans des vieux wu xia-pian et kung-fu seront probablement ravis par plusieurs passages, et par l'ambiance en général. Il règne notamment dans le film la même naïveté que dans les vieux films, avec ses amourettes très fleur bleue. On peut tout de même reprocher au scénario de ne pas vraiment proposer d'intrigue impliquante. Just One Look est plus un film d'ambiance et de scénettes, sans aucun vrai enjeu, un simple témoignage sur la vie d'une communauté à cette époque, plutôt fourre-tout avec ses changements de tons, mais d'autant plus imprévisible et riche.
Cette richesse provient essentiellement de la multiplication des personnages. Même si c'est Shawn Yu le personnage principal du film, il se révèle finalement n'être qu'un fil conducteur entre tous les personnages, tous suffisamment écrits pour apporter un petit quelque chose au film. Hélas, cette profusion n'est pas aussi bien gérée qu'on l'aurait souhaité, et entraîne un certain manque de cohérence, défaut principal du film. On se délectera tout de même du personnage du maître du kung-fu qui critique tous les films de kung-fu mais va tous les voir, et surtout d'un Anthony Wong tout simplement génial comme à son habitude. Il hérite du plus beau rôle du film, et en fait très bel usage, pour finir sur une magnifique dernière scène sur la plage. Rien que pour son interprétation, le film mérite le déplacement.
Le reste du casting n'est pas forcément en reste, et on peut souligner la bonne tenue des jeunes, ce qui n'est sûrement pas acquis de nos jours à Hong-Kong. On savait déjà que les Twins n'étaient pas mauvaises du tout face à la caméra, et elles le confirment ici. Quant aux deux jeunes acteurs, ils se montrent eux aussi très satisfaisants, notamment Shawn Yu. Rien de génial non plus, mais aucun de ces quatres jeunes ne se montrent hiritant, c'est déjà pas mal (Eason, prends en de la graine...).
Au niveau mise en scène, rien de franchement original, mais une très belle photographie et une réalisation de bon goût. On peut regretter le montage un peu haché des scènes de combat (il faut dire que Anthony Wong / Shawn Yu, ce n'est pas Jet Li / Donnie Yen non plus...), mais autrement c'est du travail soigné. Henry Lai signe également une bande originale parfaitement dans le ton et éminement sympathique.
En conclusion, voici un melting-pot manquant sûrement de cohérence, mais qui sait faire mouche à plusieurs niveaux, en se montrant à la fois drôle (les classiques détournés avec les personnages du film, il fallait y penser...) et émouvant (merci Anthony), gentiment moqueur mais jamais cynique (les acolytes d'Anthony, quels masters en kung-fu...). Et puis un film qui parle de Boxer from Shantung, One Armed-Swordsman, Fist of Fury et qui montre Brigitte Lin à 20 ans peut-il être mauvais? Absolument pas!
Tentant de me faire une partie de la filmographie des Twins, en choisissant volontairement ceux qui ont a priori été le plus aimé par les spectateur, je tombe sur ce film ayant un joli et étant estampillé comédie ; donc je m'attends par voix de conséquent à rire un bon coup. Finalement, les gags se font très rare et à part Anthony Wong qui se prend une pierre tout le temps quand on ne s'y attend pas (ce qui est très amusant d'ailleurs), on voit difficillement les gags émerger au milieu de l'histoire romantique. Par contre cette romance est très bien réalisée, bien mise en avant dans le contexte historique et culturel des années 70 au milieu de la jeunesse bercée par les films de Bruce Lee et Chang Cheh. Le scénario n'en fait pas trop même si on peut regretter un final un peu long et pas aussi intéressant que tout le film, et tout reste très réaliste dans le déroulement. Les acteurs sont bons et je commence vraiment à changer d'avis sur Charlene Choi qui m'agaćait jusque là dans les films mais qui obtient ici un rôle plus sérieux et qui montre enfin un vrai talent (même si certains points dramatiques resteraient à améliorer), et Gillian Cheung est encore très attachante dans ce rôle de "fantôme". Bref, une bonne comédie plus orientée sur une romance, et aussi de belles musique bien trouvées.
