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Lizard Woman

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1 critiques: 2.25/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Y a pas de lézard…(ou si peu)

Impossible de ne pas éprouver une petite tendresse pour cet authentique petit navet…mais qui met du cœur à l'ouvrage et comporte quelques scènes d'une efficacité redoutable. Aux commandes, le réalisateur vétéran Manop Udomdej ne réitère l'excellence de son précédent "Macabre Case of Prompiram", mais insuffle à ce petit budget un grain de folie nécessaire pour contenter les aficionados du film d'horreur bien torché. Entre autres, on verra un gros lézard renter dans la bouche d'un des personnages, pleins de geckos en mauvais CGI dévorer vivant une pauvre victime, d'autres salamandres étirer délicieusement de la peau jusqu'à la faire se déchirer ou encore deux magnifiques arrachages de cœur en bonne et due forme (avec l'organe tout chaud tout bon palpitant dans la main de son bourreau). Il y a également, pêle-mêle, des gros emprunts aux récents films d'horreur, comme "The Grudge" (des zombis désarticulés), "The Ring" (cherchez une petite fille aux longs cheveux noirs dans le cadre) et même "Nang Nak" (ahhh…ce bras qui s'allonge anormalement); bref, de quoi prouver une nouvelle fois, que les thaïlandais se situent parmi les maîtres des effets d'horreur de l'actuel cinéma asiatique. Si seulement histoire et jeu d'acteurs suivait…Impossible de dénouer une intrigue totalement farfelue, à commencer par une première demi-heure de film, qui n'a finalement rien à voir avec la suite (impeccable introduction de l'équipe d'exploration, qui se fait décimer dans les règles de l'art), puis par une succession de scènes sans aucune implication émotionnelle, que ce soit dans la description des personnages, ni l'interprétation par les acteurs. Un sérieux bémol, qui entrave sérieusement la pleine appréciation du film. "The Lizard Woman" est donc à prendre comme beaucoup d'autres films thaïs de même acabit: en savourant les quelques scènes clés d'une redoutable efficacité et en faisant abstraction du restant – sans aucun intérêt. Une chose est claire: vous ne regarderez plus jamais ces mignons petits geckos omniprésents dans certains pays du même œil!!

14 juillet 2007
par Bastian Meiresonne


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