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3.70/5

Perfect Blue

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les avis de Cinemasie

13 critiques: 3.88/5

vos avis

56 critiques: 3.74/5



==^..^== 3 Je ne préférerai pas être dans la tête de Mima...
Alain 3.25
Arno Ching-wan 4.25 Cours, lolita, cours
drélium 3.75 ambiance et scénario léchés, du cachet et de la personnalité
Gaetan 4.5 Un excellent thriller : une merveille de scénario associée à des caractéristiqu...
Ghost Dog 2.5 Bien fait mais assez ennuyeux.
Ikari Gendo 4 Un des tous meilleurs thrillers est un dessin animé !
jeffy 4.25 incontournable mais un (gros) regret...
Junta 4.25 Quand rêve et réalité se confondent pour se transformer en cauchemar éveillé.
MLF 4
Ordell Robbie 4.25 un thriller mené avec maestria
Tenebres83 4.75
Xavier Chanoine 3.75 Un film difficile.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Je ne préférerai pas être dans la tête de Mima...

Holà Holà ! ! ! Les drames psychologiques, ce n'est pas trop mon truc. Faut dire que Mimaniac fait assez peur. Faut voir la sale tête qu'il a. Mais il faut avouer que l'histoire est assez bien tournée et que la fin arrive assez bien. Mais de là à ne regarder que des films avec des détraqués mentaux, je se pas trop...

Coté graphisme, cela reste acceptable mais sans plus. Tout du moins pas assez pour me faire oublier la base de l'histoire.



11 octobre 2001
par ==^..^==




Cours, lolita, cours

C’est bien simple, si on me demande de citer les meilleurs gialli au monde on trouvera sans peine Perfect Blue dans le haut de mon p’tit panier perso. Pourtant, il est prétentieux, ce titre, de s’affirmer lui-même comme parfait alors que, en effet, il l’est. C’en est énervant, et rappelle le père Dario Argento qui, sûr de lui, présentait pour la première fois sa mère des soupirs à un public maintenant jalousé (ça remonte).

Ambiance retorse, perception instable, vérité incertaine, assassinats violents, perversité sexuelle, twist en fin de dernière bobine… tout y est, avec en plus, déjà, les marques de fabrique de Satoshi Kon, la schizophrénie et des femmes qui courent, évidemment à la perfection. A t’on jamais vu aussi bien courir une jolie femme dans un film ? A ce point même que la technique dite de la rotoscopie, frôlée, semble nettement améliorée au rendu. Et si l’animation est le point faible de l’œuvre (OAV pas richarde), elle met bien en avant la mise en scène, somptueuse, du bonhomme. Choppez vous n’importe quel scène et zieutez l’enchaînement des plans : animé ou non, c’est à tomber par terre. Hitchcock des temps modernes, Brian De Palma du dessin animé, Dario Argento du cellulo… et à Satoshi Kon d’avoir également une capacité toute particulière à s’acoquiner à chaque fois avec un compositeur qui donne le meilleur de lui-même. Masahiro Ikumi ici, plus tard Susumu Hirasawa. Les Goblins chez Argento, l’école d’animation des Gobelins : même combat ? Les bébêtes vertes s’accouplent et accouchent parfois de bien jolis monstres, bleus et… parfaits.    



21 septembre 2010
par Arno Ching-wan




ambiance et scénario léchés, du cachet et de la personnalité

un thriller réaliste et captivant malgré quelques longueurs, le suspense est bien là, le scénario est léché malgré une fin pas à la hauteur, les dessins sont plein de vie, l'animation est très correcte sans casser la baraque, l'ambiance est assez unique pour se faire remarquer dans le bon sens.

par drélium




Un excellent thriller : une merveille de scénario associée à des caractéristiques techniques moindres

Pefect Blue, un film d'animation au titre plus qu'étrange, n'est pas une pleine réussite, du fait de ses caractéristiques techniques. Elles sont relativement bonnes, mais très en deçà de celles des productions Ghibli ou Gainax de même époque. Les dessins ne sont pas très détaillés, surtout dès que le sujet s'éloigne. L'animation n'est pas toujours excellente. Cela se remarque particulièrement au début du film lorsque l'histoire se met en place. Une fois en place, les qualités techniques passent au second plan par rapport au scénario.

Ce dernier est une pure merveille, qui nous perd dans les dédales d'un trio assez étrange aux personnalités torturées. En effet, Mima, qui est une pop-star, décide de devenir chanteuse, abandonnant son groupe. Par hasard, elle découvre un site internet fait pas une fausse Mima, qui décrit dans les moindres détails sa vie, au quel un otaku se connecte régulièrement, afin d'assouvir sa folle passion. Au premier abord, elle ne semble pas surprise que quelqu'un la connaît si bien et trouve cela plutôt amusant jusqu'à la divergence entre la version réelle et la version internet. A partir de ce moment, elle commence à s'interroger sur elle-même et sur son avenir. Au fur et à mesure de la lecture du site, elle commence à perdre pied : elle ne sait plus où est la réalité et où est le rêve, renforcé par son rôle d'adolescente à double personnalité dans une série télévisée. Là, le spectateur commence lui aussi à tomber : réalité ou rêve, vérité ou mensonge, ... Ce sentiment est renforcé par l'atmosphère du film : une scène troublante suivi d'une scène de réveil dans sa chambre. Etait-ce un rêve ? Personne le sait. Mima semble tomber dans la folie et par la même le spectateur, tout s'enchaînant dans un tourbillon frénétique.

