Très bonne comédie de John WOO.
John WOO se lance dans la comédie, pour notre plus grand plaisir. CHOW Yun Fat est très drôle, Leslie CHEUNG très à l'aise dans un rôle qui lui est habituel.
Le côté charme est confié à Cherie CHEUNG, qui est tout simplement craquante.
Bref comme dirait Carth : "'Que du bonheur !"
Un John Woo très étonnant, plus commercial, mais dont l'humour et la fantaisie font mouche
Difficile de ne pas être surpris par ce film, tellement il est différent des autres Woo. Après le Killer et Une Balle dans la Tête, il est probable que Woo et Chow aient eu envie de s'amuser. En fait, c'est plus à cause de l'échec commercial d'Une Balle dans la Tête... Le film est donc avant tout une comédie d'action. Il y a cependant quelques moments graves typiquement wooien, avec la petite musique, les relations entre les personnages...etc. On sent que le film pourrait basculer à tout moment dans un drame, mais il ne le fait jamais. Résultat, le film se comporte très bien au box-office, ce qui était son rôle, mais perd en profondeur. Cependant, même si l'on a pas un grand film, le divertissement vaut son pesant de cacahuètes.
Le mélange des genres est aussi assez étonnant, puisqu'outre les classiques mais néanmoins exceptionnels gunfights, on a droit à du kung-fu, plutôt dans le genre Jackie Chan. Il faut le voir pour le croire. La réalisation de Woo est moins virtuose que d'habitude, et certains plans sont même difficile à raccorder (notamment le saut en parachute...). On sent bien que toute l'équipe était là pour s'amuser, en visite dans le sud de la France.
L'interprétation est assez bonne, avec Chow Yun-Fat toujours aussi exceptionnel, aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame. A ses côtés, on trouve Leslie Cheung, un peu plus en retrait, ainsi que les seconds rôles du Killer (respectivement l'ami de Chow Yun-Fat, qui devient un flic ami des voleurs, et le coéquipier de Danny Lee
qui devient le père du dynamique trio). Ne loupez pas non plus le final du film, qui laisse assez déboussolé...
Un film sans prétention de John Woo avec Chow Yun Fat
Ce film n'est pas un film traditionnel de John Woo comme
The Killer ou une Balle dans la Tête
: il s'agit plutôt d'un film de divertissement sans grande prétention. Nous retrouvons quelques
thèmes chers à John Woo comm l'honneur, l'amitié ou la vengeance, quelques scènes de gun-fight
et un humour un peu lourd qui est totalement absent du reste de son œuvre.
Il faut pas chercher plus loin : un bon petit film qui permet de passer un bon moment.
Surprenant de la part de John Woo, une comédie assez lourde entre Paris et Hong-Kong. Mais rassurez-vous, il y a toujours des gunfights!
Once a Thief est vraiment un film très étonnant comme
l'on dit très justement mes compères ci-dessus: un mélange
de comédie à la chinoise - c'est-à-dire pas très
raffinée - et de scènes d'actions moins grandioses et prises
plus à la légère que dans tous les autres John Woo. Un
mélange qui fonctionne quelques fois, et qui se plante lamentablement
à d'autres. Il n'y a qu'à regarder la scène finale, drôlement
gonflée parce que le spectateur ne peut que quitter le film qu' avec
un mauvais souvenir: voir Chow en accéléré crier devant
un match de foot US tout en faisant le ménage, c'est franchement ridicule
et surprenant de la part de John Woo. Il a beau vouloir s'amuser, il y a quand
même des limites, surtout après nous avoir fait avaler que Chow
survit à une explosion, qu'il est paralysé puis plus, ou encore
que le père n'hésite pas à tirer sur ses gosses pour
un malheureux tableau ( On n'est plus dans Une
Balle dans la Tête où il était crédible
que 3 frères s'entretuent pour du fric en pleine guerre du Viet-Nam...).
