More Statane
Statham, le nouveau 007 vraiment secret dont personne ne semble connaître les talents extraterrestres (dans le film je précise), Leterrier pour une réalisation 100% action qui ne s'arrête pas en chemin, Besson à la prod et Corey Yuen encore une fois pour une grosse pelletée de chorés allumés et violentes, le fils Julienne aux cascades, et c'est parti pour un nouveau Statham Show encore plus invraissemblable et dynamité. Scénario carambar, aucune importance, les cascades et les combats s'enchaînent à vitesse grand V et ils sont bons ! Complètement abhérents et impossibles, bref du niveau d'un Bad Boys 2 de ce côté là (mention pour le retourné de bagnole désamorceur), mais le trio corey yuen / louis leterrier derrière et Statham devant nous offrent une nouvelle fois un spectacle pêchu agrémenté d'une coolattitude et de petites blagues Bondiennes qui passent toutes seules au gosier. Une nouvelle fois, je vote oui. De la très bonne chorégraphie, claire, bien montée, outrancière mais pas prétentieuse, et un Jason à fond, j'aime cette série débile.
Jason Statham Circus Show
Après une premier opus tout à fait décent, Besson capitalise sur Jason Statham et lui redonne le même rôle dans un film complètement crétin mais d'autant bourrin. Aucune évolution du personnage n'est à noter, mais à l'image d'un James Bond, le film capitalise juste sur les qualités de son personnage et change d'air à défaut de changer de fond. Fini le Sud de la France, on voit évidemment plus grand avec la Floride. Le film s'embellit d'ailleurs d'une photo très "Miami like", beaucoup plus chaude que le film précédent. Le personnage étant déjà connu, le film ne s'embarasse pas de dialogues inutiles et va à l'essentiel: on s'amuse. Références sympas au premier film (le générique, le premier rendez-vous, présence complètement idiote de Berléant en frenchy caricatural pour amuser la galerie US, bien que pour la première fois ou presque chez Besson un flic ne soit pas dépeint comme un gros incapable), action toujours aussi efficace et explosant les quotas de vraisemblance par rapport au premier film, la touche US quoi... Exit également l'élément perturbateur finalement peu intéressant du premier film. On ne ressentait rien pour la pseudo romance avec Hsu Chi du premier film, ici on limite les relations de Frank au strict minimum. Bref, on joue à fond la carte de la surenchère bourrine et la frime, sans s'intéresser à un seul moment à un quelconque enjeu dramatique.
Si l'on accepte ce postulat, on peut alors profiter un minimum du film. Jason Statham était correct dans le premier film, mais ici il est souvent jouissif dans un rôle qu'il maîtrise bien mieux. Entre un Bruce Willis plus musclé, un Vin Diesel plus classe, et un Mac Gyver bourrin (Statham n'utilise jamais d'arme à feu pour neutraliser un adversaire, on aime!) il incarne à merveille le héros burné type années 80 avec sa grosse voix et son regard d'acier. Et surtout, il n'est pas bavard. Les poursuites de voiture sont aussi sympas que dans le premier film, plutôt bien filmées (on voit quasiment toujours Statham au volant, ce qui change des cadrages maladroits pour cacher le cascadeur), avec cette fois-ci une belle pub pour Audi et son A8 V24 qui excitera bien plus les mâles en manque de chevaux que la BMW du premier film. Les scènes de combat sont à nouveau de qualité avec du un contre cinq bien bourrin, mais hélas la réalisation plombe beaucoup le résultat: Leterrier veut faire du moderne et cadre de bien trop près. C'est haché, parfois très peu lisible, comme la plupart des combats filmés par des réalisateurs US. On cherche péniblement un seul plan montrant plus d'un demi-mouvement dans son intégralité. Bref, on ressent la différence avec le premier film où Corey Yuen se chargeait de chorégraphie ET de filmer les scènes d'action. Pitié les gars, reculez d'un mètre, on ne filme pas une baston en champ / contre champ comme un dialogue...
