Sacrément couillu!
Opapatika est le genre de film qui ira aussi facilement du côté du nanar que du coup de coeur. Il faut dire qu'on est loin des compromis classiques du film d'action. Ici la narration assez décousue, le style visuel très marqué et l'ambiance surnaturelle rappellent un peu le tout autant décrié mais pas moins apprécié
Nightwatch de Timur Bekmanbetov. On a parfois l'impression de ne pas tant suivre une histoire que d'être dans un rêve éveillé: on passe d'une scène à l'autre sans véritable transition, la présentation des personnages et des enjeux se faisant sur les premières minutes. Le reste n'est que dialogues assez abstraits sur le status particulier des opapatikas et scènes d'action très nerveuses même si surdécoupées.
Toujours est-il que si vous cherchez un film de muay thai à la photographie pourrie ou une comédie d'action débridée, passez votre chemin! Ici les scènes d'action mélangent allègrement gunfights et combats très secs, le tout avec un style visuel très marqué et des effets spéciaux assez épatants. Quant à l'humour, il est totalement absent d'un film qui mélange croyance traditionnelle thai et ultra-violence. On est donc loin des clichés habituelles du ciné thai et dans une production qui techniquement a une gueule assez impressionnante vu le niveau moyen des films locaux.
Bref, un film "pile ou face" étonnant et difficile à décrire. Tentez votre chance!
Omamatika !
En termes absolus
Opapatika n'a pas de quoi faire tiquer un papa. Mais en termes absolus, à l'échelle de l'univers, nous ne sommes tous que de la défécation de féneque. Alors on va se déterminer en termes relatifs, à l'échelle de la Thaïlande et de son petit univers cinématographique.
Opapatika invente déjà une figure de style : l'allitération assonante en "
opapatika".
Opapatika par ci,
Opapatika par là,
Opapatika en veux-tu en voilà,
Opapatika partout. A croire qu'il y avait une prime à la répétition
Opapatika. Franchement, c'est tout ce que l'on retiendra du scénario de
Opapatika tant il s'enlise dans son histoire qui n'en est pas une de guerre humains/
Opapatikas, tant il se prend au sérieux comme un
Opapatika, tant il fait fourre tout absolument pas maitrisé d'
Opapatikas défouraillant. C'est simple, fondamentalement y'a pas grand chose de neuf à raconter (des super gars immortels qui se tartinent, on connaît), mais c'est quand même le bordel narratif intégral.
Voix off et texte d'explication sur les
Opapatikas qui vous tombent dessus comme une avalanche en début de film, signes pseudo-cabalistiques subliminaux "grattés" sur la pellicule "pour faire genre", personnage/narrateur humain plus immortel que les immortels
Opapatikas, mise en scène mystico-elliptique justifiée à la fin par un tour de passe passe scénaristique éculé concernant le pouvoir d'un
Opapatika... Et pourtant, et pourtant, et pourtant...
Opapatika quoi ! Ça bouge tout le temps, ça se flingue, ça se tranche, ça se décapite, les victimes tombent à un rythme métronymique et l'histoire ainsi que la mise en scène - le bordel intégral - ne viennent au moins jamais gâcher le spectacle... Malgré une production laborieuse de près de trois années en raison d'un casting élargi difficile à réunir paraît-il, avec une post-production étalée également (et un budget qu'on imagine également étalé comme un fond de beurre sur une longue tartine),
Opapatika s'en tire très bien niveau sfx et choix de quelques décors. Pour le reste, comment dire..., c'est foiré mais y'a de quoi faire. Comme le montage "officieusement" entièrement repris par le réalisateur - dixit lui-même -après un premier jet insatisfaisant (on appelera ce premier montage le "
opapatika's cut"). Plus q'un film,
Opapatika est un refrain que Johnny aurait très bien pu faire sien, un "
Opapatika deuuux miiille..." version thaï. Et là ça fait 20...
« Le suicide, c'est pêché... »
C'est ce que nous assène le réalisateur à l'aide de pancartes en début et fin de film. Seulement faire ce genre de long métrage aussi c'est pêché ! Opapatika, c'est l'absorption puis la régurgitation après écoeurement et spasmes de différentes influences déjà ratées à l'origine. Ça prend dans Ghost Rider pour les sfx, ça pompe Underworld 2 pour le trop plein d'action fatiguant et ça copie Night Watch pour son côté « louder and louder »... La photographie sombre de ces prods est également reprise ici, avec le même défaut : celui de flinguer les yeux à essayer de voir ce qui se passe.
Autre grosse erreur de ces films : le vide intersidéral du scénario qui relie péniblement des scènes d'action toutes identiques. D'ailleurs, le sang a beau gicler allégrement ça n'empêche pas ces séquences d'être ennuyeuses au possible. Ajoutez à cela le mot « opapatika » répété à tout bout de champs, un espèce de fake-Bruce qui se trimballe avec des lunettes de soleil trop grandes (dans le noir ambiant...) et surtout une fin complètement abrutie (SPOILER le seul humain de l'histoire, après s'être battu pendant près de 2h se rend compte que la vie humaine c'est cool, et décide de raccrocher °__° FIN SPOILER) termine de rendre antipathique ce piètre blockbuster thaï.
Opapatikakoi?