Ce qui est intéressant, c'est que Woo ait repris quelques idées
et plans de ses films antérieurs ( je pense surtout à The Killer, oeuvre clairement dramatique) pour mieux les détourner
en comédie voire en franche rigolade: Chow Yun-Fat joue lui-même
un rôle contre-emploi, n'hésitant pas à casser son image
de tueur romantique fatal; il en fait 10 fois trop, mais c'est sympa de le
voir aussi à l'aise.
Au final, ne regardez pas ce film si vous n'avez jamais vu d'autres films
chinois de John Woo: vous seriez dégoûtés et n'auriez
plus envie d'en voir d'autres. Si par contre vous connaissez son oeuvre par
coeur, alors vous pourrez être quelque peu indulgent avec celui-là,
qui donne une image pas tout à fait exacte de son auteur.
Bien sous tout rapport
Sans prétendre avoir affaire à un grand film, voilà un bon film. Simple, efficace, rien à redire à la mise en scène de John Woo, les séquences s'enchaînent avec une fluidité étonnante grace aussi au talent des deux acteurs principaux. Un peu d'action, un peu d'humour, un brin de sentiment et des scènes qui restent comme le vol dans le chateau, la salle de balle ou le gunfight final. Un bon film quoi!
21 janvier 2004
par
jeffy
Un John Woo inhabituel avec Chow Yun-Fat à contre-emploi
Une chose est sûre, ne vous attendez pas à trouver
un John Woo dans son style "gunfight
et gore sont les mammelles de la survie". Non, ici nous avons affaire
à de la comédie, et si Chow
n'était pas doublé, il n'aurait rien à envier à Jackie.
Mais attention, ce n'est pas parce qu'on ne retrouve pas la mise en forme
habituelle que Woo a oublié ses thèmes de prédilection. On
y retrouve le thème de l'amitié, de sa propre place par rapport
à la justice des hommes, et toujours : la vengeance.
Vengeance due à une relation père-enfant qui n'était pas
l'idéal de ce que l'on peut s'imaginer. L'histoire des Associés,
c'est celle d'enfants révoltés vis-à-vis de leur père
qui les a considérés comme des employés, des objets, des produits
de soi et non des êtres à part entière. Mais comme on l'a déjà
dit, il faut voir le traitement que Woo en a fait ! Si vous aviez eu des cauchemars
après Une Balle dans la Tête,
venez l'esprit tranquille, Walt Disney n'est pas loin, tout le monde est vivant
à la fin, tout le monde est content, le mal est vaincu et personne n'est
blessé : le monde est beau.
John Woo prend l'air et rigole un bon coup. Du bonheur!
Histoire de souffler un peu en attendant l'ultra violent A Toute Epreuve tourné un an plus tard, John Woo se lance dans une petite comédie pleine de fraîcheur et dont la bonne humeur fait plaisir à voir. Les associés souffre hélas de la comparaison inévitable de ses légendaires grands frères que sont The Killer et Une Balle Dans la Tête, tous deux de véritables chefs d'oeuvre intemporels de l'industrie HK. Si l'on évite toute comparaison entre ces oeuvres, Les associés s'assoie sur les trône des comédies les plus amusantes de l'époque, saupoudrées d'un zeste de gunfights -pas très spectaculaires- parcourant l'oeuvre dans sa globalité, entre deux trois séquences de grosse déconne bien grasse digne des pires nanars.
Le principal intérêt du film de Woo réside sans conteste dans le duo Chow Yun-Fat et Leslie Cheung, légendaires quelle que soit la situation. Qu'importe si le film ne vole pas bien haut par moment, leur belle gueule et mimiques font mouche, assurant des sourires à répétition chez le spectateur. Yun-Fat reste égale à lui-même avec la bouille des grands jours, faisant preuve une nouvelle fois d'une nonchalance presque irritante tant l'homme parait maîtriser la situation sans pour autant être révolutionnaire dans son interprétation. Il en impose décidément à tous les étages, une aura presque mystique émane de son personnage même dans les scènes les plus classiques (la danse en fauteuil lors du bal, le parcours des lasers, ses retrouvailles avec son "haricot rouge"). Leslie Cheung campe un rôle plutôt transparent malgré sa bonne volonté évidente. N'oublions pas la pétillante Cherie Cheung, petite protégée du groupe.
