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Mothra contre Godzilla

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.07/5

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11 critiques: 3.55/5



Ryoga 4
Marc G. 3.5 Godzilla a la forme. Mothra a la classe. Honda se fait plaisir, et nous avec.
Ghost Dog 2 Loin d’être inoubliable
Gaetan 2 Mon premier film de monstre japonais : quel choc
François 3 Sans avoir la gravité des premiers Godzilla, un affrontement au sommet avec une...
Drexl 4.5 De tous les adversaires combattus par le lézard géant japonais Godzilla dans se...
drélium 2.5 Trop pénible mais une ambiance unique.
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Loin d’être inoubliable

J’avais vu ce film il y a quelques années sur France 2, mais il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable… D’un kitsch absolu, le quatrième épisode de la série est à réserver en priorité aux fans de combats de monstres qui pourront se régaler en admirant Godzilla foutre des baffes à une mite géante dénommée Mothra. Seules les 2 fées jumelles miniatures apportent un peu de poésie à l’ensemble grâce à leurs chants guillerets. Du point de vue de l'interpétation, pas de surprises, on retrouve des habitués de la science-fiction, comme par exemple Koizumi Hiroshi ou encore Takarada Akira. A noter que ce film est disponible en DVD édité par Canal Plus.

19 janvier 2002
par Ghost Dog




Mon premier film de monstre japonais : quel choc

Que dire sur ce film ? Le scénario est relativement simpliste et moraliste : il faut protéger la Terre. Cela peut nous sembler étrange, mais il faut se replacer dans le contexte des années 50-60 : le Japon reste meurtrie par les conséquences des 2 bombes américaines.

Les effets spéciaux concernant les combats et l'animation des montres sont vieillots, il suffit de voir les chars en plastique qui lance des pétards en guise de missiles pour comprendre.

Au final, le film est d'un kitsch absolu : techniquement dépassé et moraliste au possible. Il conserve un petit quelque chose : une mite géante, c'est assez culte, non ?



04 décembre 2000
par Gaetan




Sans avoir la gravité des premiers Godzilla, un affrontement au sommet avec une mite géante, ça ne se manque pas

Pour ce nouveau film mettant en scène Godzilla, nous assistons à un duel face à Mothra, la mite géante. Le film est à voir une fois si vous n'en avez pas vu d'autre du même genre. Le scénario est très classique, avec Godzilla le méchant face à Mothra le gentil monstre, les méfaits de la bombe atomique, la cupidité des hommes...etc... Les effets spéciaux et la morale du film en sont les principaux intérêts.

Godzilla est parfaitement ridicule, avec son regard plein d'intelligence. Ne parlons pas de Mothra la mite suspendue par des câbles et les chars d'assaut en plastique qui tirent des pétards. On rigole bien, mais surtout la première fois. Je pense qu'outre le tout premier Godzilla, les autres films sont d'un intérêt limité. La morale de l'histoire est tellement bateau qu'elle est devient risible : "Il faut protéger notre monde pour éviter que cela se reproduise...". On est vraiment loin du tout premier Godzilla qui avait une grande valeur symbolique.

L'interprétation n'a rien de transcendante, de même que la réalisation. Il faut dire que les moyens techniques de l'époque limitent grandement les possibilités de cadre. Le film possède cependant le charme d'un genre à part entière. C'est mon premier Godzilla, et je dois dire que cela a sûrement augmenté mon intérêt pour un film qui n'en possède plus tellement à la seconde vision.

Mais quand même, une mite géante... Rien que pour ça je met 3...

22 octobre 2000
par François




De tous les adversaires combattus par le lézard géant japonais Godzilla dans ses 25 films, Mothra la mite géante aura engendré la séquelle la plus emblématique de la saga, lui assurant le temps de ses joutes ultra-colorées les deniers du culte.

Deux reporters découvrent malgré eux sur un site industriel un mystérieux œuf géant, racheté dès sa découverte par un entrepreneur sans scrupules souhaitant en faire une attraction lucrative. Mais rapidement de petites fées vivant dans un coquillage, les Aelinas, viennent réclamer l’œuf appartenant à leur déesse et abritant Mothra, la mite géante. Suite aux furies destructrices de cette dernière, Godzilla est appelé à la rescousse… En mars 1954, des essais nucléaires américains dans un atoll au large du Japon irradient des marins locaux naviguant non loin. Quelques mois plus tard, Inoshira Honda, ancien assistant d’Akira Kurosawa, sort le premier opus des aventures de Godzilla, immense lézard d’origine préhistorique reposant dans les océans, réveillé par un essai nucléaire qui le met dans une rage folle. Manifestation artistique la plus vibrante du traumatisme post-atomique nippon, Godzilla crée dans son sillage un genre à part entière, le Kaiju-Eiga (film de monstre), où des acteurs costumés en créatures de plus en plus improbables massacrent des maquettes de mégalopoles japonaises, dans une orgie de couleurs au service d’un propos animiste prônant le pacifisme. Déclinaison la plus connue de la saga, Mothra contre Godzilla est surtout apprécié pour ses vertus hallucinatoires, aptes à décourager n’importe quel individu découvrant le cinéma japonais par son intermédiaire de s’avancer plus avant. Ce quatrième opus de la série se jauge avant tout comme un produit de divertissement totalement décomplexé, brandissant son esthétique criarde avec un aplomb proche de l’agressivité, voyant un comédien déguisé en reptile affronter en combat singulier une grosse mite suspendue à des câbles, écrasant de ses déplacements délicieusement patauds des similis zones industrielles de carton-pâte. La naïveté globale de l’ensemble du film lui confère une certaine aura poétique, qui nous fait entrer dans une mythologie bricolée de A à Z avec une sincérité désarmante, dont les dieux ont pour noms Mothra, Gigan, Megalon, Mechagodzilla (la version robotisée du monstre), Spacegodzilla (je vous laisse deviner), ou Ghidrah le monstre à trois têtes. Un bestiaire dont les nombreux affrontements sont le noyau dur d’une filmographie à rallonge, promettant au fil des titres successifs des combats de plus en plus insensés. Ne vous laissez pas refroidir par la morale écologiste et néanmoins finale ouvertement prévisible, les enjeux du film sont tout autres…

26 mai 2003
par Drexl


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