Décevant malgré un beau potentiel d'acteurs
Je sais bien que
LIU Chia-Liang appartient à la vieille école, mais quelle surprise lorsqu'après avoir vu le film j'ai découvert qu'il datait de 1982! Sur le plan de la réalisation ce film me semble plus daté que la 36ème Chambre qui a pourtant 4 ans de moins. Une autre mise en scène aurait certainement permis de tirer pas mal de bonnes chose de ce film vu le niveau martial des protagonistes présents. Mais là, vraiment il est difficile de ne pas se sentir frustré, certes les combats sont variés, même si dans la première partie du film la magie prend un peu le dessus et qu'il faille attendre pour assister aux meilleurs moments. Malgré une longue scène assez comique au milieu du film, l'ennui est bien présent. L'intrigue restant despérement plate et les personnages ne véhiculant aucune charge émotionnelle, on regarde ce film comme l'on assisterait à une démonstration, l'absence de style de la mise en scène ne venant guère améliorer les choses. Dommage vraiment que Liu Chia-Liang ne soit pas aussi bon réalisteur qu'artiste martial, car le plateau était là pour un spectable de très bon niveau. Reste le niveau technique des combats qui sauve le film du naufrage.
31 janvier 2005
par
jeffy
Vraiment pas terrible malgré un pétage de plomb de magie noire et surtout un final extraordinaire !
Voilà un film de plus qui prend ouvertement au vol les influences de l'Exorciste Chinois de Samo Hung (et oui, Legendary est plus récent ce qui est vraiment étonnant vu le côté vieillot de l'ensemble). Les incantations, disparitions magiques, possessions de corps par hypnose et poupées manipulées sont légion. La première scène est "crazy" et "spooky" ce qui laisse augurer du meilleur. Elle nous présente Gordon Liu, en élève de sorcier hypnotiseur, qui pense pouvoir faire résister ses disciples aux balles de fusils : décalé et particulier. Bonne ambiance à ce moment. Mais la suite est terriblement lente et chi.. rébarbative. Il y a bien Alexander Fu Sheng en notable charlatan, frénétique et branché sur 200 000 volts comme jamais, qui dupe tout le monde en faisant croire à sa maîtrise des arts martiaux et de la magie noire. Une prestation comique toute en énergie qui montre à nouveau son potentiel injustement gâché (accident de voiture à seulement 29 ans). Quelques duels dans des espaces très exigus (le plafond et le planchet sont souvent revenus) apportent de brefs plaisirs mais ça reste encore une fois trop comique lourdingue.
Le rythme est pourtant assez soutenu mais tout cela reste majoritairement une suite de petites scènes, trips magiques et comiques pas convaincants. Gordon Liu est inexistant jusqu'à la dernière demi heure, Hsiao Ho est un très bon artiste martial mais le montre trop peu ici et possède une carrure et un charisme très "light" qui lui permette d'être à l'aise dans le comique mais qui l'empêchent d'être convaincant dans les rares passages plus sérieux. Et on veut nous faire croire, comme trop souvent par ailleurs, que Kara Hui est un homme !
A voir la plupart des critiques présentes sur le net, "Legendary weapons" serait donc un classique incontournable où l'on retrouve avec bonheur Gordon Liu en semi bad guy pour une fois, et Alexander Fu Sheng déchaîné. Un gros morceau anthologique de Liu Chia Liang qui défend encore ses préceptes chéris, les arts martiaux, medium sans artifice et pacifique emprunt de respect que les justes méritent seuls de se voir inculquer et qu'ils se doivent de transmettre au peuple opprimé, le tout abondamant accompagné d'un humour bon enfant (pour rester courtois).
Et bien, en tant qu'amateur de kung fu qui dépote, j'ai pour ma part beaucoup de mal à trouver mon bonheur dans ce maelström de comédie typique, d'idées loufoques et de combats "truqués" que Liu Chia Liang dénigre par le biais de punitions méritées (Fu Sheng se voit manipuler par une poupée en résultat de son attitude) mais qu'il utilise pourtant comme spectacle tout au long du film.
Heureusement, le sifu vient lui-même remettre de l'ordre à son propre foutoir en nous offrant d'abord un combat contre son demi-frère Gordon Liu, juste agréable, puis une démonstration finale de haute volée avec un nombre d'armes inégalé qu'il maîtrise toutes à la perfection. Ce combat est vraiment extraordinaire de maîtrise martiale. liu Chia Liang et Lau Kar Wing y sont réellement très impressionant et ce duel assez long se place clairement en tête des combats old school avec le final de 8 diagram pole fighter.
