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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.58/5

vos avis

11 critiques: 2.36/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3.5
Black_pantha 2.5
Chang La Rage 0.75
Chip E 3.25
Cuneyt Arkin 2
Hotsu 1
jeff_strike 3
Jérémy 2
Phildu62 3
Pikul 3
SanjurOn 2


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Mission Personnelle

Il est assez fascinant d'observer les actuels rapprochements entre l'univers particuliers des séries télévisuelles et du cinéma: rois du petit écran, les feuilletons assurent l'audimat et le principal retour sur revenus par l'allocation des espaces publicitaires. Les cachets des stars atteignent des sommets (plus d'un million de dollars par épisode pour chacun des protagonistes de "Friends") et nombreuses les tentatives de risquer "le grand pas" du petit au grand écran. Dernière manie des tout-puissants producteur hollywoodiens: faire appel aux créateurs et/ou réalisateurs des principales séries à succès pour assurer la mise en scène de divers projets. Ainsi en va l'exemple de J.J. Abrahams, créateur de "Alias" et de "Lost". Appelé au pied levé pour remplacer Mattthew Vaughn (Layer Cake), "Mission Impossible 3" est immanquablement marqué de son empreinte, mais également de codes typiques du petit écran…sans parler d'influences d'autres séries récentes cultes. Ainsi, la manière de réaliser est entièrement calquée de celle de "24 heures chrono": caméra à l'épaule, flous, cadrages à l'arrache pour donner un certain sens de réalisme et d'urgence, surtout dans les scènes de l'action. Parfois confus dans la lecture des plans – principale limite de cette mise en scène – elle devient pourtant de plus en plus maîtrisée au sein de l'actuel modèle hollywoodien. L'empreinte "Abrahams" se retrouve surtout dans sa manière récurrente de s'intéresser à une psychologie plus profonde de ses personnages; Si Woo avait ainsi fait du personnage de Hawke une sorte de super-héros, Abrahams explore davantage son côté humain – aussi bien pour permettre une meilleure identification par rapport à l'audience, que pour crédibiliser les scènes d'action assez affolantes. Propre de toute séquelle, l'action tente une nouvelle fois de surenchérir sur celle des précédentes aventures – avec beaucoup de bonheur. Courses-poursuites haletantes, infiltrations aux gadgets les plus avant-gardistes et fusillades en tous genres constituent autant de morceaux de bravoure. Si le personnage de Cruise dispose une nouvelle fois de forces surhumaines, se remet en un temps record de toute blessure infligée, le bonheur de bonne action estivale décomplexée est total. Moins réussi est – paradoxalement – l'honnête volonté du réalisateur d'humaniser justement son personnage. Tel le talon d'Achille de l'épisode culte de la série de James Bond "Au service secret de sa majesté", où le célèbre héros se marie, les scènes plus "intimes" de l'agent Ethan parasitent quelque peu l'intrigue principale et semblent trop artificiellement américaines pour totalement convaincre. Une mission plus "personnelle", qui perd encore davantage du charme de la série originelle. L'autre reproche serait également…la starification de son interprète principal. Puni par des entrées en-deçà des attentes suite à son omniprésence promotionnelle avant la sortie du film, Cruise aura définitivement abusé de son implication en tant que producteur pour une autoglorification trop expansive. Le début, notamment, s'étire inutilement en longueur pour présenter al star sous toutes ses coutures; la suite est tout entière à cette image, l'histoire se plaçant intégralement du point de vue de l'agent Ethan (comme démontré par un curieux plan subjectif "renversé" du visage de Fishburne du point de vue de Cruise) et non plus de la cellule dans son ensemble. Dommage de faire des excellents partenaires de l'équipe de Cruise de simples rôles secondaires et faire-valoirs, Ving Rhames toujours aussi bon, Maggie Q définitivement craquante et Simon Pegg (Shaun du cultissime "Shaun of the Dead"') excellent dans ses brèves apparitions. Moins cérébral que le premier épisode, mais bien plus réussi que le vain second exercice clipesque de Woo, "Mission Impossible 3" est une variation plus intimiste convaincante, mais pas totalement réussie.

19 août 2006
par Bastian Meiresonne


Extrêmement mauvais.

