C'est ça quand on s'absente 3 ans, on a que des rôles moyens (dans le meilleur des cas)
Pour l'année de son grand retour, on ne peut pas dire que Ko So-Young ait fait quelque chose de vraiment remarquable. Après un Apartment plus que décevant, on la retrouve ici dans une comédie romantique sans grande classe mais qui au moins a le mérite de faire passer un moment sympathique. Il faut reconnaitre qu'on est bien bien loin de ses grands rôles dans Double Agent, où elle transperçait l'écran. Ici elle aborde le rôle d'une fille toujours sous le coup d'une histoire d'amour vieille de 10 ans et qui retourne dans le passé pour s'empêcher de rencontrer le type responsable de cette catastrophe. Rien que dans le pitch, c'est vraiment mal barré. Une fille qui a encore le cafard d'histoire d'il y a 10 ans... admettons, mais aller jusqu'à retourner dans le passé pour ça !!! Bref, une excuse pour faire rencontrer la même personne à 17 et à 30 ans. Tiens, ça me rappelle un autre film, My Mother The Mermaid. Mais il faut reconnaitre que Jeon Do-Yeon est déjà à un niveau nettement plus élevé, même si l'histoire en était pas d'un intérêt fou.
Enfin, on remarquera dans Project Makeover quelques bons gags, une morale logique et presque utile, et surtout un second rôle féminin comme on en voit peu, et porté par la encore surprenante Jo An. Pour ceux que le nom n'évoque pas grand chose (ce qui n'est pas étonnant, vu l'âge de la demoiselle), rappelons qu'elle a joué l'année dernière un court rôle dans le très bon Holiday. Court rôle certes, mais d'une telle intensité qu'il est impossible d'oublier l'image de la fille accrochée au bras de Lee Seong-Jae. Bref, c'est elle qui joue le rôle de Ko So-Young jeune, et elle le fait très bien. Le rôle n'est pas spécialement très profond, mais elle joue largement assez bien pour lui donner de la crédibilité et, ce qui est malheureux, a l'air plus mature que Ko So-Young dans certaines scènes.
Bref, le retour de Ko So-Young, dans ce genre de film, on aurait pu s'en passer. Malgré cela, de bons rôles secondaires, et des gags sympathiques pour arriver à rester jusqu'à la fin.
20 février 2007
par
Elise