Ne parlons pas des invraisemblances qui dépassent, et de loin, le plus gros des films US. La voiture fait notamment tout et n'importe quoi sans la moindre égratignure. On veut bien qu'elle soit blindée, mais un minimum de dégât aurait évité quelques ricanements peu gratifiants pour le film. On peut aussi parler du final bien grand-guignolesque, et du vide du scénario comparé à un premier film un peu écrit tout de même (et oui, Besson n'était pas seul au scénario à l'époque...). A ce niveau on voit bien que le film est un produit et rien de plus, au scénario torché en 1/2 journée par un Luc Besson complètement je m'en foutiste. Ne parlons pas des effets numériques souvent très moyens et décevants pour un film qui se veut international. Le budget n'est à ce titre pas forcément supérieur au premier film qui s'amusait à détruire une villa au lance roquette par exemple. Ici tout est en (mauvais) numérique.
Au final le film ne vole pas le spectateur s'il prend justement le film pour une prod Besson de base et pour rien d'autre. On vient chercher du spectacle bourrin avec un Jason Statham qui défouraille sévère. Le rythme est constant et élevé, Statham se la pète sévère et avec succès, il manque juste un combat final moins bordélique (il faut dire que dans un avion parti en vrille, c'est moins évident, mais on peut faire enfin un plan séquence pour la frime) et un vrai réalisateur de film d'action. Il faudra tout de même essayer d'évoluer un peu pour le troisième opus qui devrait suivre si les résultats de cette suite sont satisfaisants. Et malgré la crétinerie assez effarante du scénario, il se pourrait bien que le film y parvienne. Pourquoi pas d'ailleurs, on nous épargne ici la prétention de la plupart des actioners actuels. Vas-y Jason, pète leur tous la gueule.
Sympathique actioner
On ne s’embarrasse pas ici de détails aussi futiles qu’un scénario, qu’un semblant de réalisme ou qu’un quelconque fond. Le Transporteur 2, c’est bourrin et ça s’assume, ça multiplie les cascades délirantes, ça cogne dur et sans concessions. A ce petit jeu, Statham s’y avère très bon, tirant la tronche du début à la fin tout en faisant parler ses poings. Face à lui, on retiendra le rôle pour le moins troublant d’une blonde vulgaire et explosive légèrement obsédée par la chose… Au final, 80 minutes sans temps mort, et un objectif de divertissement efficace atteint sans problèmes.
Fun...rien de plus.
Comme son nom ne l'indique pas, Franck (Jason Statham) en a marre de se la jouer "transporteur" et préfère vaquer à des occupations plus classes. Monsieur est chauffeur de limousine pour une famille bourgeoise, sa mission quotidienne étant de ramener leur gamin après chaque fin d’école à la maison (ou villa soit dit en passant) au bord de sa splendide Audi.
Malheureusement un beau jour, le jeune fils de riche va se faire capturer par une bande de gros méchants hispaniques avides de sommes folles. Ils réclament 5 millions de Dollars ou alors il projettent d’injecter un virus mortel au gamin…Franck n’est pas content et Franck va le faire savoir…
Louis Leterrier remet le couvert avec cette vraie/fausse suite du Transporteur premier du nom. On se rappelle d’un Franck pas content et prêt à tout pour ramener la jeune asiatique à son destinataire. Dommage que ce gros nanar n’allait pas aussi loin dans la violence brute, bien évidemment tout le contraire de ce Transporteur 2, bien plus rythmé et surtout bien mieux foutu. Quand on va voir Le Transporteur 2 au cinoche, prière mesdames et messieurs de laisser son cerveau sur la plage arrière de sa voiture, ou à l’arrière du bus. En effet, non content de proposer un scénario très peu développé, on ne peut pas dire que le deuxième métrage de Louis Letterier fasse dans la finesse : dialogues sans concessions, séquences burlesques dignes d’un cartoon, et invraisemblances de folie.
Question scénario, il y a un réel manque d’ambitions de la part du réalisateur notamment pour l’affaire du virus, vite fait bien fait expédiée en fin de métrage, on ne connaît ni son utilité, ni pourquoi ce virus a été créé, ni quelles sont les doses en réserve (bah oui, quand on créée un virus, on en met de côté, là apparemment, non…). C’est bien dommage, tout est expédié à vitesse grand V pour laisser place à finalement de la bonne bourre.
