Il était une fois... 
... le système scolaire coréen au début des années 70. C'est dans ce cadre que s'incrit l'histoire du film. L'originalité est d'inscrire dans la trame du film tout ce qui peut faire le quotidien d'un élève, à la fois les persécution, les contraintes du sytsèmes, les refoulements, mais aussi l'amitié, l'amour. A titre d'exemple, l'ouverture du film se fait sur des images de Fist of Fury, et le film arrive à faire sentir à quel point Bruce Lee fût pour une génération bien plus qu'un acteur ou un artiste martial. On comprend à travers le film l'engoument presque viscéral qui liait une jeunesse à ce symbole de résistance et combat qu'était Bruce Lee. C'est la plus grand mérite du film que de laisser comprendre à travers quelques touches, le ressenti de ces adolescents face à leur système. Chance, le film ne sombre pas non plus dans la mièvrerie romatique dans son final, mais étonne par son évaluation lucide des rapports que la jeunesse entretient envers la société.
Un film finalement sobre à l'opposé complet de films comme My Boss My Hero ou Vulcano High, mais qui arrive à vous accrocher par ce coté réaliste et grace à des interprètes convaincants.
Que dire d'un film qui m'a transporté de bout en bout ?
Il va être difficile d'en parler sans donner de révélation importante. Ce par quoi on peut commencer, c'est d'indiquer que le film est avant tout à valeur historique, montrant la société coréenne, et surtout, la vie à l'école telle qu'elle était réellement dans les années 70 (l'histoire se passe en 1978, c'est-à-dire un an avant la chute du régime dictatorial, c'est important pour la fin). On avait déjà vu ça dans d'autres films mais évoqué différemment pour faire passer différents messages ; entre autres, l'excellent Friends, où l'on voyait l'influence qu'avait l'environnement scolaire sur le destin d'une bande d'amis. Dans notre cas, il s'agit surtout de montrer le respect des ainés bien plus présent à cette époque, ainsi que dénoncer la disparité entre les classes et l'injustice qui en résulte, très male vécue par les plus lésés qui en viennent à ne plus supporter de baisser les yeux constamment.
Un autre point fort de ce film, est l'hommage omniprésent à Bruce Lee, la figure emblématique du Kung Fu dans les années 70, avec l'apparition de sa propre technique de combat, le Jeet Kune Do, regroupant différentes techniques afin de finaliser un style de combat basé sur la mobilité et l'attaque directe. Dès le début du film, nous montre des scènes de La Fureur de Vaincre pour montrer l'influence qu'eut Bruce Lee sur la jeune génération de Coréens avides de ce renouveau du film d'action ; plus tard dans le film une nouvelle référence est faite à un film de Bruce Lee : Opération Dragon, et surtout le moment fort du film où GWEON Sang-Wu, le personnage principal, se met à incarner Bruce Lee dans une imitation fabuleuse qui rend un hommage grandiose à la grande star défunte.
Pour faire passer tout cela on suit le personnage principal depuis son entrée dans l'école après un transfert, ce qui fait beaucoup penser à Volcano High, surtout que l'acteur y joue également. Une autre chose qui fait penser à Volcano High est le fait que le héros ne veuille pas se battre jusqu'à la fin. Puis tout au long du film je me suis senti transporté, j'avais vraiment l'impression de ressentir ce que le héros ressentait ; je comprenais sa douleur en voyant la fille qu'il aime embrasser son ami, je le sentais fulminer devant l'injustice à laquelle il doit faire face tout au long de son séjour et je pouvais aisément imaginer le doute et la honte qu'il éprouvait à etre ainsi jeté, malmené, traité comme le rejet de la société par ses camarades et par son père. Cet acteur a pu me faire ressentir tout ça, a su rendre son personnage attachant au point que l'on ressente ce qu'il a au fond de son coeur, faisant trembler le spectateur devant son désir de le voir triompher malgré le mauvais sort sur lequel il est tombé. Aidé par un casting vraiment génial, et une mise en scène impeccable, on ne pouvait pas mieux tomber.
Ce film est une mémoire historique, un conte à la gloire de Bruce Lee et une aventure humaine incroyable. Le film choc de 2004, la combinaison parfaite.