Comédie sentimentale bien vue
On part tout d’abord sur une chronique douce amère à la Cinema Paradiso, plongée dans la banlieue rurale du Hong-Kong des années 70 baigné par les films de Chang Cheh et Bruce Lee, avec des gags qui font mouche et une galerie de personnages croustillants : des twins toujours sobres et justes tout comme les 2 jeunes acteurs qui leur donnent la réplique, un professeur d’arts martiaux révolté par les erreurs parsemant les nouveautés ciné mais qui s’y rend pourtant en cachette, et surtout un Anthony Wong hilarant avec les plaies aux visages qu’il arbore depuis plus de 10 ans à cause d’une vengeance au lance-pierre. On bifurque ensuite vers une comédie sentimentale à 4, jamais gnan-gnan mais au contraire sensible et plein d’espoir, à l’image de ce magnifique caméo final sur un balcon. Avec Just One Look, Riley Yip signe un film séduisant qui sort des sentiers battus.
Touchant de simplicité.
Une histoire intemporelle servie par des acteurs inspirés, Just one look surpasse bien des comédies romantiques coréénnes et ressucite quelque peu le genre à HK.à noter une bande originale remarquable.
Sympa, juste, montre la vie hongkongaise sur les petites îles dans les années 70.
Vraiment bien aimé.
07 janvier 2011
par
A-Lai
cool!
une comédie sans grande envergure malgré le casting, entendez par là que le film reste très simple et sans prétention. JUST ONE LOOK mélange comique et sentiments, le tout étant léger, frais, et se déroulant avec fluidité.
au chapitre comique Anthony WONG y est pour beaucoup, son personnage est vraiment bon, Eric KOT (personne n'en a parlé, il est même pas crédité sur la fiche!?!!) est pas mal non plus en prof de kung fu (et fan de cinéma).
au registre sentimental, ce n'est jamais grave ou profond mais il y a un petit quelque chose, une ambiance crée par ce côté rétro, bref c'est vraiment plaisant, d'autant plus que vu le casting (pour la partie "jeune"), on aurait pu s'attendre à du bien niaiseux/teenmovie/jeu d'acteur bidon. que nenni, ici tout est finalement assez retenu, juste et ça colle bien au film.
allez, JUST ONE LOOK n'est pas un chef d'oeuvre, mais, comme METADE FUMACA dans un autre registre, c'est un très bon petit film, qui plaira surement au plus grand nombre. tentez le, et vous passerez un agréable moment.
Rafraîchissant comme une brise en été
C'est peut-être le côté rétro qui fait que ce film respire le bonheur; même la scène où les deux "bandes rivales" se bagarrent est filmé de façon délibérément désuette qui prête plus à sourire qu'à dramatiser.
Servi par de bon acteur tout en sobiété (pour une fois c'est pas le 'Twins Show'), des personnages bien écrit et avec une histoire assez originale (pas tout à fait le '... et ils vécurent heureux...' resevi dans la plupart des romances).
Pas un chef d'oeuvre inoubliable, mais un film qui nous fait passé un très agréable moment.
Il serait difficile de formuler quelconque reproche à Riley Yip, tant son film est susceptible de remporter l'adhésion à tous les niveaux. Car "Just one look" ne consiste pas en une succession de scènettes comiques sans intérêt : il forme un vrai film de cinéma élevant le genre dans une autre dimension, faisant au passage bon usage des influences évoquées au cours du récit, auxquelles il reprend subtilement la structure.
Simple, beau... vrai
Quel hommage au cinéma de Hong Kong, et à la jeunesse pourrait être plus beau? Comment ne pas se retrouver dans ces jeunes qui découvrent un cinéma qui allait révolutionner une époque? Même si les gens de ma génération n'ont pas eu la chance de découvrir les films qui ont bouleverser leur vie, c'est la même émotion que nous vivions, surpris et émerveillés devant chaque nouveau film, une sensation qu'aujourd'hui encore j'éprouve devant des oeuvres telles que celle-ci.
Les histoires d'amour elles mêmes prennent tout leur sens dans les films de l'époque. Elles sont très bien traitées, avec suffisament de pudeur et de naïveté pour les rendre touchantes, sans tomber dans la niaiserie. D'ailleurs, l'autre grande force du scénario, c'est de créer des relations tangibles entre les personnages, des relations vraies, et des sentiments universels. Comment ne pas être ému par l'amitié entre les deux garçons, par le prof de kung fu, les 2 filles, ou les relations père/fils? A ce titre, les comédiens donnent le meilleur d'eux mêmes, et leur prestation sont toutes très justes.
