Matrice mal calculated
Je ne suis pas un grand amateur des travaux de Peter Chung. Son style me laisse assez froid. Je n’attendais donc pas grand-chose de Matriculated sur le plan graphique mais bien plus au niveau du scénario dont le point de départ, qui renversait celui du film, avait tout pour intriguer : un groupe d’humain capture un robot de la matrice et projette de le « retourner » en utilisant un univers factice, une matrice, créée pour le séduire.
Chung indique dans son interview réalisée pour les featurettes du DVD qu’il cherchait à expérimenter sur le plan graphique en essayant de donner sa vision d’une éventuelle Matrice issue de l’esprit des humains. Pas très convaincant comme résultat malgré un scénario attractif et une première partie de segment, la course poursuite, bien mise en scène ainsi qu'un final non manichéen. Niveau animation c’est le plus faible des courts (trop raide) et l’utilisation massive de la palette graphique n’est pas toujours très heureuse.
Qui c'est qu'a tout fumé ?!
Graphiquement, à part le chara design du dessinateur d'Aeon Flux et son art du mouvement et de la longinilité très particulier, le reste est simplement affreux, une palette psychotrope qui mélange allègrement tout et n'importe quoi et en nombre, des images fractales (oooh ça bouge) d'une banalité à faire dormir mon chat, des filtres photoshop de base par bulldozer dont le fameux emballage plastique (erk !), des décors et des machines en 3D primitive, j'ai même pensé à "money for nothing" (le premier clip en 3D) tant les mechas et les murs sont plats, vides, sans âme. Pour l'histoire, c'est le plus intéressant je crois, je sais pas ce qu'ils ont avalés mais c'est du tout space.
Interessant
Graphisme correct et interet du scénario voila un bon moyen de conclure la série. On retrouve la relation homme machine qu'on avait abandonnée depuis les épisodes 2-3. Un épisode qui donne à réfléchir.
Aucun doute c'est bien du Peter Chung
Sans doute le court le plus space du lot. Déjà par le concept de base qui veut qu'un groupe d'humains essayent de débaucher des machines en leur montrant un monde sorti tout droit de leurs esprits (une matrice humaine si on peut appeler ça comme ça). Ensuite parce qu'autant quand on reste en dehors de l'esprit des humains, le dessin est stylé mais "normal", autant passer la barrière, ça devient complètement psychédélique et symbolique. Bon après je ne suis pas sûre d'être super fan de ce genre d'approche. La partie monde réel est très sympathique avec un chara-design assez particulier quand on ne connaît pas les œuvres précédentes de Peter Chung (Aeon Flux) et des machines insectoides qui nous changent des sentinelles. Par contre à partir du moment, où tout vire au jaune, vert et rose pétants et que le robot court après sa peinture jaune qui s'est agglutinée en une bille, j'avoue avoir plus de mal à accrocher au style. Le fond est suffisamment clair pour être compris sans beaucoup de dialogues mais ça reste une vision assez réductrice du psychisme humain et c'est sans parler de la motivation réelle du changement de bord de la machine. A voir pour la bizarrerie de la chose donc. J'aurai préféré personnellement rester en dehors de la tête des humains, c'est plus beau à l'exterieur.
Ah quand même...
Voilà les résultats d'un type complètement shooté à l'alcool de riz. C'est à vomir de A à Z. Le style tellement particulier, le chara-design affligeant et l'incroyable inintérêt de l'oeuvre finissent de nous porter le coup ultime à la tête. Et ça fait mal.
Manu Katché aurait dit Non, Mariane James aussi. Dove aurait émi quelques doutes, tout comme André, mais 2 Non suffisent à recaler le candidat.
Visuel effroyable, indigent, on croirait visiter pendant près d'un quart d'heure l'intérieur du corps de Monsieur Esclave. Sans commentaire, au sens propre et figuré, l'ennuie s'installe au fur et à mesure que la fin approche. On commence à trouver le temps long, on commence à bailler, ouf, Animatrix est définitivement terminé. Ce fut bizarre, parfois intéressant, mais affligeant en bien des points.
Un délire cartoon-esque
9 critiques à taper d'une traite, et ce tard dans la nuit avec ma seconde moitié déjà couchée et qui ne comprendra une nouvelle fois, pourquoi je tape tout ceci, alors que je n'ai même pas aimé, ce que j'ai vu...eh bien, justement : il est facile de critiquer et je préfère me justifier par rapport aux choses, que je n'ai PAS aimé, que celles que j'aime (et que tout le monde aime en général...ou alors, je critiquerai, ce que j'ai été le SEUL à aimer, alors que tout le monde déteste)... bref ! Parfois, cela donne des choses très drôlatiques, comme ces critiques en quelques lignes vite torchées dans "Première" ou d'autres revues...
"Matriculated" donc...le tout me faisait terriblement penser à "Aeon Flux", mais grâce aux critiques avertis de Cinémasie, j'ai compris dorénavant, que c'était tout à fait normal, puisque les deux sont issus de l'imagination du même créateur; cqfd, qu'il faut aimer ce dessin particulier. Il est tout e même à noter, que le dessin est très soigné, autant dans les personnages, que dans les magnifiques décors...enfin du côté réel; car de l'autre côté, c'est quelque peu le nirvana (celui de C. Lambert); et c'est également là, que le bât blesse : qu'est-ce donc que cette histoire sans queue, ni tête, qui se coltine toute une partie psyché, mais malheureusement du meilleur effet, ni d'un kitsch, assumé et abouti ? Le tout saupoudré d'une fin assez surprenante, mais ne collant nullement avec le reste ?
Même l'hommage rendu à Tex Avery (l'écran de ciné) tombe quelque peu à plat.
Quant à la rélation à entretenir avec "Matrix", il n'y aurait eu que l'exploitation des machines, qui entretiendrait un lointain rapport...
Non, vraiment, je n'ai pas accroché et me suis même mis à repasser pendant la bien trop longue scène psyché...
tres inspiré je trouve.
sans vouloir l'offenser ou polémiquer, je trouve personnelement la critique de tanuki un peu réductrice.
déja pour moi, ce n'est pas dans l'esprit humain dans lequel ils s'introduisent, mais dans celui de la machine! et c'est clair quand on vois plusieurs humains connectés à la meme machine (superbement disignée dailleur) dans le but que celle ci se range du coté des humains.
attention je spolie un peu: j'adore la fin où la machine tombe amoureuse de la femme humaine mais fini tout de meme par la tuer...