Une bonne premiere comédie-romantique/kung-fu pour commencer la saison des films de nouvel-an.
The White Dragon ouvre le bal des sorties de films de nouvel-an chinois en ce début d'année 2005, à savoir des comédies ou des romances qui vont fleurir au cours des semaines à venir. Le film est donc une recette bien connue du cinéma Hong-Kongais : une comédie romantique aux aspirations simples mais touchantes.
Francis Ng Chun-Yu, dans le rôle d'un Zatoichi un peu attardé, éxecute les cibles de ses contrats dans un but obscur, ce qui le ménera à affronter The White Dragon, justicière octogénaire, puis sa disciple Little White Dragon (pourquoi faire compliqué ?...) interprétée par Cecilia Cheung Pak-Chi.
Seulement voila, après s'être cassé une jambe Cecilia se retrouve contrainte de rester caché chez son ennemi aveugle Chicken Feathers (Francis)
jusqu'à son retablissement pour ne pas rentrer chez elle avec son costume et ainsi être démasquée par tous...(vous l'aurez compris,
le scénario n'est pas le point fort du film...).
Cette attente va faire évoluer l'animosité qu'ils partagent en affection...et voila la romance dont la plus jolie scène et celle où Cecilia pour "montrer les étoiles" à Francis lui joue un air de flute, ce qui l'émeut tellement qu'il lui offre son jouet préféré en répondant après qu'elle s'étonne de ce geste : "Lorsque l'on offre quelque chose, cela devrait toujours être quelque chose auquel on tient."
Le comique est omniprésent (notamment avec l'excellente scène de transfert de pouvoirs style Windows) et s'entremêle avec la romance en passant parfois brusquement de l'un à l'autre comme ils savent le faire si bien à HK.
A cela s'ajoute même un brin de drame lorsqu'on apprend la raison qui pousse Chicken Feathers à tuer pour amasser de l'argent.
Les acteurs sont excellents, Cecilia Cheung apporte sa fraîcheur habituelle et à tour de rôle, Francis nous amuse, nous émeut et nous attendrit avec brillo. Andy On Chi-Kit est par contre là juste pour sa belle gueule, sa voix a dû rester dans le studio de doublage.
Le film est accompagné d'une très jolie musique qui joue, tout comme l'ensemble, sur une couleur simple et touchante.
En Bref, à l'approche du nouvel-an chinois et de la profusion de films du genre qui lui est propre, The White Dragon est un bon film pour commencer la saison. Entre Kung-fu, comédie et romance dramatique, le film, porté par une joviale Cecilia Cheung et un Francis Ng très attachant, ne prétend pas à grand chose mais tient la route et fait passer un bon moment pour peu qu'on aime ce genre bien connu à Hong-Kong.
Comédie fort sympathique, mais peu accessible hors de Hong-Kong
Après son gros film commercial bien propre sur lui (Leaving Me, Loving You), Wilson Yip revient avec un film plus modeste et personnel. Si tout le monde aimerait évidemment le revoir aux commandes d'un drame ou d'un polar (les certains Bullets over Summer et Juliet in Love y sont sûrement pour quelque chose), il aborde ici un style nouveau pour lui: le film d'époque, et plutôt sous un angle de comédie. Plutôt car le film fait aussi preuve d'un peu plus de sérieux avec une love-story traitée sur un ton tragi-comique beaucoup plus intéressant.
Hélas l'alchimie n'est pas toujours parfaite, le passage d'un genre à l'autre étant toujours très périlleux. Le film démarre sur un ton très comédie, à la Hong-Kongaise, càd bien loufoque et débridée, puis commence à montrer un peu plus de sérieux dans son histoire d'amour. Les connaisseurs de Wilson Yip ne s'en étonneront pas du tout, on retrouve son personnage fétiche de solitaire orphelin qu'il traite évidemment avec beaucoup plus d'affection que le reste de ses personnages. Mais pour en revenir à la partie comédie, qui constitue la majeure partie du film, elle se montre souvent efficace, mais aussi et surtout trop peu accessible à des non-locaux. Les dialogues jouent beaucoup sur les mots, les noms des personnages sont eux-même source de bonne rigolade, mais non traduits dans les sous-titres. Même les quelques écrits visibles dans le film sont des jeux de mots (Gucci, l'université de Hong Kong, etc...). Bref, les locaux s'esclaffent pendant la majeure partie du film, les autres souriront des gags plus accessibles.
