Une accumulation de scènes plus dingues les unes que les autres, une tonne de passages cultes, une catharsis frénétique !
Au fondement de ce que l'on aime au cinéma, Mr vampire 3 nous offre sans retenue tout ce qui a fait les ghost/kung fu comédies, extrapole même et nappe le tout pour que le spectacle ne s'arrête pas une seconde.
En résulte un divertissement ultime qui ne grille certes pas de neurones, mais qui vous en met littéralement "plein la gueule" pendant 1h30 et cela suffira à vous convaincre de courir l'acheter. Ce troisième opus est sans nul doute le plus vivifiant et le plus déjanté de la saga. La preuve qu'une séquelle peut déchirer autant et même plus que l'original ! Et ce, même si il comporte très peu de Gyonshis (fantôme vampire sauteur), mais une fantastique sorcière et ses sbires les remplacent haut la main, usant de la magie noire aussi bien que Lam Ching Ying connait la magie Taoïste.
Vive Billy Lau toujours aussi dingue, Richard Ng irrésistible en vrai / faux chasseur de vampires et vive Lam Ching Ying, expert en tambouille anti-vampires des plus sérieux, qui contrebalance avec brio la loufoquerie ambiante et termine de préparer le dessert : à table !
le meilleur de la serie
sans hésitation ricky lau realise le meilleur film de la saga
Ghost kung fu comedy geniale !
Lam ching ying assure la partie serieuse et richard ng la partie deconnade et on en redemande !
Des combats exceptionnels, tres peu de temps morts, et des gags tres droles ! un divertissement tres complet !
Délirant !!!
Une Ghost Kung Fu Comedy comme on les aime, délirante, drôle et pleine d'action. Un très bon divertissement. Mention spéciale à Richard Ng qui est énorme habillé en aigle !!!
Que la farce soit avec nous
Ce troisième "Mr Vampire" est clairement orienté "Ghost Comedy", les arts martiaux en étant absent sans que l'action passant par la chorégraphie du corps en soit exclu, bien au contraire, elle est de qualité. L'humour est surtout véhiculé par l'excellent Richard Ng qui profite des meilleurs scènes (surtout quand il est à son croupion défendant prit pour autre chose que ce qu'il est par un humain possédé et affamé...) talonné par le non moins excellent Lam Ching-Ying. Billy Lau (incarnant un élève de ce dernier) est ici supportable. L'élément horrifique se retrouve quasiment évincé du film à la différence, bien entendu, de la magie (peut-on juste "craindre", éventuellement, la sorcière). Rythme soutenu.
26 janvier 2020
par
A-b-a
Les démons à ma porte
Après le faux-pas du second opus, la série revient à ses véritables origines et propose des aventures bien plus folles, ingénieuses et poussées que dans les deux premiers épisodes.
Les chorégraphies sont du meilleur effet et l'humour omniprésent pour assurer le meilleur spectacle et en faire un classique de la ghost comedy.
Mr vampire revient... pour ne plus chasser de vampires!
Cette fois c'est à des voleurs adeptes de magie noire que notre chasseur de vampires favori a affaire. Malheureusement, ça lui réussit moins bien, les scènes d'action manquent de punch et sont beaucoup moins fun que dans le premier opus.
Si c'est avec plaisir qu'on retrouve oncle Kau et Ce sale Billy Lau, c'est en revanche une déception de ne plus avoir Chin Siu Ho et surtout Ricky Hui qui étaient impayables, et le joli minois de Moon Lee, puisqu'ici la seule femme est la chef des voleurs et elle est plus affreuse qu'autre chose (il faut la voir sortir des vers de sa bouche...). Au niveau de l'hisoire, en dehors de la capture des voleurs, le couple d'amoureux impossible laisse la place à Richard Ng en arnaqueur et deux fantômes qui lui sont très attachés.
Leur relation est touchante, et Richard est une fois de plus genial, même si on l'a connu en plus grande forme. Il est très présent dans le film, puisqu'on le voit autant que Lam Ching Ying, et c'est vraiment lui l'élément comique. Cela dit, voir Lam se mettre à rire, c'est réellement impressionnant.
LaM Ching Ying est quant à lui plus présent à l'écran que dans le premier opus, il s'occupe de toute la partie action (contrairement au 1 ou c'était Chin Siu Ho qui faisait presque tout) et revient à ses premières amours : la doublure, puisque c'est lui qui fait tous les sauts, chutes et plongeons de Richard (on reconnait aisément la forme de son crâne et ses cheveux). Pourtant, l'ensemble manque d'acrobaties et de poursuites folles et énergiques comme on pouvait en voir dans le premier opus; le rythme est également moins soutenu. On a quand même le droit à quelques poursuites cultissimes avec Richard Ng, notamment celle avec le poulet....
La musique est également décevante, car si elle était un des points forts du un, ici on n'en retient que deux: celle du générique de début, qui fait très anime, et celle du poulet qui est amusante, mais ça n'est pas du niveau de celles du 1.
Par contre, le budget semble plus élevé, surtout pour ce qui est des décors qui sont plus vastes et élégants que dans les un.
En résumé, j'ai été un peu déçu de cette sutie, surtout avec sa réputation de meilleur opus de la sage, je lui préfère le un, qui possède une part de folie en plus et plus de personnages attachants, mais ce MR vampire reste un excellent divertissement. Disons simplement que la recette a un peu perdu de sa fraicheur.
moyen
Le film fonctionne surtout grâce aux effets comiques, la partie kung fu étant assez faiblarde.
Pris dans la charnière.
Aux endroits où s'articule le cinéma, Mr. Vampire échoue toujours : chaque plan alterné avec un autre plan, chaque scène soulignée dans la platitude de son intention, ce à quoi il est donné d'assister, c'est à une sorte de représentation injustifiée d'images en séquence, c'est-à-dire de petites cases fixes collées les unes derrières les autres. Tout, dans ce film, est bricolage de cinéma - et ce bricolage se travaille au point de s'oublier comme film, mais sans croire au vrai - car le cinéma de Hong-Kong ne donne jamais rien à croire, c'est sa constante. Non-film et non-rêve, Mr. Vampire ne réalise que son programme : tenter intentionnellement l'adéquation avec les intentions recherchées des spectateurs. Rire, ou voir des cabrioles. Intention contre intention, il s'agit presque d'une conversation de bar.