ma note
-/5

Loveaholic

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

0 critiques: -

vos avis

1 critiques: 2.25/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

L'Amour aux trousses

"Loveaholic" est une ambitieuse comédie romantique, comme la Thaïlande en produit par dizaines chaque année, à la seule différence près, qu'il y a un véritable vivier de talents derrière cette superproduction à bénéficier d'un budget plus conséquent. Aux commandes, Prachya Pinkaew, l'homme à avoir "inventé" le film martial thaïlandais en misant tous ses deniers sur "Ong Bak 1" et avoir enchaîné les projets de même type depuis avec "L'honneur du dragon" ou encore "Chocolate". Homme d'affaires avisé depuis les années 1990, il connaît les ficelles du métier et sait formater ses films au plus grand public possible, comme le présent "Loveaholic". Pour l'occasion, il s'est associé à Techaratanaprasert Somsak, coproducteur d'"Ong Bak", mais égalemetn de la plupart des gros succès de la puissante société de distribution Sahamongkol comme "Love of Siam", "Hit Man File" ou les succès internationaux "The Eye 2" et "3 extrêmes".
Devant la caméra, un illustre inconnu du grand écran, mais l'une des vedettes les plus puissantes du petit: Taephanit Udom, comique stand-up élu parmi les personnalités les plus influentes du show-business thaïlandais. Un acteur, qui du fait de sa simple apparence peut déjà faire rire, quelque part entre Jackie Chan et l'acteur Kim Su-ro avec un nez assez démesuré, qui lui vaut le surnom de "koala" par ses fans. Pour l'un de ses rôles sur le grand écran, il se met directement en danger en endossant le rôle du mari romantique, pas très en phase avec son physique et qui aura plus fort à faire à tenter d'arracher des larmes à ses spectateurs, plutôt que des rires…Il s'en tire finalement pas trop mal, même si le simple fait de pouvoir partager avec la belle Saansaat Wisa peut déjà paraître louche. Tout comme l'est le cadre: simple écrivain, Udom demeure pourtant dans une incroyable baraque avec vue sur mer et un fauteuil Louis XV à rester perpétuellement sur la terrasse pour lui permettre de se morfondre devant un paysage magnifique. Si les extérieurs ne sont pas des plus dégelasses, les intérieurs le sont encore bien plus – du grand standard extrêmement photogénique pour un simple ménage thaïlandais, dis donc…
Bon, l'histoire est à l'image de la belle maison: bien emballée, mais un peu creuse et vaine. Il faudra déjà attendre plus d'une demi-heure avant d'arriver finalement à l'accident annoncé de l'épouse. Avant, il faut se taper quelques roucoulades de couple, puis l'approche très soapy du médecin bellâtre, qui va réussir à séduire la femme de l'écrivain. PAF arrive l'accident, joliment filmé et avec un joli atterrissage en abs de la route. On embraye donc sur ce que l'on pense une "GHOST"-story à l'hollywoodienne d'un autre âge…sauf qu'il y a tromperie sur la marchandise. Et oui – je ne spoilerai qu'à moitié en dévoilant que la bonne femme a réussi à survivre au terrible accident, puisque le pot aux roses est très rapidement dévoilé…C'est au moins à ce moment-là, que le spectateur averti décrochera devant tant d'invraisemblance…mais les scénaristes préparent bien pire en enchaînant avec un second rebondissement totalement ridicule pour finalement verser dans la tragédie la plus invraisemblable…SAUF QUE…N'es pas Udom, qui veut et voilà-t'y-pas qu'on nous ressert la même combine qu'au début pour satisfaire son audience.
Pour les fans de la "Collection Bibliothèque rose", "Loveaholic" est incontestablement un exemple parfait; pour tous les autres, il faudra vraiment avoir la curiosité de voir Udom effectuer ses premiers pas sur grand écran (avant ses prochains pas bien moins convaincants que seront "Bus Lane" et "Kill Tim") ou de vouloir visionner l'ensemble des productions de Prachya Pinkaew pour trouver une raison valable pour regarder cette love story foireuse.
A noter, dans le rôle de la confidente Rapsa, la transsexuelle Akara Amarttayakul, superbe interprète principale de l'intéressant "Last Song" et qui est l'une des toutes premières vraies kathoey à enosser un premier rôle dans un film et – surtout – à jouer les confidentes de l'un des personnages principaux. Une première pour ce type de "personnage", qui se voit habituellement relégué au rôle de bouffon ou de simple caricature pour faire rire.


20 juillet 2009
par Bastian Meiresonne


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio