très sympathique. 
Avant "eastern condors", il y avait "eastern pigeons", c'est vraiment l'impression que l'on a, même si ici Wong Jing attend le deuxième tiers du film pour lancer ses poulains dans le feu de l'action. Ce qui ne veut pas dire que la première partie manque de rythme. Au contraire, l'ensemble est réellement nerveux et frénétique, comme les meilleurs actioners HK des années 80, on pense notamment à l'inoubliable "men from the gutter" (en moins percutant).
La réalisation est comme d'habitude très efficace, sans fioritures, et met en valeur les scènes d'action. Wong Jing est un artisan très honnête, qui a toujours à coeur de livrer un bon spectacle à son public et n'a jamais cédé à la prétention comme certains géniés auto-proclamés. Réunissant un casting réjouissant, il n'en tire malheureusement pas le meilleur parti. En dehors de Ti Lung, et dans une moindre mesure Michael Chan, les autres acteurs sont sous employés, en particulier Wang Lung Wei, qu'on avait pourtant plaisir à trouver du bon côté. Sa relation avec Wong Yu était de plus amusante, et rappelait beaucoup les échanges animés entre "la torche" et "la chose" dans le comic "fantastic four". Natalis Chan fait son show un petit moment, mais on a dû mal à croire à sa présence dans l'équipe.
Le scénario est assez simple mais réserve quelques surprises sympathiques, et enchaîne les scènes d'action presque sans temps morts. Ces dernières sont extrêmement nerveuses, même si le final paraît vite expédié, on en a pour son argent. On est loin de la folie furieuse d'"eastern condor", mais le divertissement est constamment au rendez vous, et le fan du cinéma hk des 80's devrait se jeter sur ce film.
Les douzes salopards made in HK 
Tellement salopards qu'ils n'ont besoin d'etre que 6 ! Le film enchaine les scenes d'action avec un casting all stars. Ne passez surtout pas a cote de cette bombe.
Un régal de ciné d'action-bis
le film va à 200km/h, les séquences s'enchainent au début sans lien sinon ajouter de l'action à l'action. Puis on a droit à tous les clichés des 12 salopards (sauf que là ils sont 7) pour finir dans un deferlement d'explosions, trahisons,et vengeance.
Wong Jing nous fait son Hero shed no tears...
...quelques temps avant John Woo. Forcement moins noir (c'est pas les clichés dramatiques qui manquent pourtant) et avec plus de Gag (Natalis Chan Oblige)
Wong jing nous pond un film d'ation pas si mal foutu, avec un casting de vieux briscards ringards (Ti lung ici moustachu, pas encore rehabilité avec le syndicat du crime) et un scenar aux multiples rebondissements comme un bon vieux wuxiapian. Pas mal...