Il reste tout de même suffisamment à boire et à manger pour les fans du ciné HK, on se plaît toujours à revoir un film en costume avec des chorégraphies folles (Wilson Yip aimant particulièrement les grandes envolées), surtout que visuellement le film profite des améliorations récentes au niveau photographie. Au niveau de l'interprétation, c'est tout à fait correct, Francis Ng se la jouant Zatoichi avec son personnage de "Plumes de Poulet Partout Par Terre" (nom littéral du personnage en chinois), Cecilia Cheung est craquante comme souvent. Les seconds rôles sont assez bien choisis, mis à part le pauvre Andy On qui hérite du rôle le plus insipide du film et n'en fait évidemment rien.
Au final, même si on attend toujours plus de Wilson Yip, ce White Dragon se montre assez sympathique, malgré son manque d'accessibilité pour les non-cantonai... cantonip... pratiquant du cantonais. L'intégration de l'histoire d'amour dans la partie comédie aurait pu être mieux faite, c'est une évidence, on se prend même à imaginer le même film sur un ton plus dramatique, avec exactement la même équipe. Pour la prochaine fois peut-être Wilson?
Quand Wilson retrouve ses racines
White Dragon est un film qui s'inscrit dans la lignée de la production antérieure de
Wilson YIP Wai-Shun. Le film montre bien à la fois le talent de ce réalisateur et aussi ses limites. On retrouve ici beaucoup de choses de l'univers de Wilson Yip, la naïveté récurrente de presque tous ses personnages, le mélange des genres, le sens de la parodie, l'importance de la musique.
Le film commence sur une note humoristique en détournant entre autres quelques scènes de Tigre et Dragon ou de Zatoichi. Mais bien vite, Wilson Yip vient casser cette mise en route un peu trop facile avec l'assassinat du directeur de l'école. Cette scène va marquer le début de la construction du personnage de Chicken Feathers joué par Francis Ng et le véritable démarrage du film. Certes, les moments de franche comédie ne manqueront pas comme la mémorable prestation scénique de Cecilia Cheung en femme-orchestre, la partie de tennis ou les rollers, mais le véritable moteur du film, plus que la comédie ou l'action est cette histoire d'amour qui va naître entre Chicken Feathers et Phoenix (Cecilia Cheung). Rassurez-vous, Wilson Yip garde tout de même le bon sens de ne pas basculer dans une romance à la Leaving Me, Loving You. Tout ceci ne se prend pas au sérieux comme l'atteste le McDonald's ramené par Francis. Le grand talent de Wilson Yip est de savoir laisser filtrer derrière l'inconséquence des situations cette énergie enfantine et naïve que l'on retrouve dans beaucoup de ses films. Pour cela, il n'hésite pas par moment à nous régaler grâce à une maîtrise technique bluffante. Pour s'en convaincre, il suffit de voir et revoir cette scène dans la cabane de pêcheur où Francis et Cecilia chacun dans un coin se tiennent tête pour savoir lequel des deux cédera le premier. Sur un air de tango, Wilson Yip va se servir du poteau central de la cabane à la fois comme axe d'un panoramique circulaire et comme volet pour passer de Francis à Cecilia en fondu enchaîné. D'un coup c'est toute la pièce qui se met à danser au son de la musique. La musique est très importante tout au long du film. Elle lui confère beaucoup de sa légèreté de ton, jouant pleinement sur le décalage géographique et temporel en s'inspirant de thèmes occidentaux médiévaux ou l'hymne à la joie. Le jeu des deux principaux acteurs s'adapte très bien à cette mise en scène. A la fois simples et touchants, Francis et Cecilia portent pleinement le poids du film et se complètent parfaitement. Andy Hui est moins bien loti avec un personnage sans grande consistance, et se contente de remplir l'écran. HUI Siu-Hung n'a qu'un rôle secondaire, mais c'est suffisamment rare pour être remarqué, il a peut-être le personnage le plus sérieux du film. Pour apprécier pleinement ce film, il faut certainement ne pas trop en attendre, et tout d'abord sûrement pas au niveau des scènes d'action qui même correctement chorégraphiées ne passent jamais le niveau du spectacle un peu gratuit. Mais s'il l'on considère White Dragon avant tout comme un divertissement, il faut reconnaître que l'objectif est atteint. C'est avec plaisir que l'on revoit certaines scènes, même prises de manière isolées. Wilson Yip a su donner un climat de bonne humeur et de convivialité à son film qui pourrait bien être contagieux pour peu que vous l'abordiez aussi franchement qu'il vous l'offre, alors un conseil... laissez-vous prendre!
