Amour, chaos et bonne humeur...
des ingrédients classiques pour une nouvelle série à succès. Des histoires d'amour plus ou moins enchevêtrées et pleines de quiproquos. Un chaos indescriptible et entretenu par une bande de jeunes filles en furie. Enfin pour lier le tout une bonne dose d'humour léger qui met en place une atmosphère de bonne humeur.
Comme souvent, même si les ingrédients sont les mêmes, la recette n'est pas toujours aussi simple, mais ici la mayonnaise à bien pris et on se passionne très vite pour la vie de nos pensionnaires préférés. En comparaison avec tous les Loft Story et autres Big brother, on se demande parfois ce qui se rapproche le plus de la réalité... Si les scènes sont ici bien sûr exagérées et les comportements un peu impulsifs et violents, les sentiments n’en sont pas moins travaillés pour autant.
Toutefois, seul le rythme de l'action ne suffirait pas à engendrer un tel engouement. Celui-ci tient également en très grande partie à la diversité des personnages ainsi qu'à la qualité de des dessins et de l'animation. En tout cas cette série n'a rien à envier à Juliette je t'aime, dont le scénario plus ancien se base sur les mêmes éléments.
Complémentaire mais inférieur à la version papier
La bande dessinée Love Hina est depuis un moment déjà entrée dans mes séries cultes. Bien rares en effet sont les séries à mêler aussi habillement humour et sentiments kawaiiiiiiiiiiiiiiiii... Bref, petite histoire d'amour triangulaire des plus charmantes et blagues oscillant entre quiproquos et petites culottes à la Katsura et coups de massue à la Hojo/City Hunter. Ce n'est donc pas sans une certaine impatience doublée d'une certaine inquiétude que je me suis lancé dans la série TV du même titre...
Un dessin animé très intéressant et de bonne facture
Un petit flash back sur la célèbre promesse d'enfance que notre héros a fait à une jeune fille et qui le pousse aujourd'hui à chercher à entrer à Todaï (université de Tokyo), puis le premier échec à l'examen d'entrée (après un rêve éveillé colossal) puis un superbe générique nous offrant une présentation des personnages des plus sympa... Tout est en place, et l'eau en viendrait presque à la bouche !
Et nous voilà lancé une nouvelle fois dans la vie trépidante de Keitaro, autant à la recherche d'une petite amie que d'un ticket d'entrée pour Tokyo-U.
On entre ainsi très vite dans un anime survolté enchaînant sans temps mort les rêves de Keitaro, les bagarres, entrées impromptues dans le bain des filles, coups avec objets contendants divers et variés, gaffes en tous genres... A l'image de la BD le résultat est très mignon, rafraîchissant, ultra dynamique et drôle.
Ajoutons à cela une bonne musique et une réalisation telle que l'on peut difficilement en demander plus pour une série : de très jolis plans, des cadrages intéressants, une gestion par ordinateur réussie des distorsions et des mouvements avant/arrière et évidement le chara-design de la BD. On a pas non plus forcé la dose sur le nombre de couches d'animation... Mais au final on a droit à une série bien mise en forme.
Pourtant en deçà de la BD...
Si la série ne manque pas de charme et reprend les même thèmes de base que la BD, il n'en reste pas moins que la version TV me semble beaucoup moins intéressante que sa petite soeur papier.
L'histoire est tout d'abord beaucoup plus dispersée autour des personnages secondaires, alors que la BD focalisait beaucoup plus sur Keitaro et ses deux potentielles petites-amies. Ceci n'est pas forcément un mal et nous donne l'occasion de découvrir plus de chose sur Shinobu et ses problèmes familiaux; Kaola, sa soeur et sa vie dans son pays; et même Motoko a droit à un traitement de faveur ! Ajoutons l'apparition de nouveaux personnages (Kentaro le rival, à mon avis un perso dont on pouvait se passer, ou encore les petits vieux qui semblent surveiller tout ce beau monde...). En ce sens la série est complémentaire à la BD : ouvrir une meilleure vue sur tous les personnages et ne pas focaliser que sur Keitaro. Elle apporte aussi quelques retouches mineures du scénario (rencontre avec la jeune filles aux tortues, etc.)
Tout ceci serait fort bien si l'histoire n'y perdait pas énormément de liant... Ainsi on a des épisodes entier qui pourraient être supprimés sans que l'histoire n'en souffre, de petites anecdotes indépendantes en quelque sorte (on pense à des épisodes comme celui de la parodie de jeux vidéos, l'enquête à la Sherlock Holmes ou la Mecha Tama/Godzilla). On a également plus de monstres et d'exorcismes à la charge de Motoko. Bref, la série à vite tendance à folâtrer en route et perd alors de vue l'histoire d'amour gentillette qui faisait son charme pour se concentrer uniquement sur de l'humour 10-12 ans...