C'est juste un film réalisé par des nuls. Nuls en narration, en clarification, en action, en jeu d'acteurs, presque rien n'est tenu. On ne comprend rien, ni à l'intrigue ni même aux combats, d'ailleurs on ne voit même tout simplement pas grand chose, dans de sombres lumières qui, par leur systématisme, masquent sûrement les effets spéciaux numériques. C'est un gloubi-boulga d'idées inspirées de
X-men mis avec d'autres sauces qui ne vont pas ensemble, réalisé avec un luxe de technique, utilisée par des branques. Il est difficile de tenir plus d'une demi heure, sans avoir ingurguté une substance quelconque aidant à nous faire croire qu'on est devant un vrai film. La chose a eu un tournage problématique, très chaotique parait-il : le moins qu'on puisse dire c'est que cela se ressent à l'écran.
Un défouloir visuel et sonore...
100 minutes de gunfight hyper bourin, de décaptitation, de carotides qui giclent, de têtes qui explosent, de bras qui volent... Bref, disons qu'après un film coréen ça fait du bien de voir un film d'action Thai, qui n'a aucune espèce de considération pour l'existence humaine. Sans les avoir compté je dirai pas moins de 200 morts en 3 scènes de 12 minutes... et ceci en gros plan, parfois ralenti ou image arrêtée avec le craquement qui va avec. Au delà des hectolitres d'hemoglobine déversé, une histoire surréaliste, qui aurait certainement permis un peu plus de finesse si le but avoué de dérouiller un max de flics n'était pas aussi abusé. Bien dommage, car le pitch de base, sur ces êtres maudits , les"opapatika", dotés de pouvoir surnaturels, et coincé dans un monde qui n'est pas le leur, aurait pu tanger vers "entretien avec un vampire" version thai. On s'en approche parfois, mais le trop d'action laisse peu de place à ce que le scénario puisse aller au bout de son sujet. Sinon l'athmosphère y est, la photo, la musique, et les fx sont en accords total avec le ton de l'histoire, et laisse meme présager d'un 2, qui je l'espère ira un peu plus loin dans le détail.
Plus fort que la mort
La réponse thaïe aux "X-Men" américains donne lieu à un autre nanar jouissif, décousu et qui aura nécessité d'une voix off à la post-production, pour tenter d'éclaircir des nombreuses zones d'ombre laissées en suspens par le manque de maîtrise de son réalisateur; mais il est une nouvelle fois à constater l'incroyable visuel de la plupart des scènes et des effets spéciaux pouvant sans aucune peine concurrencer ceux des récentes productions américaines. Les scènes d'action sont nombreuses, faites de beaucoup de bruit et de fureur pour pas grand chose (les "immortels" se canardent dessus à tout va sans parvenir à se toucher et encore moins à se tuer, mais c'est toujours fun à regarder) et la scène dans l'immeuble totalement surréaliste (jusque dans son soudain changement jour / nuit en un changement de plan).
Bref, un autre de mes petits pêchés mignons, au même titre que "Tiger Blade" (vous voilà prévenus !!).
Guerriers de demain
Opapatika (2007) de Thanakorn Pongsuwan est un film d’action fantastique thaïlandais qui met en scène des mortels qui détiennent des pouvoirs, ce sont les opapatika. Ces individus le deviennent après s’être suicidés. L’un d’eux Sadok désire devenir le maître de tous…
Opapatika à l’audace d’offrir une histoire peu commune, différente, disons jusqu’à dire originale. Le scénario développe un univers d’anticipation plutôt sombre avec ces opapatika singulier, en gros nous avons le droit à des individus qui se situerait entre les vampires et les super-héros… vampires ne seraient sans doute pas une entité juste, bref disons qu’ils ont ce côté surhumain qui les rend exceptionnel du genre immortel. J’oubliai, le film est raté et passe à côté de son sujet. La vérité c’est que s’en est pitoyable, lourd avec des répliques pseudo-intellectuelles pour faire genre mais c’est d’une niaiserie.
Dans Opapatika la réalisation est bâclée tant elle est pompeuse et incroyablement plate. On s’ennui ferme même durant les scènes d’actions qui n’ont ni queue ni tête. En effet, si l’histoire sort du commun, elle n’en reste pas moins brouillonne dans sa narration à l’image des motivations des personnages qui n’en ont pas ! Si, un ! Sadok qui veut devenir le numéro un, nous ne sommes pas loin de Highlander avec la cohérence en moins parce qu’ici rien n’a de sens. Ils s’en mettent plein la figure. Pourquoi ? Et après ? Vous n’aurez aucune réponse, c’est juste pour nous montrer une compilation de scènes d’actions.
Á part cela, si on ne vous oblige pas à visionner ce film sous la contrainte alors esquivez-le avec votre meilleur déhanché parce qu’il n’y a rien à retenir de ce film. Un film qui avait des prétentions au départ et qui passe vite à la trappe. Finalement Opapatika est sans intérêt avec une fin aussi pitoyable que le contenu. On ne parle pas des acteurs, ni du montage, on pourrait devenir vraiment méchant et puis tout ces soldats stupides à souhait qui y passent un à un… (?) Quelqu’un peut m’expliquer ? Ils sont face à des types qui ne craignent pas leurs balles et pourtant ils y retournent béatement avec leur mitraillette se faire démolir avec une redondance des scènes de gunfight affligeantes. Á jeter.