Un bijou de pureté. Beau voir même bienfaisant.
Finalement, la petite fiction du film n'est qu'un conte accessoire pour mieux nous exposer la vie nomade de cette magnifique famille d'un autre temps. En ce sens, le fait qu'il ne se passe pas grand chose n'est clairement pas un problème tant chaque scène du quotidien forme au final une superbe suite de beaux instants, d'images et de sensations de liberté clairement frappantes derrière le quotidien spartiate. Les images des enfants, minuscules bouts d'humain perdus au milieu de l'immensité, sont de toute beauté. Le "jeu" de la famille est si proche de sa réalité qu'il n'en est que plus naturel et spontané. Jamais, l'impression surfaite ne se montre. Tout reste magnifiquement naturel et simple. Vivement conseillé pour respirer un bon coup.
Magnifique Conte
Ravissant.
Ce film est un merveilleux conte pour tout le monde.
Dès le début, on ne peut être que charmé par ces enfants, merveilleusement filmés. Toutes les qualités du films reposent sur la narration et le jeu des enfants, splendide. Les décors dans les plaines de mongolie pose un cadre restreint renforcant le charme de l'histoire de cette famille nomade.
L'histoire, celle du fameux chien jaune, est très infantile, mais captivante meme si je met un petit bémol sur la fin, un souçon téléphoné.
On revient quelques instant à la réalité du monde des adultes pour finalement replonger dans l'univers de ces enfants, magnifique.
Techniquement, le film est une grande réussite, cadrage parfait, direction d'acteurs impressionante.
Pour résumer, ce film est une merveilleuse plongée dans la merveilleuse naïveté de l'enfance, on n'en sort le sourire aux lèvres, plein d'insouciance et ébahi par une telle leçon de vie.
Un film magnifique, drôle, touchant et émouvant
Le Chien Jaune de Mongolie est de ces films que l’on va voir sans trop en attendre grand-chose et qui vous laissent sortir de la salle émerveillé par toute la beauté et toute la poésie qu’ils contiennent. La réalisatrice signe ici le plus beau film de ce début d’année et confirme son indéniable talent.
Un scénario des plus simples (une petite fille trouve un chien et aimerait bien le garder), une famille attendrissante, des paysages somptueux. Le Chien Jaune de Mongolie est une fable captivante et pleine de tendresse.
Le choix de se placer entre l’œuvre de fiction et le documentaire n’est jamais un handicap. Les acteurs sont tous absolument brillants malgré le fait qu’ils n’aient jamais joué avant et l’interprète de Nansa, la fille aînée, attendrirait n’importe quelle brute tant elle s’avère mignonne comme tout. La réalisation est absolument impeccable, que ce soit au niveau des plans (somptueux) ou de la photographie (très belle également). Oui, c’est certain, les décors jouent pour beaucoup, mais la réalisatrice fait preuve ici d’une prédisposition certaine au choix des plans et au maniement de la caméra.
Un film magnifique, drôle, touchant et émouvant. Un film qui incite à se poser des questions sur notre quotidien et toutes les choses qui nous semblent artificiellement indispensables. Pour peu, on partirait presque rejoindre cette famille dans les montagnes de Mongolie.
1h40 de poésie, de tendresse et d’évasion.
A voir absolument au cinéma.
Cave Canem
Byambasuren Davaa réitère sa précédente expérience d'un docu-fiction entre un animal et des humains dans la profondeur de la steppe mongole, mais en en gommant quantité des défauts.
Alors que les humains n'occupaient qu'une place réduite dans son précédent opus, elle mise toute l'action sur elle. Employant une vraie famille pour les besoins de son film, elle réussit quasiment à réaliser un documentaire sur le quotidien d'une famille des bergers de plus en plus rares. Les acteurs sont d'un réalisme confondant et les enfants mignons tous pleins.
La seule critique qui pourrait être faite au présent film n'est que la réutilisation d'une précédente formule (à succès) et le manque d'un choix clair et défini entre deux genres: pour un documentaire, la brève période abordée et des véritables descriptions manquent; pour une fiction, il se passe franchement pas grand-chose jusqu'à un ultime rebondissement dramatique un brin téléphoné.
Reste que la beauté des images, la perfection d'une mise en scène parfaitement adaptée (dans des conditions de tournage très, très difficiles à être ainsi loin de tout!), le naturel des comédiens (et même des animaux!) et la poésie qui se dégage de l'ensemble est d'une beauté indéniable. Une expérience (visuelle) avant tout.
La vie simple
Un film où il ne se passe pas grand chose et où pourtant on se laisse porter tranquillement sans voir le temps passer. Une sorte de
Mon voisin Totoro "live". On suit le quotidien d'une famille de nomades dans des décors magnifiques. L'intérêt est de voir une autre manière de vivre, bien que celle-ci tende à disparaître.