Même le jeu de Tom Cruise, qui aurait pu empêcher le film d'être un navet en le faisant verser vers le nanar, ne met pas assez de piment à la chose pour la rendre intéressante. Et pourtant il y va fort le bougre avec la colgate attitude. Tout est mis en oeuvre pour montrer comme son personnage est fabuleux, comme il est fort, doué, malin, drôle...

Véritable Cruise show, MI:3 n'a pas d'autre but que de mettre en valeur la star. Malgré un casting assez sympathique, difficile d'apprécier les autres acteurs tant Tom Cruise monopolise l'écran. C'était déjà flagrant et navrant dans le second opus, ici on va encore plus loin. Michelle Monaghan a en outre le charisme d'un poulpe défoncé au chloroforme,  Ving Rhames a autant de présence qu'une paire de chaussures "le coq sportif" dans un magasin Nike, Simon Pegg tout droit sorti de "Shawn of the dead" n'a que 3 répliques, et Maggie Q est aussi transparente qu'un morceau de scotch volant au vent.

La réalisation, très clipesque, est anecdotique. Le rythme est loin d'être trépidant, même si les personnages courent partout tels des lemmings se précipitant au bord d'une falaise. Les scènes d'action feraient passer la série tv "charmed" pour le renouveau de la fiction d'action. une seule se détache du lot, le saut à Shanghai, très sympathique.

Le scénario, mal construit, incapable de soutenir une quelconque tension, est bourré d'inepties et débouche sur un final anti-climatique complètement raté. La partie espionnage est décevante et sans intérêt.

MI:3 ne parvient même pas à divertir, et je n'ai pu m'empêcher de regarder ma montre un nombre incalculable de fois devant ce film, qui me fait revoir le second opus à la hausse malgré ses défauts.

Tom Cruise ne joue pas toujours mal, mais il est ici affligeant et aussi neuneu que dans ses interviews sur la scientologie, qui ont au moins le mérite d'être drôles.

19 avril 2008
par Chang La Rage


Début prometteur, final de navet...

Ce qui frappe dans Mi3 c'est que, pour une fois, dans la série des missions impossible, il y avait de quoi faire un bon film... Il y avait un réalisateur concerné (pas un De Palma qui s'en fout comme d'une guigne ou de Woo qui repasse mollement tous les clichés de son cinéma) qui même s'il se prénomme JJ (surement pour donner l'impression au spectateur qu'il est déjà son copain vu qu'on l'appelle par un diminutif...) réussit un film frimeur, tape-à-l'oeil et foncièrement efficace... Il y avait un méchant prometteur. Ce n'est pas pour accabler John Voight (l'acteur du 2 étant hors concours dans le domaine de la nullité), mais Philippe Seymour Hoffman est nettement plus doué que le pauvre has-been (il faut voir John Voight dans Anaconda pour comprendre pleinement ce que ce mot veut dire...). Il y avait une ribambelle de seconds rôles sympas (Maggie Q, l'excellent Johnattan Rhys Meyers, qui n'a, j'en ai bien peur, rien à voir avec Mike, Laurence Fishburne qui a suivi le régime frères Baldwin depuis Matrix...) et pas un Jean Reno qui cabotine comme un malade ou une Thandie Newton monodimensionnelle... Mais au final, MI3 est presque le plus mauvais des trois... le scénario est routinier, et s'il assure le cotat action décébrée au début, s'abîme ensuite dans un minable brouet de cliché piteux et cuculs à faire passer Top Gun ou Jour de tonerre pour des chefs d'oeuvre d'avant-garde... La fin est particulièrement pitoyable (tournée dans les mêmes décors que Green Snake et plein de films de la Shaw, notamment Lady Hermit, pour les plus observateurs...) et achève de transformer ce qui aurait pu n'être qu'un délassant film d'action, en imbitable apothéose de l'absence d'originalité de ce genre de cinéma qui brasse un sentimentalisme insupportable et déplacé. On s'en tape le cul par terre de la gonzesse de Ethan Hunt! On veut des explosions, des fusillades, des gadgets, des blagues débiles et pas tout ce pathos @!#$ qui parasite 95% de la production d'action moderne!

