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Moonlight in Tokyo

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les avis de Cinemasie

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4 critiques: 3.44/5

visiteurnote
Manolo 3
chronofixer 3.75
Bastian Meiresonne 3.25
Izzy 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Happy a bien mis en relief les défauts et qualités du film. Mias j'ai trouvé ques les qualités valaient largement le détour, à savoir une originalité qui fait plaisir, s'éloignant du format commercial typique, un mélange des tons assez hallucinant, et un côté mélancolique ou sombre derrière ce qu'on pourrait appeler une comédie. Leon LAI est toujours faiblard mais c'est un des rares films ou il s'en sort très bien, même si j'aurais bien imaginé un Stephen CHOW à sa place. Chapman TO écope d'un rôle enfin à sa hauteur, il prouve qu'il sait bien jouer en retenue, une bonne surprise. un peu déstructuré au niveau du récit, ce MOONLIGHT IN TOKYO fait tout de meme du bien car il est la preuve que HK sait encore faire des vrais films, et même prendre des risques. une réelle curioisité et un des meilleurs films venant de l'ex colonie. ps: la bande son est nettement supérieure à la moyenne, ainsi que la réalisation.

30 avril 2006
par chronofixer


Sans raison, mais avec des sentiments

Une moitié du désormais incontournable tandem Andrew Lau / Alan Mak responsable des mega-succès des "Infernal Affairs" (et de "Initial D"), prend un chemin solitaire en réalisant, seul, "Moonlight in Tokyo". Vendu comme une grosse comédie pour "égayer" la fin d'année (occidentale), le film surprend pourtant par sa relative noirceur derrière le sourire figé de son acteur principal - et à Alan Mak de rendre une nouvelle fois un hommage aux anciennes productions HK, qui avaient fait la gloire de la production locale cinématographique quelques décennies auparavant. Après avoir donc pillé les poncifs du polar noir pour signer son superbe "Infernal Affairs", il s'intéresse aux drôles de comédies des années '80s, brassant divers genres; on pense notamment très fort à la série (originale) des "God of Gamblers" de par une similaire interprétation de Leon Lai par rapport à celle de Chow Yun Fat réduit à l'état de simplet; mais également par rapport au curieux mélange de la pure comédie avec des accents plus noirs (et violents). Des gags (parfois) lourdauds, on passe en un clin d'oeil à la comédie sentimentale pour se terminer dans un profond drame. Parfaitement maîtrisé, le dosage est parfait, même si parfois un peu trop dense. A trop vouloir inclure d'incessantes sous-intrigues pour étoffer les personnages principaux, des protagonistes intéressants disparaissent aussi vite, qu'ils n'étaient apparus et on aurait aimé en connaître davantage sur certains destins particuliers ou connaître le fin mot de l'histoire d'autres épisodes trop brefs. "Moonlight in Tokyo" n'est donc nullement l grosse comédie populaire, qu'elle prétend être sur l'affiche et dans les quelques bandes-annonces aperçues au cours de sa promotion; mais le sérieux drame d'un métier finalement peu attrayant, basé sur l'exploitation de sentiments aussi bien par les gens exerçant le métier de gigolo, que ceux qui font appel à ces personnes...Les coulisses sont donc véritablement terrifiantes et présente une attachante gallérie de personnages plus meurtris les uns que les autres. Dans les rôles respectifs de Jun et Hoi, Leon Lai est suffisamment attachant pour porter l'entier film sur ses épaules, même si l'on puisse une nouvelle fois l'autosuffisance de son égo, qui lui a fait dire, qu'il savait endosser le difficile rôle d'un attardé sans même étudier des personnes réelles - d'où donc une interprétation finalement peu réaliste, mai adaptée au film. Chapman To étonne par son sérieux et la relative sobriété de son jeu, refoulant le temps d'un film son désormais légendaire cabotinage. Bien lui en prend. Certainement un ambitieux et risqué projet au sein d'une production cinématographique HK autrement plus aseptisée et formaté, la comédie d'Alan Mak surprend, mais n'arrive pas tout à fait à la hauteur de ses ambitions. Une intrigue trop dense, quelques personnages inaboutis et un manque d'implication ne donnent pas le relief suffisant à la noirceur et l discipline du projet; mais "Moonlight in Tokyo" compte tout de même parmi les plus belles et intéressantes réussites de la production locale de l'année 2005.

25 février 2006
par Bastian Meiresonne


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