Le maître des chorégraphies old school prône le vrai kung fu plutôt que la magie illusoire mais ne respecte pas ce précepte dans son film puisqu'il faut attendre les 25 dernières minutes pour avoir une vraie démonstration d'arts martiaux et découvrir enfin les "legendary weapons of china". C'est trop tard mon vieux !
PS: Kara Hui est comme toujours craquante et prouve à nouveau qu'elle est une si ce n'est la meilleure artiste martiale oldschool.
Seulement pour le combat final
Les 18 Armes Légendaires du Kung Fu m' a moyennement emballé à cause de son histoire assez mal construite et confuse et surtout à cause de son côté très bavard.
Pourtant, malgré un bon début, on s'ennuie assez rapidement.
Seul le combat final (un peu long) de Liu Chia Liang retriendra l' attention.
Finish sidérant.
Le final mérite 5*,mais que le début est laborieux,heureusement quelques doses d'humour agrémentent une première partie tres sombre.
L'ancêtre de la Ghost Kung Fu comedy
Personnelement je n'ai pas trop accroché, mis à part le combat final ou le maître démontre en personne sa dexterité et sa connaissance des arts martiaux. Drélium a tout dit dans sa critique, rien à rajouter si ce n'est que ce titre ne fait pas parti des films incontournables de Liu Chia Liang à mon goût.
tout bon film
apres une grosse déception (dirty ho) et une petite (return of the master killer) un film a la hauteur de ce que l'on peut attendre quand on voit la distribution et le réalisateur, "legendary weapons of china (kung fu)" est un tres bon film, nerveux, inventif, créatif, magie noir , sans temps mort, superbe combat final ou l'on voit tous l'arsenal des armes du kung fu .un regal.
22 novembre 2001
par
jeff
Sympathique mais on a connu Liu plus inspiré.
Loin d'être le film le plus inoubliable de Liu, "les 18 armes" est en effet très brouillon. Bourré d'idées, il souffre d'une première heure vraiment laborieuse, où les combats sont bien trop rares, uniquement éclairée par la présence d'un Alexander Fu Sheng en pleine forme qui s'en donne à coeur joie.
Passé cette épreuve d'initiation parfois éprouvante et surtout trop longue, le film commence véritablement, et o na droit à trois climax les uns à la suite des autres. Si le premier des ces combats permet à Kara Hui et Hsiao Hou de briller, eux qui ont occupé sans succès la première heure, Liu prend ensuite les choses en main et vient nous rappeler qui est le sifu.
Gordon singe son personnage de moine bouddhiste avec une attitude de killer fou. On le voit peut, mais il est toujours aussi charismatique et son combat est très réussi.
Cela dit, il est regrettable que les meilleurs acteurs du film soient ceux qui bénéficient du temps de présence à l'écran le plus réduit. Hsiao Hou, qui n'a jamais été un rgand acteur est effectivement complètement transparent ici, Kara Hui est inexistante, et les frères Liu sont bons, mais très loin de leurs meilleurs prestations dramatiques.
Cela dit, ce n'est pas ce qu'on leur demande. Et quand enfin les deux frères croisent le fer, on comprend pourquoi on a acheté ce film. Véritable festival d'armes en tout genre, mélangeant en 10 minutes la plupart des armes utilisées sur l'ensemble du film "heroes of the east", ce combat est inoubliable. Les techniques sont variés, les enchaînements d'une précision à couper le souffle, les plans sont longs et très bien cadrés...
Dommage que le film soit plombé par une première partie décevante. Pas un des meilleurs Li Chia Liang, mais un divertissant très honorable et les 20 minutes de combats finales sont grandioses.
un titre phare du cinéma de kung fu
Un film à la morale qui trouve encore echo aujourd'hui : le vrai kung fu est un kung fu sans artifice...
Ainsi le démontre la superbe scène finale où les deux freres enemis utilisent tour à tour les 18 armes principales du kung fu pour se battre : c'est si bon de voir du vrai kung fu dans toute sa richesse (et pas du wushu à la ching siu tung) comme sait si bien faire liu chia liang et toutes ces figures du vieux cinema shaw.