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Méchagodzilla contre-attaque
les avis de Cinemasie
2 critiques: 1.75/5
vos avis
1 critiques: 2.5/5
Un bon classique, mais sans plus.
En tant que quainzième volet des aventures de Godzilla, il faut dire que ce film ne contient plus grand chose de nouveau. Les autres monstres présents sont connus et l'histoire globale n'est pas extraordinairement novatrice. Toutefois, le tout est bien tourné avec en parallèle l'intrigue entre les monstres et celle entre les humains et les extraterrestres.
Le film n'est pas un des plus grands incontournables de la série, mais pour les fans, il vaut grandement la peine d'être vu.
Du Z comme Zéro
Pour sa quinzième aventure en 20 ans, on peut dire que la créature atomique jurassienne Godzilla comme son créateur et réalisateur attitré Honda Inoshiro font grise mine. Basé sur une intrigue enchaînant poncif sur poncif, scènes grotesques, jeu d’acteurs caricatural et dénouement convenu, Mechaodzilla contre-attaque ne provoque plus le moindre enthousiasme, contrairement à ses précédents opus (Godzilla, Mothra contre Godzilla) qui intégraient quelques éléments de poésie, d’interprétation et d’effroi non négligeables. Le filon usé jusqu’à la corde, Honda exploite sans conviction d’autres pistes comme celles des extraterrestres ou de la femme-robot, mais peine perdue, il ne fait que pousser irrémédiablement le genre dans l’ornière en se rapprochant d’un bien beau nanar, plus navrant que drôle à vrai dire.
Les débats restant confinés au rang de l’Etat Major japonais pendant près d’une heure, l’ennui gagne rapidement du terrain et les scènes de monstres à proprement parler se font attendre. On sera heureusement servi lors des 20 dernières minutes avec des combats de titans pourtant bien risibles. Voir Godzilla se faire défoncer par Titanosaurus et Mechagodzilla mais revenir plus fort que jamais la minute suivante en décochant uppercut sur crochet du droit aux deux affreux bestiaux tentant du lui piquer sa place de monstre-star de la mer du Japon, c’est aussi voir la chute interminable et un peu triste d’un genre éculé auquel déjà plus personne ne s’intéressait à l’époque. Après ce film, Honda décida de prendre une retraite bien méritée; on le comprend.
Une conclusion réussie de la saga lézardesque
Retour d'Honda aux commandes, cet ultime épisode du lézard atomique est un retour aux sources, et parvient enfin à faire sortir la saga de l'appellation de nanar.
Pourtant, le scénario reste exactement le même que quasiment tous les godzillas: des vilains hommes vertes (parfois ils ont même une apparence de blate finalement!) veulent conquérir la terre car leur planète va être détruite (les pauuuuuuuuuuuuuvres!). Pour accomplir leur funeste projet, ils s'offrent les services de monstres à chaque fois plus ridic... effrayants les uns que les autres.
Mais cette fois, ils ont trouvé un allié en la personne de Mifune, un professeur "en avance de plusieurs années sur son époque", forcément incompris de ces idiots d'humains donc, et qui en conséquence voue une haine implacable à ces congénères!
Très classique n'est-ce pas? C'est vrai, pourtant ça fonctionne, on ne passe pas son temps à se moquer des zooms hasardeux (il y en a relativement peu) et des combats de catchs entre les monstres, ou des poses ridicules de Godzilla. Ici, tout est fait avec sérieux, et les affrontements sont plus bestiaux.
La séquence d'ouverture est à ce titre assez impressionnante. Elle retrace le premier combat entre Godzilla et son alter égo de fer, et se révèle très sanglante. De par sa construction, sa musique, et ses arrêts sur image avec les noms de l'équipe, cette séquence rappelle beacoup l'ouverture de "Warriors two", avec mecha godzilla en leung kar yan et godzilla en cazanova Wong.
Dès le début, on est surpris de voir des acteurs enfin charismatiques dans un godzilla, et des personnages vivants! L'utilisation de ralentis est également appréciable, de même que le flash back en sépia fait plaisir à voir.
Le final quant à lui est dantesque, sans doute l'un des meilleurs affrontements qu'on ait pu voir dans la série, long et apocalyptique.
Bref, à voir uniquement si vous aimez le genre, mais en vous attendant à voir du bo travail d'artisan, et pas un nanar de plus!