En dehors de son approche burlesque et ironique assumée, Les associés est un film souvent bancal. Si l'ensemble remplit son cahier de charge de comédie légère et haletante, on ne peut pas en dire autant des premiers gunfights du film assez risibles et étonnamment mal filmés (plus proches du Nu Image que du Golden Princess). Heureusement la donne est corrigée avec un final comme à l'accoutumer chez Woo, spectaculaire et enlevé. Passons outre les quelques facilités et l'incroyable nullité des voix des protagonistes français (qu'on m'explique pourquoi une telle calamité), pour s'attarder d'avantage sur l'ambiance extraordinaire du métrage : c'est clair, foutrement agréable à regarder (les travellings légendaires de Woo) et accompagné d'une musique aux sonorités d'un The Killer pour les moments idylliques. Rien que pour ça, je suis prêt à regarder n'importe quel Woo mineure, du moment qu'il propose un contenu aussi distrayant et assumé.
Esthétique : 3.75/5 - Typique du maître, le spectaculaire en moins. Vraiment agréable à regarder.
Musique : 4/5 - Des sonorités de la grande époque. Souvenirs...
Interprétation : 4.25/5 - Chow Yun-Fat sort vraiment du lot. Les protagonistes français sont une catastrophe.
Scénario : 4/5 - Facile, fun et à l'happy end carrément digeste! C'est assez rare pour le souligner.
Un John Woo moyen
Le film est a voir pour son coté comique que j'aime bien et pour les gunfightes bien sur ( john woo oblige )
On passe un bon moment sans être sur le cul comme avec the killer.
Association de bienfaiteurs
"Once a Thief" a ceci d'agréable de proposer un John Woo que l'on pourrait qualifier d'aussi "légé qu'une bulle de savon".
Ce n'est pas sa première comédie (il en a réalisé en début de carrière).
En revanche, il s'agit, sans nul doute de sa plus aboutie.
Le soin apporté au lien entre les personnages (surtout ceux incarné par Leslie Cheung et Chow Yun-fat, Cherie Cheung étant plus en retrait), aux vols de tableau ainsi q'aux scènes d'action soignées dans l'ensemble permettent de passer un bon moment.
À l'instar du trio précité, manifestement enthousiaste de jouer sur le plateau de tournage.
20 septembre 2020
par
A-b-a
Un film aussi léger qu'un bon vieux pudding maison
Quand John Woo décide de s'amuser et de rapporter un peu de sous, il le fait avec son spectateur. Voilà un réalisateur qui a su imprégner le cinéma HK de sa patte et dont la renommée est appréciable, qui se révèle capable de mettre de côté ses ambitions pour livrer un produit plus calibré mais sans jamais prendre son public pour un imbécile.
Et quand John Woo fait du léger, la décontraction est de rigueur. Ce qui n'empêche pas le film d'être des plus distrayants, contrairement au détestable "sparrow", dans lequel Johnnie To confondait "léger" et "insipide".
Emmené par un casting qui justifie à lui seul le visionnage, "once a thief" ressemble un peu à une carte postale: ça ne montre pas vraiment grand chose, mais ça laisse une petite impression agréable, et on aime bien la regarder à nouveau de temps en temps. Les thèmes habituels de John Woo ,ne servent qu'à appuyer une intrigue simpliste, sans réels enjeux et finalement assez clichée. Mais l'humour et la bonne humeur sont communicatifs, et la complicité entre Donald Chow et Leslie Cheung est jubilatoire.
Donald est extrêmement à l'aise dans les comédies, et c'est un plaisir de le voir jouer les andouilles avec tant de conviction. Leslie est également à l'aise dans tous les registres, même si sa prestation me paraît moins savoureuse. Dommage que Cherie Chung soit un peu sacrifiée en comparaison.
Pour ce qui est de l'action, ce n'est pas vraiment le point fort, on est loin des envolées lyriques auxquelles John Woo nous a habitués. Elles sont peu nombreuses, certaines cascades sont même franchement molles, mais les 3 grosses scènes d'action sont suffisamment sympathique pour qu'on passe un bon moment. Le final, mélange de fusillade, de kickage de fesses et d'humour, est assez réussi, même s'il ne restera pas dans les annales.