Wilson YIP laisse des plumes...
Wilson YIP s'éloigne de plus en plus de ses oeuvres personnelles de ses débuts, en réalisant cette gentille comédie niaisant pour les fêtes.
Produite par la "100 Years of Film Company", la ligne conductrice de la société à verser dans la bonne comédie populaire familiale est parfaitement respectée.
Démarrant sur quelques blagues franchement drôles (dont un superbe "transfert de pouvoirs"), al suite s'enlise dans un ennui sans bornes dès que la prétendue White Dragon se retrouve chez son ennemi juré Chicken Feather. Il ne se passe alors plus rien avant un loooooong moment, que seuls quelques moments de romance à l'eau de rose relèvent parfois d'un vide scénaristique pour faire aboutir le film en un dénouement forcément prévisible.
Dans le rôle d'un sous-"Zatoichi", Francis Ng est rapidement mis à l'étroit, même s'il laisse paraître quelques fulgurances de son talent d'acteur (notamment dans cette impayable moue après avoir embrassé "White Dragon" par "mégarde").
Entièrement destiné à un public familial (et avant tout à des adolescentes en manque de romantisme), le film ne parvient jamais à véritablement décoller, ni à transformer les quelques bonnes blagues du départ.
un bon divertissement bien rôdé, peu d'originalité, un peu d'humour, de la romance, enfin tout ça est très lisse, fonctionne convenablement, une réalisation sans surprise mais sympa. francis NG est un super acteur je confirme.
Un wu xia pian comedy bien classique mais aussi bien sympathique!!!
Encore une fois, le cinéma de Hong-Kong prouve qu'il n'est pas tout à fait mort!!
Prototype du wu xia-pian postmoderne, The White Dragon n'est pas un film de sabres mais une comedie romantique mâtiné de quelques combats d'honnete facture.
Techniquement, le film est très réussi: la mise en scène de Wilson Yip est alerte, la photographie est soignée et la musique est simple et émouvante.
La plus grande réussite du film tient sans aucun doute à son duo d'acteurs: Francis Ng est une fois encore prodigieux dans son role de justicier aveugle et son alchimie avec Cecilia Cheung fonctinne à merveiile. L'acrice nous ressert son sempitetnel role de femme enfant mais en 1 sourire, elle met tout le monde ans sa poche!
The White Dragon ne rentrera jamais au pantheon des meilleurs films du genre mais se laisse regarder tranquillement, avec le sourire aux levres à la fin de son visionnage.
Rien de bien passionant
Une histoire assez ennuyeuse, surtout au début ensuite lorsque le décors et les personnages sont posés ça devient un plus intéréssant notamment la relation entre White Dragon et Plume-de-Poulet, mais malheureusement pas assez pour en faire un bon film.
Une histoire trop classique, et des personnages trop simplistes font que l'on s'ennuie plus qu'autre chose, même si les quelques clin d'oeils décalés à notre époque (le bic mac, le colagène, la musique...) sont assez étonnants pour réveiller notre attention, ils ajoutent en fait un peu de caractère au film.
Très peu de combats, intrasèquement pas mauvais mais sans âme.
Voila, à voir l'occasion mais on peu passer je pense son chemin sans regrêt.
Dragon de papier
Décidément
Wilson YIP Wai-Shun n'est pas un réalisateur très inspiré, après avoir avalé un bon trois quart de sa filmographie, je dirai que son
Juliet in Love et à un cran légèrement au-dessous, son
Bullets Over Summer sont des miracles dans une filmographie brouillone et très (trop) styliso-frimeuse (!), oubliant souvent l'essentiel...
Ce
White Dragon ne fait pas exception à la régle, bâclé et se reposant trop sur ses acquis. Comme s'il se contentait d'installer des fondations, d'embellir les contours et de jeter ses interprétes dans son cirque comme des pantins désarticulés tentant tant bien que mal de surnagés. Quand on a un
Francis NG Chun-Yu ça le fait forcément plus, mais ce n'est pas suffisant.
Pourtant on sent que parfois son oeuvre prend des allures furtives qui la font basculer dans une dimension artistique qualitative, quelques instants de pure beauté, de poésie imagée, mais la grosse batterie patatresque reprend vite le dessus... souvent pour le pire.
A moitié inspiré, à moitié lourd et emprunté, cette oeuvrette légère et finalement vaine ne restera pas dans les annales, tout en réussissant à de rares instants à captiver l'attention. C'est déjà pas si mal.