Déception.
Décu par ce film qui présentait bien des atouts dont notamment la présence de l'acteur principal, le charismatique KWON Sang-Wu - 권상우...
Au final, la critique sous-jacente du système éducatif de l'époque ne fait pas mouche... A l'image de la romance effleurée par le heros...bien difficile de se laisser prendre par l'histoire...qui ne restera pas dans les mémoires...
Histoire d'amitié
C'est pas mal, ça sort du lot, c'est assez original...
vraiment bien
Franchement, ça fait plaisir de voir des film comme ça de temps en temps. Je sais même pas ce que je veux dire par "ça" mais bon. Sans déconner, ce film est vraiment bon. Je connaissais aucun acteur je crois mais franchement, chaque personnage est joué comme il faut. L'histoire est un peu triste mais bon, on était au courant donc ça va.
Quelle histoire, j'en suis encore tout ému.
à ne pas rater pour les fans du genre (mais je ne sais pas quel genre).
Bon dans l'ensemble, mais beaucoup de petits défauts...
Tout d'abord, j'allais presque dire évidemment, un scénariste qui ne peut s'empêcher de nous coller une histoire d'amour mélo à souhait, qui n'est finalement ni romantique (comme on voudrait nous le faire croire) ni intéressante pour le reste de l'histoire. J'ai le fort sentiment que YU Ha a voulu rajouté cet ingrédient qu'il avait déjà intelligemment utilisé et à raison dans "Marriage Is A Crazy Thing".
Une violence juvénile omniprésente ? Oui, mais pas tant que ça. Une critique sociale ? Oui, mais pas tant que ça. Un délire d'ados ? Oui, mais pas tant que ça.
Le style est "touche à tout" mais rien de consistant à se mettre dans le ventre, au final on se dit qu'on a passé un bon moment mais on a encore faim.
Un mot aussi sur l'actrice HAN Ka-In qui est typiquement le genre d'actrice coréenne super mignone qui joue comme un pied. C'est la cruche de service qui montre sa belle gueule et qui brise les coeurs, la froide au coeur tendre, bref vous l'aurez compris un rôle cliché qui a été mal interprété. Je sens que je vais monter parallèlement une pétition des gens qui ne veulent plus voir de belles actrices à l'écran qui récitent leur texte avec une et une seule mimique en poche comme jeu de scène, tant pis pour les mâles en rut et en mal de pin-up asiatiques mais là ras le bol.
Autre petite remarque : j'ai entendu dans quelques autres critiques que les conditions militaires de l'enseignement coréen ont été montrées en plein jour avec ce film -> lol ? J'ai jamais vu autant le bordel dans un lycée que dans ce film, et pourtant je suis certain qu'à l'époque fallait se tenir à carreau nettement au dessus que le semblant "salut national" à l'entrée et de la vérification de la tenue vestimentaire... y avait pas un gars qui l'ouvrait, et jamais il y avait la moindre bagarre dans les classes ou sur les toits, faut arrêter le délire. Au moindre écart, les punitions étaient bien pires déjà en France, alors en Corée de ce temps-là j'imagine même pas, on est à des centaines de kilomètres de la réalité avec "Once Upon A Time In Highschool", soyez-en sûr !
(pourquoi j'ai l'impression de passer pour un vieux con avec cette remarque ? Hihihi)
Ah, il m'a aussi rappelé "Friend" bizarrement à certains passages de fight, mais bon la comparaison s'arrête là.
Je vais quand même finir sur une bonne note car le film la mérite malgré ces petits accros à droite à gauche. Disons aussi qu'on me l'avait pas mal recommandé et que je l'ai trouvé assez quelconque au final donc bon... pas de perle "detected" ou quelque chef-d'oeuvre que ce soit.
boooooooooooooof
bon alors malgré la critique élogieuse (franchement 5/5, faudra m'expliquer ...), on peut pas dire que le film m'ai transporté. Et même très loin de là.
On reste dans le schéma classique de la romance coréenne.
Bruce Lee, on le vois a peine et a part 1 ou 2 ptites références pour détendre, ca reste qd meme très lointain tout ca., d'ailleurs les scenes de combat ... hum :)
quand au thème de la fin des années 70 en corée, d'autres films en parlent beaucoup beaucoup mieux.