Franck ne fait pas dans la dentelle, quand il cogne, il cogne le bougre! En plus de maîtriser les arts martiaux comme ses jolies voitures (Audi A8 W12 et Lamborghini Murcielago cabriolet), il se permet d’utiliser n’importe quel élément du décor pour s'’en servir comme gourdin ou attrape-nigaud : étranglement avec lance à incendie, matraquage à coût de barre de fer, extincteur, bref pas de demie mesure. Croyez moi, on en a pour son argent quand le tout est servit par des bruitages bien jouissifs faits à base de craquement….
Mais tout n’'est pas que lumière, et rapidement les fans de cinéma seront déçu de voir un si piètre casting et de voir à quel point Louis Leterrier, sous la pression des producteurs américains, se verra obligé de caricaturer le « bon français » avec l’'ami de Franck, interprété par François Berleand. Ce dernier joue le rôle d’un commissaire se plaignant toujours des faibles moyens donnés par l’Etat « un ordinateur pour dix » et passe son temps à donner des cours de cuisine à la police des States…. Bonjour le cliché! A part ceci, n'’importe quel ennemi se fera latter sans problème par Franck, en chauffeur de limousine survolté ce qui gâche un peu le plaisir ou le suspense, même s’il n'’y en a pas vraiment. Les seules grandes attractions étant les scènes de baston souvent démentielles et la très correct mise en scène et photographie, tout ceci tourné au format Scope.
Au final, Le Transporteur 2 est un bon métrage, en tout cas, bien plus que le piètre précédent opus. Les combats sont acharnés, longs, et parfaitement chorégraphiés et filmés. Malheureusement il faudra faire avec un casting très moyen, un scénario quasi inexistant et sous-exploité à outrance. En tout cas, un film bel et bien fun, c’est ce que l’'on attendait de lui !
Pas vraiment transporté
"Le Transporteur 2" est un produit Europarc Corp. milieu/bas de gamme.
Le casting fait le boulot comme la mise en scène, lisible.
Le scénario n'est clairement pas le plus inspiré (même pour un film d'action) en raison de trop nombreuses incohérences (d'habitude, elles ne me gêne pas mais là c'est trop).
La tueuse blonde et "timbrée" est le symbole du projet : ringard et vulgaire dans le mauvais sens du terme et lisse.
La seule bonne idée du long-métrage : les bastons (bien filmées) sont chorégraphiées par un Corey Yuen bien inspiré. D'où la note.
13 février 2020
par
A-b-a
Mauvaise conduite
"Transporteur 2" est un parfait cas d'école - comment ne surtout PAS réaliser un film.
1) Ne jamais interpeller les personnages par leur PRENOM dans toutes les phrases!! J'ai davantage oublié l'intrigue du film, que les prénoms des différents protagonistes.
2) Donner un minimum de consistance aux personnages. Soit pour le gros méchant, qui se fera de toute façon latter la tranche; quant aux autres, j'en connais davantage sur Mamie Nova, que sur leur vie apparemment vide de tout sens.
3) Eviter les gros raccourcis scénaristiques. Soit pour les scènes au-delà de toute logique, on en est habitué dans le cinéma d'action américain des récentes années. Un français (Berléand "en vacances") qui sert de cliché aux américains et sort des clichés SUR les américains, qui - no seulement - prépare un festin dans un commissariat, puis se connecte le plus facilement du monde à l'ordinateur interne pour sortir toutes les infos dont a besoin Frank. Frank se débarrassant d'une bombe sous sa voiture d'une manière...incroyablement originale, etc; mais arrivé en fin de film, les scénaristes ont dû se dire de speeder pour tenir les 90 mn "conventionnelles" - et de ne même plus chercher à expliquer comment Frank se trouve d'un endroit dans l'autre, arrive à se glisser, hors de vue, jusqu'au gros méchant et en finit avec lui.
