Once Upon a Time in Hyderabad
Oui je référence OUATIC dans le titre de ma petite bafouille car un des passages amusants - dans l'intention - se situe dès le début du film, pendant la scène de la baston générale où toute une longue séquence "émule" (pour rester positif) le combat de fin du premier OUATIC de Tsui Hark, la partie avec les échelles. Clairement pas une réussite et je me demande encore si c'est une idée du fight master FEFSI Vijayan (qui avait gagné un Nandi award pour son travail sur ce film), du réalisateur ou de Mahesh Babu lui-même en mode fan de Donnie Yen : quelques années plus tard en 2011 c'est dans le film Dookudu qu'il récidive avec toute une séquence tout droit sortie de la scène d'action en ouverture de Legend of the Fist: The Return of Chen Zhen (2010). Et Dookudu avait un autre réalisateur et des fight masters (les frères Chella, Vijay et Peter Hein) différents...
Voilà pour le trivia. Okkadu est un film important dans la carrière de Mahesh Babu (qui sera le héros du prochain S.S. Rajamouli, le "Indiana Jones like"), consolidant définitivement son statut de star Tollywood. Le film exécute avec efficacité et panache (pour l'époque) la formule "masala", avec moult péripéties, moult drame et retournement improbable, moult musiques & danses, et moult action HK du pauvre. Oui, c'était l'époque où l'industrie n'avait pas encore complètement trouvé sa voie chorégraphique/stylistique quant au traitement de l'action. Disgression: c'est le cas par exemple de Simhadri, un autre film d'action télougou à succès sorti la même année réalisé par S.S. Rajamouli avec un jeune Jr NTR tentant d'émuler Sammo Hung (et Jr NTR bouge mieux que Mahesh Babu) dans des chorégraphies designé par Vijay, futur co-fight master sur... Dookudu. Rétrospectivement, (et même à l'époque si vous aviez une culture HK) c'est donc la partie faible - bien qu'amusante - d'Okkadu et je dois avouer m'être diverti en voyant un (plus) jeune Prakash Raj (second rôle récurrent de Tollywood qui interprète ici le bad guy), doté d'une technique des doigts meurtrières façon seigneur mandarin de wuxia (genre les "doigts de fer"), flexer les articulations de ses mimines sans aucune grâce martiale (parce qu'il n'y connait rien).
29 septembre 2024
par
Astec