On est vraiment dans le film classique coreen de lycee - bandes - romance
aucune surprise, on peut retrouver l'ensemble des éléments du scénario dans d'autres films coréens.
En ce qui concerne l identification aux persos, c est tellement amené en finesse, qu on a déjà décroché bien avant, et ils sont tellement stéréotypés que ca fait peur :
le gros amateur de porno, la racaille protégée par ses parents, les ptits minables qui se font taper dessus le mec de l'année supérieure qui vient embeter les ptits jeunes, et le héros qu'est super fort mais qui veux pas le montrer (sauf a la fin bien sur) ... hahahah sans parler de la fille :)
bref ca vole pas haut ... et je ne mettrai pas plus de 1,5 (pour l'intro avec Bruce Lee :)
La fureur de baffer.
J'ai bien aimé ce film. On va dire qu'il fait partie de mes coups de coeur de l'année. Bien sûr, au niveau national, il n'a pas l'envergure d'une grande réussite comme "Friend", qui recouvrait plusieurs époques, placait Jang Dong-Kun et Yu Oh-Sung en état de grâce, et se montrait surtout véritablement poignant (poignardant) par moments.
De même, il se montre inférieur aux films scolaires nippons (intra-scolaire, avec "Blue Spring", de Toyoda Toshiaki ; extra-scolaire, avec "Kids Return", de Kitano Takeshi, et pourquoi pas aussi "Battle Royale" de Fukasaku Kinji).
Mais ça ne l'empêche pas de remplir son contrat de bon petit divertissement coréen. En fait, je l'avoue, voir des coréens en uniformes se mettre sur la gueule, j'adore. Les acteurs sont bien investis dans leurs rôles, et on le sent.
Comme c'est souvent le cas dans ce genre de films, on a des personnages qui n'échappent pas à la caricature (le gros de service, qui fait son commerce de magazine porno - n'empêche, ça m'a rappelé ma jeunesse, alors bon...).
Faut dire aussi que le film part d'une idée intéressante, mais qu'il n'exploite véritablement que dans sa dernière demi-heure, après avoir mis brutalement de côté l'amourette du personnage principal avec Han Ka-In (qu'on aimerait tous avoir chez soi tellement elle est craquante - quels yeux !), avant que cela devienne lourd. Néanmoins, le côté romance du film, très basique (j'apprend à jouer un morceau sur ma guitare en 10 minutes chrono pour épater ma belle) passe bien, parceque les personnages sont des ados (je suis moins gentil quand il s'agit d'adultes réagissant comme des ados). Mais ça reste très classique (le triangle amoureux qui va provoquer la déchirure entre les deux amis, etc...). En outre, ça permet au film de brasser pas mal de choses et de jouer sur les caractères des différents personnages (Kwon Sang-Wu joue un timide, alors on le met face à une quasi-nympho, etc...). C'est pas ce qu'il y a de plus original mais ça se laisse regarder...
Au passage, on ne sent pas que l'influence des films avec Bruce Lee dans "Once...". La scène où Kwon Sang-Wu parle face à son miroir renvoit bien sûr à "Taxi Driver". La fin est sympa aussi, et marque une évolution des moeurs à travers l'avènement de Jackie Chan au cinéma, qui a su se démarquer et avoir son propre style avec "Drunken Master".
Pour ce qui est des références aux années 70, je regrette qu'il n'y ait pas plus de choses. Ca se limite à Bruce Lee, au groupe ABBA, et puis le cadre scolaire, les agissements des enseignants, qui sont censés placer les choses dans leur contexte.
Pour finir, les scènes de baston ont le mérite de ne pas faire dans le frimeur MTVesque, comme c'est le cas dans le très moyen "Fighter In The Wind" de Yang Yun-Ho. Le combat final sort du lot, avec l'utilisation du nunchaku, et puis le montage rend les scènes très dynamiques. Ca rend les bastons très "brutes" et donc dans l'esprit des films d'antan.
Donc au final, en dépit de ses défauts, ce film mérite tout de même un peu d'attention et pourrait se révéler être une bonne surprise pour tous ceux qui affectionnent le cinéma coréen et les paires de baffes.