Après tout, ce n'est pas le but, "once a thief" n'a pour seule prétention que de divertir, et il y réussit parfaitement!
Pas fameux
Visiblement réalisée pour renflouer les caisses de Woo après l'échec de
Bullet in the Head, cette douteuse comédie policière qui nous trimballe de Paris à Hong Kong en passant par Nice suscite en permanence le sentiment suivant: « mais quand est-ce que cette bouffonnerie va se terminer ? ».
Succession de saynètes désolantes dont la mécanique burlesque ne fonctionne pas du tout et où le jeu de Chow Yun Fat se révèle insupportable d'outrance et d'abrutissement. Même les plages sentimentales de l'intrigue et les accessoires ficelles de thriller ne font guère mouche tant la maîtrise de ces divers éléments réunis échappe à l'auteur des brillants
A Better Tomorrow et
Hard Boiled. Le tout aggravé par un score musical bon pour une foire aux choux de Bruxelles et une prestation ridicule de Chu Kong en papa gâteau d'obturation – un acteur qui s'était pourtant montré formidable dans
The Killer ou encore
The Big Heat. Reste la sempiternelle classe de feu Leslie Cheung, la présence de la craquante Cherie Chung dont le personnage est par ailleurs sous-exploité, la mise en scène toujours aussi gracieuse de Woo (travellings et fondus enchaînés de derrière les fagots) ainsi qu'un honnête quota de séquences d'action et fusillades, assez pêchues et bien emballées à défaut de s'avérer marquantes. Des ressources qui ne sauraient malgré tout obscurcir la maladresse et l'humour niais de cette triste gaudriole démontrant « à ciel ouvert » le manque de tact de John Woo dans les registres autres que ceux dont il a naturellement usage, à savoir l'heroic bloodshed et le film d'action pur et dur. Son homologue Tsui Hark fera preuve de bien davantage d'aisance dans le domaine de la comédie HK mouvementée avec le savoureux
Festin Chinois ou, d'une manière plus subtile, les éblouissants
Shanghai/Peking Opera Blues. Un ratage qu'on oublie vite.
Bof…bof
Les Associés est l'un des moins bons films de John Woo qu'il est fait jusqu'ici, sinon le pire.
Tout est commercial, on profite de la renommée de Woo pour nous vendre ce film, et en lisant les autres critiques, on voit que çà n'a pas si mal fonctionné...
Alors, oui, le film est tourné en partie sur la Cote d'Azur, il y a des clins d'oeil à d'ancien film français, il y a des cascadeurs de Remy Julienne...
Mais Pfff, on est loin de la qualité d'Une Balle dans la Tête, du Syndicat du Crime, de Volte Face ou de Windtalkers !
Le fait que John woo en est le réalisateur n'apparaît plus que comme un argument de vente !
Les personnages ne sont pas charismatiques, c'est même plutôt creux, et le fait que Woo retrouve Chow Yun-Fat n'apporte rien à tout cela.
Une déception pour ma part, même si le film n'est pas non plus un bide, mais j'attendais beaucoup, beaucoup plus de ce film.
FRANCE + J.WOO + COMEDIE + CYF = TRIPPANT!
Ce film est à ne pas rater! Un pur moment de plaisir en perspective. Un J.WOO hors norme. A voir absolument
Mais ?!? Hein, quoi ? C'est quoi ça ?
Il faut que je le dise tout de suite : "Once a thief" m'a enormement déçu ! Pourquoi ? Voyons...
A la vue du scénario, tout semblait parfait pour un drame Wooïen avec de superbes scènes d'action. Un triangle amoureux + une amitiée mise à l'epreuve + John Woo = Super !
