La boucherie, littéralement
Au début des années 90, Steven faisait des films de quartier, avant que, le succès aidant, il commence à faire des blockbusters sur terre, mer et air. Mais avant ça, Steven faisait des films à la maison, dans son quartier, avec ses potes d'origine italienne. Il joue toujours un flic, un peu violent certes, mais qui défend la veuve et l'orphelin. Certains sortent pour se faire un ciné ou un bar, lui sort pour se faire justice, "où tu vas chéri? -I'm out for justice, je vais péter la gueule à quelques truands, je rentre pour la Star Ac chérie, t'en fais pas".
Résultat grâce à sa plaque, Steven s'autorise tout, et joue le caïd. Son meilleur ami se fait descendre en pleine rue, Steven est vénère, et demande une voiture et un fusil à pompe à son chef. Lequel acquièsce comme si c'était tout naturel. S'en suivent plusieurs pétages de bras en règle, avec le passage obligé dans un bar où Steven se prend tous les clients un par un, y compris Dan Inosanto, oui oui c'est bien lui, l'élève de Bruce Lee. Lequel reprend d'ailleurs une de ses armes fétiches, le double baton. Passage hélas très court et qui ne rend pas trop justice au talent reconnu de cet artiste martial.
Au niveau combat cela reste donc à sens unique mis à part ce petit passage. On retiendra surtout le passage dans une boucherie, qui en devient une dans tous les sens du terme. Le final est également tout à fait sympathique, même si la fusillade qui l'ouvre déçoit par son manque d'os brisés. Heureusement, le bon Steven se rattrape et entreprend littéralement William Forsythe dans un dernier élan de violence très gratuite.
Bref, un policier sans aucune finesse qui ne vaut que par le Steven Seagal show, encore fringuant à l'époque.
Ouais y'avait définitivement quelque chose dans les premiers Seagal
Cette espèce d'ambiance Dirty Harry de l'aïkido avec plus de violence encore, de polar urbain sale et violent, ca donnait plus que "Piège en haute mer" ou "S'engraisse à grande vitesse". Même Steven se permettait d'être plus crédible en flic intègre mais brutal, rendu invincible par sa maitrise parfaite des arts martiaux (acteur piteux Steven n'en est pas moins un vrai artiste martial, pas comme Dennis Rodman!). Nico et Justice sauvage peuvent être considérés comme ses deux meilleurs films,... après c'est autre chose!
STEVEN CASSE LA BARAQUE!
Belle époque que celle des années 80 et tout début 90 pour Steven SEAGAL. C'est à cette époque qu'il signe ses plus grand chef d'oeuvres cinématographique et "Justice Sauvage" pour moi, en fait partie. On retrouve toute la rage et le moulinage de bras qui font sa réputation. On ne cherche pas à comprendre, il y a une insulte toute les 10 secondes, des bastons (avec une dans un bar c'est obligé!) et des gunfight toutes les 5 minutes et des morts à la pelle...Bref, Steven se lache pas mal. C'est surment avec "Désigné pour mourrir" l'un de ces films les plus violent.