4) S'inspirer du cinéma asiatique est bien. Le mélanger au cinéma américain est mal; surtout en choisissant d'adopter "the incredible Michael Bay POWA style", veut dire 24 PLANS par seconde. C'est moche, illisible et donne mal à la rétine.
Au-delà, le film est d'une telle nullité, que ça en devient quasiment jouissif. Le scénario concourt de bêtise avec les plus beaux fleurons des direct-to-video et accumule les clichés à une vitesse incroyable. Heureusement Leterrier fait honneur en adaptant parfaitement sa manière de filmer aux pages de scénario: le léger filtre et le ballet aérien de ses nombreuses caméras à disposition en font une sorte de publicité géante pour Audi.
Les personnages sont tous horriblement stéréotypés, mais rappellent parfois des personnages de bande dessiné (n'ai pu m'empêcher de penser au personnage de "Cyanure" d'une des BD's des aventures de "Spirou" des années '90s pour le personnage de la méchante en culottes courtes).
Ne restent finalement que les scènes d'action...et elles sont légion. Le cahier des charges est honnêtement assuré, surtout que le budget semble horriblement à la traîne par certains moments; il n'empêche, que Leterrier assure parfois des scènes dignes d'un Bay avec dix fois moins de thunes.
Les combats sont largement exagérés et abusent des câblages - jusqu'à cette énorme scène de Frank s'introduisant dans le "repaire des méchants". Eclate alors une véritable rage à terrasser ses adversaires et des bien jolies interactions avec des éléments du décor, dont seul Corey Yuen n'a le secret; dommage seulement, que Leterrier exagère une nouvelle fois avec une surabondance de plans inutiles.
Un film avec beaucoup de bruit, un peu de fureur, l'incroyable charisme de Jason Statham, auquel n'aura toujours pas été rendu justice et un pêché cinématographique mignon aussitôt vu, aussitôt oublié.
Une suite dédiée à l'éclate.
Plus fun que le premier opus, ce "transporteur 2" est un pur actioner. Ne s'embarrassant ni d'un scénario, ni de quoi que ce soit d'autre, l'équipe enchaîne les scènes d'action à un rythme trépidant, pour nous offrir un film jouissif.
Statham encore plus charismatique, Leterrier qui a compris les erreurs de son premier volet manie beaucoup mieux la caméra, Corey Yuen peu sollicité, mais qui réalise un boulot sympa..
De l'humour, des dialogues idiots mais volontairement, de la décontraction, des cascades en voiture toutes plus barrées les unes que les autres, la musique de the servant bien exploitée et un berléand qui débarque et fait à bouffer...
Beaucoup plus mémorable que le 1, ne serait-ce que pour son rythme fou, "le transporteur 2" mérite largement qu'on lui accorde un samedi soir entre potes. Au moins on sait à quoi s'attendre, et si on ne crie jamais au miracle, on passe un très bon moment!
UN BON DIVERTISSEMENT...SANS PLUS
Si on cherche de l'action, quelques belles chorégraphies (genre du "un contre dix") des poursuites en caisses ("made in" la famille JULIENNE) et une histoire pas très compliquée et bien "le transporteur 2" est un film pour vous! pas de temps mort durant 1h30; certes cela ne va pas casser le box office mais le divertissement est là. A quand le transporteur 3? ;)
Ca se saurait si Letterrier faisait des bons films...
Le film a le mérite de pousser à fond son délire et de jouer la carte du fun. L'ensemble est distrayant et plus ryhtmé que le premier, et assume son côté abusif dans cette surenchère de scènes fantaisistes.
Pour une séquence seulement. C'est bien peu.
Personellement j'ai du mal avec le type d'humour bête et
teenage que vehicule ce
Transporteur 2. Seule la superbe séquence de combat dans le garage à la fin vaut le coup (peut-être par ce qu'il n'y a pas de chanson de rap sur celle çi). Jason Statham y est redoutable.On sent que Corey Yuen n'est pas loin derrière tout ça. De plus Leterrier est loin d'être aussi efficace que lui dans le genre. Cela se sent de façon violente. Sinon le reste du film est sans interet.
Je préfère encore me matter
Bad Boys 2 qui a au moins la particularité d'être un plaisir coupable jouissif.