Et bien non ! Woo ne décide pas d'exploiter un scénario génial, mais de le tourner sous forme de comedie un peu grasse avec des gunfights qui n'en sont pas (Chow yun-fat désarmé dans un gunfight se contentant de balancer des pains de plastics, c'en était trop). Les scènes à trois sont trés maladroites (la jalousie est plus interprétée par le spectateur qu'insinuée par le cinéaste).Le pire encore est la fin désarticulée où l'on voit Chow balancer un Bébé en accéléré, comme dans un tex-avery : GERBANT! Bon, peut-être que j'en esperait trop de Woo et que je ne me suis pas assez laissé amuser par cette comedie-action de bonne facture... il faudra que je le rematte un de ces jours pour m'en faire une idée plus juste, je pense.
Superbe comédie de Hong Kong dans un décor Français
C'est une superbe comédie ,qui se déroule dans le sud de la France, associe avec beaucoup d'art et de finesse humour, action,suspense et de charme version John Woo
A ne surtout pas rater !!!!!
remarque : Dans les repentis, la scène du vol dans le château est cité.
08 décembre 2000
par
Hades
Chow Yun-Fat et Leslie Cheung dirigés par John Woo. Besoin d'en dire plus?
Pour mon 100éme film HK, je ne pouvais rater la possibilité de découvrir un des derniers John Woo majeurs qui me manque, réalisateur qui m'a donné la passion de ce cinéma après la découverte magique du
Syndicat Du Crime.
Dans cette comédie d'action très légère on passe rapidement sur les incohérences ou la lourdeur de certains gags. Ce qui compte c'est les scènes qui transpirenent le romantisme pictural cher à Woo: les innombrables fondus (tellement grâcieux chez lui !), la scène en voiture, la scène du bal (déjà présente dans l'introduction du
Syndicat du Crime II), mais aussi les quelques scènes d'actions évidement chorégraphiées avec soin, et bien sûr deux monuments : la candeur de Leslie Cheung et l'incroyable classe de Chow Yun-Fat, même ici dans un rôle un peu bênet. Cherie Chung est moins connue mais on pense à son inoubliable rôle dans
Peking Opera Blues. Un John Woo moins maîtrisé mais qui transpire toujours l'amour du cinéma.
le divertissement selon john woo
"Once a thief" est une excellente comédie d'action qui ravira les fans de ciné asiatique. Le trio d'acteurs est terrible, le rythme soutenu et les scènes d'actions sont agréables. Bref, le film n'est certes pas inoubliable mais on passe un très bon moment, pour peu que l'on aime les comédies asiatiques et leurs gags parfois trop appuyés.
a la prochaine john.
Le film qui a sauvé le carier de John Woo économiquement parlant, hélas se n’est pas le cas du coté artistique, le coté commercial ressort beaucoup trop, les scènes d‘action ne sont pas au top et le coté tragique habituel du réalisateur a été remplacer pour nous mettre de l’humour bien gras. Remercions ce film pour lui avoir permit de faire hard-boiled...
je présise que le film se laisse regarder aumoin une fois mais.......... c'est John Woo...
hommage mais
C'est a la nouvelle vague que Once a thief rend hommage (composition du trio notamment).Mais quand Mc Tiernan se servait de ses principes pour les intégrer a son propre univers dans Die hard 3 et ainsi nous servir un pur chef d'oeuvre, Woo semble s'en contenter, sans réel investissement. Probleme de ce qu'on appelle autorité (ou le fait d'etre auteur). En clair, ce film est de Woo mais pas wooien
Une cambriole-comédie à la cool qui sent l'paté...
Retrouver les 3 têtes d'affiche des "Syndicat du crime" I&II (Chow Yun Fat, Leslie Cheung et John Woo) dans une cambriole-comédie à la cool pouvait laisser augurer le meilleur du divertissement, un peu comme il y eut un "Eagle Shooting Heroes" pour "Ashes of Times". Sachant de plus que l'affaire devait se dérouler dans le sud de la France, on pouvait se sentir alléché par des remontées de références cinématographiques d'un certain age d'or du 7ème art américain...
