Patlabor 2 pour les nuls
On comprend mieux devant ce massacre pourquoi Oshii a tant cautionné le remake live de GITS, lui-même vivant sur ses acquis le temps de ce long métrage feignasse au possible. Si
Patlabor 2 représente l'aboutissement de la saga meca du groupe d'artistes Headgear, son brouillon en est le final
des oav de 1988 et sa parodie ce sinistre navet. A l'histoire on retire son fabuleux romantisme, son ambiance quasi unique de flottement urbain, les dirigeables, ses morceaux de bravoure etc. On garde un hélicoptère, quelques terroristes et roule l'ennui jusqu'à l'un des climax les plus pourraves jamais vus de mémoire. Et Oshii qui nous montre son chien là, copie/colle des plans entiers de l'anime... ce jusqu'à Kenji Kawai qui reprend son score tel quel, hop, on va pas s'emmerder non ? Filez-nous le chèque qu'on aille se payer une (mise en) bière !
Et quand ça tente d'innover, c'est pour balancer une scène d'action mal fichue que même un Kitamura aurait rejeté le temps d'un gunfight honteux dans un entrepôt. Une qualité ? Donner envie de revoir le
Tonnerre de feu de Badham, qui date de 1983 et découpe en rondelles cette purge à coups de pales.
Pour rigoler, lire ça sur
ANN :
"The Next Generation -Patlabor- project is not a remake of the earlier Patlabor anime stories, but a completely new work. " MOUAH AH AH AH !