| visiteur | note |
| Secret Tears | 3 |
| Manolo | 4 |
| le singe | 3.25 |
L'histoire
Le "Village Arc-en-ciel" est un endroit où chacun se conduit avec vertu et désintéressement, du plus humble paysan jusqu'à la femme d'un ex-ministre et sa nièce venues s'y retirer. Arrivent alors deux fonctionnaires nouvellement chargés d'administrer le lieu. Ceux-ci, estimant que la bonne entente régnante sera un empêchement à leur business, décident de créer des lieux de débauche pour pervertir les habitants et de les droguer afin d'affaiblir leur bonne volonté. Parallèlement à cela, un troisième homme au charme dévastateur fait son apparition et provoque malgré lui la discorde parmi les couples établis.
Le film
Successeur en titre de "The Eighth Happiness" (autre comédie de nouvel an d'une décennie son ainée déjà produite par Raymond Wong) mais surtout prolongation dans l'ambiance des comédies parodiques en costume "Laughter of the Water Margins" et "All's Well, Ends Well Too" (également réalisées par ce spécialiste de la bonne humeur HK qu'est Clifton Ko 5 ans auparavant), ce "Ninth Happiness" doté d'un casting all stars de l'amusement populaire et avec son principe de passer en revue un panorama musical aussi large que possible promet d'emblée un divertissement bon enfant. Et en effet, malgré sa double pseudo intrigue tout juste alibi à un enchaînement de situations cocasses et/ou romantiques, la bonne humeur s'installe rapidement jusqu'au traditionnel "kung hei fat choi" final, permettant à chaque intervenant au mieux de sa forme de jouer la comédie et de pousser la chansonnette dans des styles allant du classique chinois à la comédie musicale hollywoodienne en passant par des reprises de tubes locaux. Insouciance de nouvel an oblige, il n'y a certes rien là de bien engageant sur le fond (quel fond, d'ailleurs ?!...), mais cette vague légère de bonne humeur communicatrice nous laisserait malgré tout facilement penser que tout n'est finalement pas si grave dans la vie lorsqu'on a de l'humour et de la musique.
L'ambiance générale du film fait peut-être un peu datée pour une production de 1998 mais, à moins d'être allergique à la chansonnette cantonaise ou aux mimiques d'un Kenny Bee d'époque 80, il n'y a vraiment aucune raison de se passer de cette comédie sans prétention, particulièrement enjouée et chargée de philosophie positive. Un pur archétype de comédie de nouvel an.