Hélas, trois fois hélas... Partant d'un scénario au relief brouillon, réalisé sans inventivité et généralement interprété sans grâce (hormis quelques scènes comme celle de Leslie Cheung partant frimeur du Pont des Arts), on aboutit tout naturellement à une pâle caricature de ce que les talents engagés pouvaient laisser espérer. Pour un peu, ça ressemblerait presque à un re-montage à la sauvage de série TV de 2ème partie de soirée tant le moindre élan dans quelque direction que ce soit s'y essouffle systématiquement pour laisser place à la scène suivante (quand faut avancer, faut avancer... et y'en a encore d'autre à caser).
Le constat peut sembler sévère mais il est surtout amer en ce qui me concerne. De la part de John Woo & Co, on est tout de même en droit d'attendre mieux qu'un vague enchaînement poussif de clichés emballés dans une signature semblant plus artificielle que jamais (ce qui fait pourtant parfois son charme, comme dans les contemporains "The Killer" et "Hard Boiled"). Mais même dans l'absolu, en mettant de coté la participation de ces grands noms du ciné HK, "Once a thief" ne décolle de toutes façons jamais du niveau d'une petite comédie convenue et limite prétentieuse.
Pour ma part, j'oserais affirmer que c'est typiquement le genre de scénario qui aurait du être confié au trop souvent déprécié Wong Jing, capable au moins de donner un minimum de rythme et d'unité à un tel ensemble hétéroclite quitte à ce que le niveau global touche parfois au discutable. Et je gage même que sur ce coup là il aurait (une nouvelle fois) su se montrer un bien meilleur imitateur du style John Woo que John Woo lui-même.
Au final, de ces vacances annoncées ne resteront pour moi que quelques vagues souvenirs épars d'un gâchis manifeste, bien loin de l'aventure divertissante à laquelle la réputation même du film me prédisposait.
Tout à fait dispensable.
DU SOUS JOHN WOO
J'avais pu lire ça et là que ce film était mauvais, c'était vrai ! Maître Woo nous propose ici un film commercial tout public avec un humour niais, de l'action certes spectaculaire mais peu convaincante, des stars du cinéma de Hong-Kong qui d'habitude jouent bien (où étaient donc le charisme et le charme de Chow Yun-Fat ?) et qui assurent moins que le strict minimum. Certes, John Woo réalise cette comédie d'action pour rembourser le trou dans la caisse laissé après le magnifique Bullet in the Head, mais quand même ! Heureusement, le coffret HK Video contient le film Just Heroes (c'est pour ça que j'ai acheté le coffret d'ailleurs ...)
Chef d'oeuvre rate !
Je crois que c'est le film le plus inegale qui m'est ete donne de voir. On passe du meilleur du cinema au pire dans Once a thief ! Les scenes d'actions sont monumentales, specialement la derniere chez Chow Yun Fat ( Ah cette scene ou Leslie fait semblant de shooter son adversaire avec sa main ! ), l'histoire liee a l'enfance des personnages laissait presager du meilleur et enfin on a le droit (allez soyons fou) a la plus grande scene de danse de l'histoire du cinema . Mythique! Les diverses scenes de cambriolages sont en outre fantastiques ainsi que la BO fort correcte !
Seulement John Woo, pour la premiere fois depuis son avenement avec A better tommorow, a saborde son chef d'oeuvre a trop vouloir en faire une comedie, domaine qu'il ne maitrise absolument pas. Les comedies ratees etant les films les pires a regarder, certains passages sont proprement insupportables ( le gag recurent du gateau, le passage pathetique en Amerique etc). A ce titre le cabotinage permanent de Chow Yun Fat est super irritant.
Toutefois le scenario rocambolesques et les qualites deja mentionnees permettent de vraiment prendre son pied. Tantot chef d'oeuvre, tantot nanar c'est vraiment le film qui justifie le plus l'existence du DVD.
08 septembre 2006
par
LKF
Joe et Jim ou les abrutis de Cherbourg...
On n'ignore pas la passion de John Woo pour le cinéma français des année 60...
Ce film est Truffaut...pardon truffé de clin d'oeils à cette période avec des allusions plus qu'évidentes à "Jules et Jim" ou "les quatre cents coups".