Parallèlement à cette décomposition mentale, une vague de meurtre touchant l'entourage de Mima nous plonge dans l'expectative : plus les meurtres augmentent, plus Mima semble devenir folle, plus le spectateur se forge une opinion quant au meurtrier... Ces meurtres des plus sordides renforcent la folie de Mima et tient en haleine le spectateur.

Peu avant la fin, le spectateur, qui suit l'évolution de Mima, ne se sait plus rien. Comme l'héroïne, il est totalement perdu jusqu'à l'explication finale. Grâce à elle, des scènes montrent de nouveaux points. De ce fait, le puzzle finit par se reconstituer dans l'esprit du spectateur comme pour le Usual Suspects de Brian Singer, une seconde vision permet peut-être de découvrir les indices laissés tout le long du film, mais qui lui ont échappé à la première fois.

Ce scénario est vraiment excellent, mais il est desservie par des qualités techniques moindres. Que c'est dommage. Cela dit, cela reste un des tous meilleurs films d'animation.



12 décembre 2000
par Gaetan




Bien fait mais assez ennuyeux.

Il n’y a pas à dire, les graphismes et l’animation sont de facture honnête, et les influences se rapprochent d’Hitchcock, ce sur quoi on ne va pas cracher. Et lorsque les rêves rejoignent la réalité vers la fin au point de s’y mêler, on ne peut que reconnaître que le tour de force a été réussi par Satoshi Kon.

Pourtant, je n’ai pas vraiment accroché; je crois en fait que le sujet ne m’a pas intéressé dès le début. Cette histoire de fan extrémiste qui en veut à une chanteuse en mal de reconversion m’a laissé froid, difficile de s’enthousiasmer dès lors. Les goûts et les couleurs…



10 juin 2001
par Ghost Dog




Un des tous meilleurs thrillers est un dessin animé !

Ce film est un chef d'oeuvre de l'angoisse, supervisé par Otomo Katsuhiro (à qui l'on doit déjà Akira).

Dans une atmosphère à la Hitchcock, la pauvre Mima se (dé)bat, acculée à la folie par ses angoisses et ses doutes. Une atmosphère pesante qui la pousse à ne plus savoir qui elle est réellement. Le spectateur sera lui aussi dérouté par les brusques coupures et autres réveils en sursaut dans cette chambre de Tokyo trop étroite pour que l'on puisse y respirer à son aise... L'action s'enchaîne sans temps mort, si bien que le scénario peut parfois paraître un peu complexe, mais ceci renforce en fait le sentiment d'insécurité dans lequel baigne notre pauvre héroïne... Des rebondissements inattendus, des crimes sordides sur fond de folie, de dédoublement de personnalité, de fans dont la passion tourne à la folie... Une oeuvre forte, digne des plus grands maîtres du suspens et de l'angoisse.

Ajoutons à cela que la forme est irréprochable : des dessins qui ne sont pas les meilleurs que le Japon nous ait livré, parfois un peu dépouillés, mais qui contribuent largement à créer l'ambiance (Mimaniac est laid, mais ce sont des choix artistiques et narratifs qui ont conduit à ce chara-design parfois déroutant), des couleurs parfois fades mais là encore non sans raison, une animation très honnorable et une musique qui, sans être grandiose, accompagne plus qu'agréablement le film (les concerts des Cham sont également très intéressants). Les passages de rêve éveillé de notre héroïne sont magnifiquement mis en scènes. Sobre et dans le ton, une mise en forme parfaitement adaptée au récit et très loin de mériter les pierres que certains lui ont jeté.

A ne pas manquer si l'on aime les drames psychologiques et les thrillers ! Encore une preuve (s'il en fallait une...) de l'immense diversité des films d'animation venu du pays du soleil levant.







incontournable mais un (gros) regret...

Passons sur le dessin et le flou dont sont affliges les arrieres-plans qui peuvent s'accorder avec l'aspect onirique de l'histoire. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est la maniere dont le scenario est ecrit pour creer un climat de psychose qui monte progressivement en intensite. La violence exterieure n'apparait en fait que comme le reflet du psychisme torture des personnages. Tout ce crescendo aboutit toujours a la meme question : qui suis-je ? Mais la ou Lain ouvrait une multitude de dimensions à la reflexion, ici la conclusion tombe comme un couperet, refermant le personnage de Mima dans le cadre pyschologique qui etait le sien au debut de l'histoire. Autant le dire cette fin a ete pour moi une deception a la hauteur de ce que cet anime avait laisse entrevoir comme profondeur. Malgre cette fausse note, Perfect Blue doit etre vu pour le climat qui s'en degage, une nouvelle reference a coup sur.

07 avril 2003
par jeffy




Un film difficile.

[Express] Véritable déclaration intime aux gialli des années 70 (plus proches de Dario Argento que de Bava), Perfect Blue se munie d'un scénario solide et complexe, jouant la carte des hallucinations et des fausses pistes, tout en restant incroyablement cohérent du début à la fin. La star J-pop (réellement à la mode à cette époque, qui peut paraître un brin kitsh de nos jours) fait preuve d'un charisme intéressant, réussissant à communiquer ses peurs et ses craintes au spectateur. Le film de Kon reste parsemé de séquences violentes, gores même, où attaques au tournevis (le remplacement de la lame de rasoir pour le giallo italien) côtoient viols et humiliations. Un film coloré, au chara-design kitsh, entrecroisé de séquences terribles à ne pas mettre devant tous les yeux.

10 septembre 2006
par Xavier Chanoine


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