Toile filante
Entre deux polars urbains musclés ("Tiger Cage", "Yes Madam"), la société de production "D & B" a également signé des films d'un autre genre, comme ce curieux "Love is love". Fort de la première notoriété de Stephen Chow, qui partage l'affiche avec Sandra Ng, trailer et marketing de l'époque promettaient une bonne petite comédie romantique. Las, il n'en est ab-so-lu-ment rien. "Love is love" semble ressurgir d'un autre âge, ressusciter d'un coup de manivelle les gros mélodrames HK des années 1950, où les histoires d'amours contraints de gens partis de la campagne pour tenter leur chance à la ville pullulaient à l'écran. Oui, Stephen Chow et Sandra Ng incarnent sans AUCUNE conviction ce petit couple, partis de rien, qui vont tenter de faire fortune en ville. Ils vont devoir fuir le père de la fille, pour qui Stephen Chow n'est pas le parfait gendre rêvé et Sandra Ng va finir en escort girl, tandis que Chow va réussir à gravir les échelons, grâce à son charisme et sa honnête. Un film, qui ne tente même pas de cacher ses relents machistes à tout bout de champ, où des femmes ne sont plus guère que des objets de désir, séduction ou manipulation. La catastrophe était annoncée dès la première séquence, loooongue scène de dialogue insipide avec – en sus – une étoile filante (qui reviendra régulièrement). La suite est totalement prévisible, mais dans le mauvais sens du terme jusqu'au dénouement cucul-praline, apte à satisfaire les spectateurs, venus se déplacer NOMBREUX pour faire un triomphe à Stephen Chow.
Chow, qui est totalement sous-exploité. Déjà une star de la comédie reconnue, il a peut-être voulu changer de registre pour ratisser un public plus large; en revanche, il est aussi pue convaincant en self-made-man, que Sandra en escort girl. On le sent bouillir à l'intérieur, prêt à vouloir faire rire, comme lors de la première scène de son arrivée au bureau, où il se trompe de place. Il sait émouvoir également, comme lorsqu'il entend – par inadvertance – les railleries de ses collègues de travail dans des toilettes et se recompose littéralement devant le miroir pour afficher un sourire trompeur; mais ces moments sont rares et extrêmement mal exploités, les réalisateurs (TROIS cités au générique; rarement un bon signe) ne sachant jamais sur quel pied danser. Du coup, "Love is love" n'est ni une comédie, ni un drame; ni un hommage aux mélodrames HK d'antan, ni son revival. C'est une comédie romantique foirée, tout simplement.
J'aime bien le couple que forment Stephen Chow et Sandra Ng, mais comme l'a souligné Sauzer, ce n'est pas le casting le plus approprié pour une vraie romance. Du coup on espère se rattrapper sur la comédie et là encore on reste un peu sur sa faim car ça reste très conventionnel. Ca reste donc un petit divertissement sympatique, mais loin d'être inoubliable.
Comédie légère et peu sentimentale.
Les 2 cotés du films sont peu réussis,l'humour est classique (et pas non-sensique) mais rarement surprenant,et le coté romantique est totalement raté.C'est surtout la casting qui m'apparait etre une faute de goût,imaginer l'amour parfait entre Stephen CHOW & Sandra NG,rien à faire,ça ne colle jamais.
L'histoire ne surprendra personne,nos 2 tourteraux partent à HK pour se marier et trouver du travail,Sandra devient escort girl (the joke!!!) pour aider Stephen à trouver un meilleur emploi.Ce dernier y parvient avec succes,le couple s'enrichit jusq'au quiproquo......
Je le conseille à pas grand monde,meme pas aux fans de Stephen.