Melville...excusez, melant comédie à la cantonaise, action...à la cantonaise (sauce Woo) et décors français...puis cantonais, ce film permet de passé un très agréable moment néanmoins un ou deux passage tienne plutôt du Mow Lei Tau un brin lourd mais bon ça reste un bon film à la côte de sympathie élevée.
un film sympathique mais inhabituel de John Woo
Les associés est un des films les plus inhabituels de John Woo. Le film ressemble d'ailleurs plus à une pochade qu'autre chose (mais n'oublions pas que les premiers films de John Woo étaient de médiocres comédies à ce qu'il paraît).
On dirait que John Woo, en tournant une partie du film sur la Côte d'Azur, a perdu un peu de son style. Le film est d'ailleurs très léger, mais finalement assez agréable, bien que l'humour soit parfois un peu gras. Ce qui n'empêche pas Woo de réussir une belle séquence de cambriolage d'un tableau et quelques beaux gunfights.
Par ailleurs, le film bénéficie d'une interprétation de grande classe : Leslie Cheung est magnifique, Cherie Chung affriolante, bien que Chow Yun-fat cabotine un petit peu.
Mais ce qui est le plus étrange, c'est que le film aurait pu être tragique, avec l'amitié de deux hommes mise à mal par une fille qu'ils aiment tous les deux (on pense au magnifique Jules et Jim de François Truffaut), mais on dirait que John Woo n'a de cesse de vouloir à tout prix éviter la tragédie en désamorçant les scènes qui pourraient être dramatiques et en les transformant en farce.
Le résultat est donc une comédie sympathique, mais sans grande ambition. En tout cas, Les associés n'est pas une oeuvre majeure du grand John.
De grands acteurs, un réalisateur béni par les Dieux.... Chow Yun Fat, Leslie Cheung et John Woo, réunis comme à l'époque du syndicat du crime..... un triangle amoureux passionel, des héros tourmentés, qui s'aiment, se haissent, se déchirent. Tout ça est tellement HUMAIN, tellement vrai! Film mineur de John Woo? Au contraire! L'un de ses films les plus réussis. La scène inoubliable du bal avec Chow Yun Fat sur son fauteuil roulant est un pur moment du 7ème art! Avec la superbe musique signée Joseph Koo. Un régal! Merci les artistes!
bof,bof, bof
Je me faisait un plaisir de découvrir ce film grace à hk vidéo à l'époque (un woo inédit, yeaahh !) et après l'avoir visionné je dois confesser ... que cela ne m'a pas etonné qu'hk l'offre avec le magazine!!!
une comédie d'action divertissante mais qui decoit si l'on se refere au nom au generique et qui est agrémentée d'un humour un brin lourdingue (ca passe ou ca casse quoi).
en fait ce film correspond vraimment a la moyenne des films d'action hk tournés à l'époque (beaucoup de tres bons films mais aussi un bon paquet de film "de base" à juger selon votre humeur du moment),moi pour le moment je prefere me mater un tiger on the beat avec chow c'est peut-être plus craignos (quoique..) mais c'est defintivement plus drole !
Bref un film de commande de john woo ou il demontre que l'humour n'est peut-être pas son point fort !
14 juillet 2002
par
omnio
Mouais, bof
Sympathique à regarder mais pas extraordinaire non plus à cause d'un scénario un peu peu trop simpliste et de manque de rebondissements . Sinon les acteurs ont vraiment l'air de prendre leur pied.
Un film assez vite oublié une fois vu.
De trés bons moments mais...!!!
Les gunfights sont bons (comme toujours avec John Woo), l'histoire n'est pas dénuée d'intérêts non plus mais j'ai été déçu! J'en demande peut-être trop à celui, qui pour moi, est le maître du cinéma asiatique!
yun fat un voleur? ok leslie ?? non il est flic lol
allusion à a better tomorrow et oui les deux acteurs se retrouvent pour ce film qui est plutot pas mal, ça change de woo mais c'est vraiment pas mal. chow yun fat en macho voleur qui perd ses jambes (clin d'oeil) et qui perd la femme de sa vie... leslie le mec jaloux qui vole la copine de cyf voilà le passage sentimental du film, le reste c'est de l'action bah oui c'est du john woo...