Un avancement plus lent, moins bien construit, une histoire d'amour et un humour un peu moins bien traité... Bref, un je ne sais quoi qui me fait préférer la BD... Il n'en reste pas moins une série de qualité qui saura à coup sûr vous faire passer un bon moment !
Les promesses sont-elles faites pour être tenues?
Ah Love Hina !!!!
Franchement j'ai pas été déçu du tout. Et maintenant que j'ai lu le manga, je trouve que la série ne le déshonore pas du tout. C'est vrais qu'il ya quelques modifications au niveau du scénario, mais ça reste légers, et ça ne détruit pas l'oeuvre (je préfère néanmoins le manga).
C'est une série ultra délirante. J'ai complètement adoré. Les personnages, l'ambiance, l'histoire, les graphismes... enfin tout quoi.
Parcontre seul petit défault, c'est que certains épisodes (il y en a très peu) ne font absolument pas avancés l'intrigue ou les relations entre les personnages.
De plus cette série traite d'avantage le faite du passage de l'adolescance a l'âge adultes que la relation amoureuse entre Keitaro et Naru. Cette relation est la trame de fond pour pouvoir dire que passé à l'âge adulte signifie souvent de laisser ces rêves derrière sois pour pouvoir rentrer dans la vie réelle.
Mais la relation amoureuse de Naru et Keitaro sera au centre des OAV qui font suites a la série.
Car la trame de Love Hina c'est 2 thèmes différents, c'est pour cela qu'il doit y avoir 2 fins (1 pour chaque thème).
Donc la série et les OAV sont un tout qui se complètent a merveille.
D'alleurs j'adore aussi le faite que les épisodes se suivent presque directement. Car durant la série, les protagonistes n'hésitent pas à faire référence à certains évènement qui se sont déroulés avant.
En conclusion c'est une série qui oscille entre rêve et réalité ou tout est illusion sauf les sentiments qui nous plongent inexorablement dans la vie réelle, c'est à dire vers la maturité.
Ma 1ère conclusion était un peu longue, je vais en refaire une beaucoup plus explicite.
En conclusion Love Hina est une série MAGNIFIQUE !!!
P.S: Je trouve extrêment tristre que la version anime n'aie pas adapté le manga dans son intégralité. Car après Love Again (qui est la fin oficiel en format anime) il se passe beaucoup de chose très intéressantes disponible que sur le format papier.
Au fait vous ne trouvez pas que Naru ressemble a Belldandy l'héroine de
Ah!My Godess ???
Un must dans son genre, drôle et très attachant.
Génial. Littéralement.
Il faut prendre le terme dans son sens premier; et prendre l'anime dans son genre. "Love Hina" n'est pas Neon Genesis, sa réalisation n'est pas du niveau d'un Anno, ce n'est pas son but. Son but est d'émouvoir, et de faire rire. Son but et animesque. En cela, "Love Hina" est génial. Absolument.
C’est simple. "Love Hina" est unique. Il y a shonen et shonen. Akamastu a décidé de faire dans le neuf : le design est accrocheur, la BO est très, très, très bien foutue (mêlant petites ballades dans le vent du sujet et amples et mélancoliques morceaux de piano), et si le plot est basique, le développement l’est déjà MOINS…
C’est très drôle, c’est assez émouvant… oui, délirant mais émouvant... impossible, mais bon, c'est l'amour... c’est… c’est la vie !
Un apport passionnant au manga de Ken Akamatsu.
Série adaptée de l' excellent manga de Ken Akamatsu ,Love Hina est avant tout un gros délire mariant le shôjo à de très nombreux genres issus de la culture populaire Japonaise (Kaiju ,méchas, Chambarra ,Jidai geki ,RPG ,pop idol... Un sacré capharnaum) tout en charriant son lot de personnages cultes et attachants (ils le sont absolument tous ...mais mention spéciale à Mutsumi Otohime la charmante nunuche accroc aux pastèques ,Sû Kaolla l' indienne bricoleuse ,Tamago la tortue des sources thermales et Keitarô Urashima le punching-ball ambulant ) et en érigeant la rupture de ton et la disgression au rang d ' alibi narratif ,tout cela sur un rythme hystérique entrecoupé de scènes regorgeant d' émotion (dans Love Hina le romantisme et la tristesse nostalgique peut cotoyer une parodie délirante du pélerinage vers l' ouest ou un combat contre un mécha-tortue géant).
