Gibbon endless fights
Enchainement de longs combats stylisés impressionnants, le rythme imposé est difficile à suivre tant la place faite à l'intrigue est dérisoire. On ne peut, il est vrai pas, tout avoir.....
Une petite série B old-school à réserver aux admirateurs de Ching Siu Tung
Un jeune combattant que son idéalisme justicier a conduit en prison reçoit de son voisin de cellule promis à la peine capitale un demi médaillon de bois censé le conduire à un trésor, sous réserve de trouver le porteur de la deuxième moitié. Parvenant à s'échapper avec son compagnon de chaîne, il partira battre la campagne à la recherche de cet hypothétique trésor, en fait un manuel fortement convoité de la boxe dite "du gibbon".
Sur une histoire qui partait sur un ton d'intrigue prometteur mais dont le déroulement sombre rapidement dans un minimalisme hétéroclite ne servant qu'à enchaîner divers entraînements et combats n'échappant pas toujours à un maniérisme routinier peu crédible, cette petite kungfu-comedy de série B made in Shaw Brothers se pose presque en hommage à ses homologues taiwanais indépendants de l'époque. Eventuellement divertissant mais à réserver en priorité aux admirateurs de Ching Siu Tung qui effectue ici une honnête prestation martiale dans le plus pur style old-school avant de se consacrer à ses envolées new-age ou encore aux curieux de cette étrange boxe "du gibbon" interprétée par un Hou Chao Sheng adoptant alors les caractéristiques de ce drôle de singe dégingandé.