Comme Gilles... 
Pour les résumés voir la critique de Gilles, rien à redire. J'ai quand même trouvé le premier épisode largement au-dessus des autres de par son inventivité à la fois pour les cadrages (on se sent presque au théatre parfois) et pour le scénario. Toute l'histoire se déroule dans un hôtel, avec trois chambres situées dans le même couloir et abritant des individus aux motivations fort différentes. Cette unité de lieu va donner tout son piment au film, avec comme conséquence pas mal de scènes franchement drôles. Coté acteurs, c'est aussi celui où le déferlement est le plus jouisssif. Comparativement, le second épisode se construit sur le rêve d'un collégien pour une paire de Nike. C'est assez bien amené pour ne pas être ennuyeux, mais arrivant après le court-métrage de l'hôtel, il faut reconnaître que la transition est difficile les premières minutes. Le troisième est construit sobrement autour d'une histoire d'amour et vaut surtout par l'inteprétation des deux acteurs. Ces deux épisodes plutôt sentimentaux ne déméritent pas, mais rien que pour le premier, il faut déjà voir le film, alors le reste c'est tout bénef.
Seul petit regret: on ne voit pas assez Jeong Jae-Young.
10 octobre 2004
par
jeffy
Trois courts-metrages de qualite.
No Comment se présente comme trois films racontant des sujets différents, par des réalisateurs différents, mais interprétés par les mêmes acteurs.
Tout d'abord "Enemies Within The Four Rooms" parle de la rencontre entre l'amour et la haine, et la tragédie qui s'en suit. Pour cela, l'histoire prend place dans le couloir d'un hôtel, où une succession d'événements va pertuber les plans d'un homme tentant de mettre fin aux jours de la fille qu'il aime. Ce film vaut par le scénario bien fourni, sans le moindre temps mort, les actions s'enchaînant et s'emboïtant impeccablement et le tout arrosé d'une bonne touche d'humour. Les acteurs donnent leur part à merveille et le résultat est vraiment à la hauteur.
Puis vient "My Nike", dans lequel on voit un jeune collégien pendant la dictature qui est impressioné par les nouvelles chaussures apparraissant sur le marché coréen mais très chères : les Nike. Seulement un des élèves de sa classe en porte tous les jours et rend jaloux tous ses camarades. Le jeune garçon décide alors de trouver un moyen de s'en procurer. Le sujet n'en est pas tant l'envie d'avoir des Nike que le véritable sujet de poursuivre ses rêves. Le jeune garcon parle de sa famille et ce que chacun aimerait achever ; le film empli d'optimisme dans une période de doute au sein de la population coréenne est tres bien servi par le jeune acteur, bien supporté par les interprètes secondaires (qui etaient les principaux dans "Enemies Within The Four Rooms")
Enfin le dernier court métrage est "Church Sister" (aussi appelé "The Last Confession") et parle d'un militaire qui rencontre une amie pendant ses vacances ; elle est mariée depuis peu et on sent vite qu'il se passe quelque chose entre eux qui va au-delà de l'amitie. Le scénario très romantico-dramatique est bien pensé et les dialogues sont vraiment très intelligent et réalistes ; pas de tirades romantiques qui sonnent faux mais des répliques simples de gens timides qui n'osent pas dire ce qu'ils ont sur le coeur. Le duo d'acteurs est vraiment formidable, portant le film à eux seuls, avec également quelques petits plan-séquence assez court mais plutôt étonnants dans la qualité des interprètes.
Tous ces court-metrages ont donc des sujets intéressants et bien mis en scènes, et surtout, les acteurs, qui se partagent le premiers et second rôles suivant le film, marchent très bien ensemble et sont bien tirés vers le haut grâce au talent de Jeong Jae-Yeong, Shin Ha-Gyun et Ryu Seun-Beom. Très bonne trilogie
09 septembre 2004
par
Elise
assez puissant
les critiques maisons de Gilles et Jeffy représentent bien l'idée que je me fait de ce no comment, j'ai trouvé le premier très réussi, rien à redire, très bon niveau, le deuxième déjà moins délirant mais qui sonne juste et plus social, un bon moment aussi, et puis le troisième pour lequel j'ai le moins accroché. j'ai mis plus de temps à rentrer dedans, à vrai dire pas loin de la fin et j'en aurai voulu un peu plus de développement.
en somme les trois parties vont en décrescendo, mais comme on part de haut ça va, l'ensemble tient debout, en plus c'est très bien interprété de a à z.
pas de raison de passer à côté!