11 décembre 2007
par Cuneyt Arkin


Plat, creux, ennuyeux

La romance nous endort et la platitude de la réalisation ne sauve pas un scénario inutilement complexe, tuant tout suspense. Subsiste quelques morceaux de bravoure Hollywoodien toujours agréables à regarder, comme la scène de l'autoroute et la séquence à Shanghai, ainsi qu'une scène d'espionnage à Rome qui est le seul moment de panache du film. Quand au rôle de Maggie Q qui justifie la fiche sur cinemasie, elle est inexistante. Circulez!

12 juillet 2007
par Hotsu


Pas mal le téléfilm à 200 millions de dollars...

Pour ma part, pas de doutes possibles, M:I 3 est le moins réussi de la trilogie faute à une réalisation horriblement plate et "télévisuelle" lors des scènes de dialogue (j'ai rien contre le téléobjectif mais là c'est abusé...Et cadré comme à la télé, désolé...) et ronge tête au possible lors des scènes d'action plombées par un filmage nawak (pas cadrées, montées à la tronçonneuse...bref, vomitives). On est très loin de la virtuosité de De Palma ou John Woo (M:I 2 possède certes son lot de défauts énormes mais on ne peut nier que la réalisation est tout bonnement hallucinante) qui transcendaient le matériau d'origine en nous balançant dans les mirettes un bon paquet d'images marquantes, ce qui est loin d'être le cas de ce M:I 3 fade au possible (franchement je ne vois pas ce qu'elle à de si génial cette scène du pont...Y'a peut être un plan sympa mais on l'avait déja vu dans le trailer) . Nan sérieux, cette réalisation piteuse tue le film, dommage. Et je tiens à préciser que n'ayant jamais vu un épisode de Lost ou d'Alias j' n'avais pas vraiment d'a priori négatif quand au choix de JJ Abrahams en tant que réalisateur. Venons en au scènes intimistes censées rendre Hunt plus humain et attachant. Les séquences se déroulant chez lui font terriblement sitcom... sourire ultra-brite, courtoisie, etc...Numéro de charme que Cruise ne nous avait plus sorti depuis la fin des années 80. C'est très glamour tout ça et franchement ça fleure bon pub pour Ferrero Rocher (je sens qu'on va me taper^^). Faire de la vie privée rêvée par Hunt un catalogue du " beau gosse wasp et chic mais simple quand même" ( oulah c'est pas clair ce que j'ai écrit ! ) ne le rend pas plus humain. Dommage car Cruise n'est pas mauvais lorsqu'il s'agit de faire le Hunt nerveux et violent (l'interrogatoire dans l'avion est à ce titre plutôt réussi). Enfin, son histoire d'amour avec Michelle Monaghan ne m'a absolument pas touché... peut être la faute à des dialogues indigents entre les 2 tourt(ere)aux. M:I 3 n'est pas exempt de qualités non plus car si Abrahms se foire lamentablement lorsqu'il s'agit de l'action "pure" (voire l'horrible scène à Berlin...Je me cramponnais la tête comme Hunt à la fin du film), il remplit honnêtement son contrat à 2 reprises: Lors de la scène se déroulant au vatican et lors de la course à travers Shanghai où Hunt est guidé par Simon Pegg (je me souviens plus du nom du perso)...2 scènes inventives et tendues, j'aurais vraiment aimé que le reste du film soit du même acabit. Mais la principale qualité du film est sans conteste le bad-guy (dommage cependant que sa fin soit si...) campé par un Philip Seymour Hoffman impérial, glacial et monstreusement charismatique...Le meilleur méchant de la trilogie, de loin. Pour peu qu'on ne cherche pas trop la petite bête M:I 3 peut être vu comme un sympathique divertissement relativement bien rythmé et bénéficiant d'un script (malgré quelques "couacs") bien supérieur à celui du second épisode. Mais hélas ces quelques qualités sont littéralement plombées par cette désagréable impression de matter un gros téléfilm shooté en scope (le manque total d'ampleur dans la réalisation tue tellement le film que j'ai eu l'impression qu'il avait coûté 3 fois moins que son budget).

20 août 2006
par SanjurOn


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