Dérrière son aspect purement comique cette séire ,tout comme letrès beau et mélancolique Mari Iyagi de Lee Sung See ,nous offre une parabole sur la difficulté de grandir et de laisser les rêves de l' enfance derrière soi. Tous les personnagesde Love Hina refusent ,à leur manière ,de grandir (ce qui est une évidence avec Sû Kaolla qui refusant de prendre une décision adulte ,se trouve partagée entre son corps d' enfant et son corps d' adulte). Tous ces personnages ne cessent alors de fuir dans le rêve. La ville d ' Hinata ,comme le fait remarquer Haruka ,est elle même presque un rêve (les vieillards arpentant la ville dans la brume sont en quelque sorte les émanations de ce rêve ,la personnification des désirs et des déchirures des protagonnistes). Ce rêve est une fuite qui pousse les personnages à la lâcheté ,à ne pas regarder ce qu' ils sont ou ce qu'ils ressentent (Motoko la kendôka refusant sa féminité ,Naru son amour pour Keitarô ,Shinobu appréhendant son premier baiser et donc un pas vers la fin de l' enfance) pour s 'accrocher à un fantasme ,à un idéal d 'eux même (guerrier pour Motoko ,Mr Seta pour Naru ,Tôdai pour Keitarô). La série est l' apprentissage pour tout ces personnages à passer au delà de ce rêve ,à accepter une réalité plus dure (Shinobu en retournant chez sa mère et en se rendant compte qu' elle risque de ne jamais revoir Keitarô -le doux rêve est fini- n' arrive plus à apperçevoir la résidence Hinata au millieu des brumes ,comme si elle n' avait jamais existé).
La fin ,émouvante et nostalgique ,montre l' acceptation de la réalité par tous les personnages ,la fin de leurs fantasmes trompeurs . Et les vieillards disparaissent à jamais dans la brume pour laisser place à la vie ,la vraie .
Ce fut un peu notre chemin à tous ,les jeunes adultes.
ps:La suite de love Hina , intitulée Love Hina again ,bien que divertissante ,s' avère beaucoup moins riche et touchante . De plus ,le traitement des personnages annule la signification et la force de la fin de la première série... Dommage.
ps 2: Par contre les deux OAV 's Spring et Christmas sont deux petites merveilles (mention spéciale au Christmas spécial véritable petit chef d 'oeuvre de comédie romantique).
des épisodes inégaux, certes, mais des personnages attachants.
Message adressé à ceux qui ont lu le manga et affichent leur déception devant la série : comparons ce qui est comparable, et si on compare Love Hina à bien d'autres séries, et bien, c'est une belle réussite !
Le character design est exemplaire, pas un seul des *nombreux* personnages ne manque de profondeur, pas même Tama la tortue.
J'ajoute au passage que le dessin est en général très agréable, notament dans le choix des coloris, riches et subtils, et l'architecture de la pension.
Vivifiant.
PS : un bigre mauvais point en revanche pour l'image de "petite sauvage" donnée au personnage de Kaola, l'indienne, qui dort dans un arbre, marche pied nu et mange sans cesse des bananes... il parait que c'est ainsi que les japonais voient les immigrés indiens. Pas très valorisant. Un peu de recul sociologique à prendre par rapport à cette stigmatisation quelque peu xénophobe donc, mais ( heureusement )ça ne concerne pas directement la série.
yakusoku
Une série très bien réalisée, peuplée de personnages sympathiques et originaux qui vivent sous le même toit à la pension des mimosas (euh non à la pension hinata). On peu y croiser une experte en kendo, une femme au foyer avant l'âge (shinobu), une experte en robots tortue (Kaola), une jeune fille dont on ne voit jamais les yeux (kitsune), deux étudiants qui veulent entrer à Todai (Naru et Keitaro) et une floppée de personnages secondaires venant taper l'incruste et siroter les bières... euh le thé de la pension.
La série comporte pas mal de fan service vu que Keitaro est bien maladroit et par conséquent a le droit à pas mal de vols planés. Il manque sûrement une trame plus complexe pour en faire une très bonne série mais elle est divertissante et c'est l'essentiel.
Je crois qu'ils ne s'en sont pas cachés mais le personnage de Kaola est une repompe flagrante d'Ed de Cowboy Bebop. Si on aimait ce personnage ça permet de le revoir dans de nouvelles aventures, un peu plus terre à terre...
La déception de la décénie.
A quelques rares exceptions (Pita Ten ou Saint Seiya par exemple), quand un manga est adapté en anime je préfère le manga.
Mais là... C'est trop. Le trait fin de Ken Akamatsu a été complétement massacré par l'adaptation animée. Le fanservice est lourd, les musiques insupportables, l'excellent scénario du manga gâché pas des modifications dont je me demande encore la raison d'être...
Côté points positifs, on a ce qui reste des qualités du manga, à savoir une comédie agréable et des personnages globalement attachants, bien que je n'aie jamais aimé les héroïnes féminines de Ken Akamatsu, que ce soit Naru dans Love Hina ou Thirty dans Ai ga tomaranai.
Une série que je ne conseille qu'aux personnes qui aiment les comédies délirantes et qui n'ont pas lu le manga.
A tous le monde, je conseille le manga, dont l'adaptation française n'est pas trop mauvaise ai-je entendu dire.