Sam Lee, dans son peu d'apparition campe un père suffisamment présent pour que sa disparition nous touche autant que le petit garçon (qui joue très bien), Anthony wong est merveilleux, Shawn Yu et Wong You Nam tout à fait dans leur rôle, Gillian est magnifique de grâce et d'innocence, Charlene joue très bien aussi (surtout comparé à Twins effect), mais a le rôle le plus ingrat car le moins approfondi. Les paysages naturels d'une beauté et d'une simplicité agréable nous rappellent que l'émotion trouve sa source dans ce qu'il y a de plus simple (les Matrix et consort avec tous leurs SFx et leur sois disant message humain peuvent aller se rhabiller) et contribuent beaucoup à l'atmosphère nostalgique du film.
A noter la musique très réussie de Henry Lai qui accompagne le film sans s'imposer, et finit de nous emporter dans ce voyage magique. Un film qui nous transporte du début à la fin, qui nous émeut, et même nous surprend, car qui dit "vrai" dit "pas forcément ce qu'on attendait", et qui ne peut que toucher. A voir absolument (merci Iron ;) )
Une petite comédie dramatique certes sympatique mais finalement très dispensable
D'emblée, Riley Yip prend le parti d'axer son "Just One Look" sur un certain cinéma d'avant le gouffre artistique (comme dirait un certain autre singe...). En cela, il joue adroitement sur une vague de nostalgie coïncidant avec le retour aux (grands et petits) écrans de grandes stars de l'époque (Cheng Pei Pei, Ti Lung & Co) et de la ressortie tout à fait opinée de nombreuses oeuvres d'un grand studio de l'époque.
Alors d'une part, ces références sont un des bons cotés du film et un argument de poids pour le cinéphile nostalgique et/ou gourmands de ces choses (ma première réflexion personnelle à ce sujet devant les critiques avantageuses précédentes fut d'ailleurs : "Miam !"). Mais en même temps, ça me parait maintenant n'être qu'un argument de plus (tout à fait dans la mode qui plus est... mais après tout, pourquoi pas). Car le principal problème du film selon moi, c'est qu'il semble essentiellement fait de cela : des arguments plutôt qu'un propos. En soi, je veux bien qu'un "propos" ne soit pas forcément nécessaire pour proposer un bon film, mais encore ne faudrait-il pas tenter de remplir vainement ce faux-vide par des arguments purement accessoires. Cela est encore plus évident quand on s'attache aux 4 pop-idoles du casting qui m'ont essentiellement donné l'impression de jouer dans un clip à rallonge, chacun calé sur un semblant de jeu et faisant des mines plus ou moins inspirées (ce qui passe sur un MTV de 3'15, tout charmant mimi que ce soit, n'amène pas grand'chose sur un film de 100'). Franchement, si il n'y avait pas eut Antony Wong pour contre-balancer (quel personnage et quel acteur !), "Just one look" n'aurait pas valu grand chose de ce coté (et après tout, ça n'aurait peut-être pas été un mal pour l'équilibre globale de l'affaire...).
Après, je concède que l'histoire est assez sympa dans son déroulement, emprunte d'une fraîcheur certaine et pleine de bonnes idées (arf, le coup de la pierre dans la tronche tous les soirs !... et le magnifique combat fantastique entre Anthony Wong et Shawn Yu, autre belle référence...). Mais au final, je trouve le métrage particulièrement "plombé" par un casting bien trop "léger" (disons que la délicatesse et la fraîcheur au cinéma, ce n'est pas qu'une question de nature). Et en repensant au magnifique
Metade Fumaca du même Riley Yip, un film tout autant basé sur une certaine référence au passé et employant également une pop-star (Nicolas Tze) dans un rôle de premier plan, je ne peux m'empêcher de ressentir une impression de gâchis devant ce "Just one look".
Enfin, tout ça pour dire qu'après les critiques dithyrambiques que j'avais lu sur le film, j'ai vraiment trés modérément accroché. Ca m'a diverti 1h40 mais j'ai finalement trouvé cela assez vain.
Et je résumerais par ceci : une petite histoire qui ne pousse pas beaucoup plus loin que son simple récit, malheureusement inégale et desservie par un quatuor de pop-stars trop tôt exploités.