Francis NG superstar...
ce gars la on s'en lasse pas , il sait tout faire devant une caméra .Ici dans ce "white dragon" il creve l'ecran.... surprenant, cécilia cheung s'en tire pas mal , mais on se demande ce que Andy On viens faire dans cette aventure, le role que Wilson Yip lui a donné est tellement minime que n'importe qui aurait pu jouer ce role, il fallit du beau monde a l'affiche sans doute...nous avons a faire ici a un "wu xia pian comedy" cela n'est pas trop mal..mais Ng alors quel acteur chaque geste , chaque pas , chaque regard (meme s'il est aveugle) est une pure merveille, quelques scenes de combats tres aérienne chorégraphiés par Ma Yuk Sing (celui la on le voit a ces chorégraphies qu'il a beaucoup travaillé avec Ching Siu Tung)viennent pimenter ce récit qui ne vaut que par un homme..
17 novembre 2004
par
jeff
Aussi crétin que divertissant et léger.
Un film trop inégal et dont le charme se fait attendre
Première impression : une vague frustration due à l'inégalité de l'ensemble, avec très clairement une part centrale de travail personnel et deux autres servant d'alibi.
Les parties actions, bien que parfaitement filmées (déjà un héritage à
Hero ?...), m'ont semblé comme détachées du reste (problème d'intégration de rythme ?...). Du coup, ça peut être beau et captivant sur le moment, ça ne sert pas à grand chose dans l'ensemble.
La partie romance "rose" m'a également parfois gêné dans la mesure où elle fait un peu tâche par rapport à l'ensemble.
Bref, sur ces deux points, je dirais qu'il vaut carrément mieux se taper un
Cat And Mouse, plus moyennement moyen mais aussi plus homogène en ce qu'il est purement dédié au divertissement de masse et n'essaye pas d'affirmer une quelconque personnalité.
En fait, seule la partie confrontation entre les personnages de Cecilia Cheung et Francis Ng m'a vraiment convaincue. Tout le reste m'est apparu un peu vain et pour tout dire pas très en rapport, faisant un peu exercice imposé.
Mais peut-être cela vient-il de mon attente première qui était de voir justement cette confrontation d'acteurs, montrée par ce réalisateur qui m'avait tellement ébloui dans
Bullets Over Summer et
Juliet in Love. Et après ces deux films tout à fait extra-ordinaires, j'avoue que la comparaison pouvait difficilement s'avérer à l'avantage de ce "White Dragon" à priori juste orienté divertissement.
Du coup, en dehors de quelques trucs marrants dans lesquels on retrouve l'esprit de décalage de Wilson Yip (la répétition ou le download de pouvoir, par exemple), seule cette partie centrale a répondue pleinement à mes attentes. J'avais enfin pour moi ces deux formidables acteurs enfin livrés à leur art sous la direction de ce génial réalisateur enfin détaché des contingences commerciales (je veux le penser ainsi). Et là, ce fut un vrai festival frôlant la pure jouissance.
Reste donc un film techniquement impeccable sur le plan de l'image et pas ennuyeux dans la mesure où il recèle quand même pas mal de bonnes idées, mais dont l'ensemble ne prend pas forcément. La personnalité très marquée de Wilson Yip ne semblant s'y trouver à son aise que dans une partie centrale qui, en ce qui me concerne, se fait un peu trop longuement désirer.
A voir quand même, pour la performance d'acteur de Francis Ng et le charme inouï de Cecilia Cheung, mais en étant prévenu.
bancal mais entraînant
Beaucoup d'idées originales et un casting alléchant.
The white dragon aurait été un excellent film sans les quelques longueurs qui émaillent le film. Celles-ci sont peut-être dues aux changements de tons mal maîtrisés du film. C'est dommage, mais le résultat reste quand même très réjouissant.
Comédie oui, mais un peu trop à mon goût...
DVD dans mon lecteur, stores fermés, home cinéma branché, glaçons se noyant dans ma boisson à bulles et ailes de poulet (si je vous jure c'"tait pas fait exprès !) à grignoter.... tout était réuni pour passer un bon moment.
Au final, je ne suis pas déçu. Ce n'est pas particulièrement un genre que j'affectionne, mais comme tout bon amateur de films asiatique, je ne peux m'empêcher de regarder tout ce que je peux louer.
Donc un film sympathique un peu mélo, un peu roman photo, mais on se laisse prendre à l'aventure. Cependant, je regrette le côté trop burlesque par certains côtés.
A voir pour passer un bon moment.
Il faut bien dire que c'est loin d'être fameux...
Pour commencer je dirais que le film n'est pas un WXP à proprement parler, il s'agit plutôt d'une comédie romantique avec 2 ou 3 -courts- combats de sabre dedans (au début et à la fin, c'est à dire qu'on a bien 1H10 sans baston). Les quelques minutes de "swordplay" souffrent d'une réalisation baclée et évoquent sur bien des points les pléthores de sous Swordsman 2 "cheapoïdes" fabriqués à la chaîne durant les 90's (l'aspect ultra lisse et édulcoré en plus)...Si vous voulez du WXP nerveux riche en combats virtuoses passez votre chemin, vraiment ! De même, la réalisation de Wilson Yip évoque plus un projet télévisuel qu'un film de cinéma (c'est pas désagrable à regarder, c'est juste affreusement plat !). Venons en à l'humour, j'ai lu à droite et à gauche que les divers anachronismes étaient drôles...Je dois être dénué du moindre sens de la rigolade car j'ai juste trouvé ça consternant (les bouchées à la viande avec le sigle Mac Do dessus: Wééé supaire... on est pas loin de l'humour moisi d'un Shrek là...), normalement je suis plutôt indulgent en ce qui concerne l'humour cantonnais con (c'est pour la vie), mais là je n'ai pas souri une seule fois tant les tentatives d'humour mo lei tau tombent à plat. Mais pourtant le film n'est pas un désastre total, la partie romance, bien que souffrant d'une overdose de sucreries en tout genres, s'avère un tantinet attachante tant les 2 interprêtes principaux parviennent à rendre leurs personnages sympathiques...On retiendra surtout Francis Ng en pseudo Zatoichi un poil attardé, son jeu sur-expressif est risqué (il peut se vautrer dans le ridicule à n'importe quel moment) mais fonctionne plutôt bien. Mais si on devait retenir une qualité de ce White dragon qui n'en possède que très peu ce serait sans conteste cette très jolie scène qui semble sortie d'un autre film : Le personnage intérprété par Cecilia Cheung (toujours aussi mimi) joue un air de flute pour monter à l'aveugle ces étoiles qu'il ne peut voir, c'est joliment naïf et le resultat à l'écran s'avère plutôt convaincant.
Mais c'est pas une raison, non plus, de voir le film...Vous pouvez vous en passer.
Tendrement sympathique
Pour passer un bon moment avec un film touche à tout mais qui malheureusement ne creuse pas assez pour ne pas ressembler à ses confrères, White dragon n'est pas si mal.
Surtout grâce à son duo de charme.
dragon @!#$
Ce film de kung fu en costume à la sauce Wilson Yip, avait tout pour s’annoncer délicieux, mais il n’en est rien, car il manque un ingrédient essentiel : le liant, et du coup ça a du mal à prendre.
Tout d’abord, amateurs de joutes martiales passés votre chemin, les 2 combats de début et de fin de film ne vont pas péter trois pattes à un canard laqué. Ils ne sont à l’évidence pas le principal centre d’intérêt de notre réalisateur et donne l’impression d’avoir été tournés pour pouvoir en mettre dans la bande annonce, histoire d’attirer le cinéphage bourrin.
En fait ce qui intéresse Wilson Yip, c’est les histoires d’amuuuuur ! et c’est bien dommage parce qu’on se coltine pendant une bonne heure le cabotinage pathétique de Francis Ng (que j’aime pourtant beaucoup) qui interprète un vagabond aveugle aussi bien que ma mère Gilbert Montagnier (c’est vous dire la catastrophe). Pour lui donner la réplique l’adorable Cécilia « tête à claque » Cheung, qui remplie tellement bien son rôle qu’on rêverait qu’elle vole un éléphant, un bouddha ou une cafetière à Tony Jaa histoire que les claques se transforment en lattage de gueule à coup de coude ! (tien, bonne idée ça, la cafetière, faut que j’en parle à Pricha pour son prochain film!)
La seule chose à retenir sont les fugaces scènes d’humour anachronique (transfert de pouvoir, concert de mandoline...), qui ont le mérite de nous arracher un sourire, voir un rire (mais petit alors). Ça fait un peu maigre, surtout comparer à un Stephen Chow (mais ne comparons pas l’incomparable).
Ce mélange humour décalé, love story beaucoup trop longue et kung fu donne la désagréable impression d’un manque de cohérence typique d’un film fait dans l’urgence, et qui s’appui sur le nom de ses acteurs et de son réalisateur pour faire des entrées. Dommage