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Police contre Syndicat du crime

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1 critiques: 3.75/5

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9 critiques: 4/5



Ordell Robbie 3.75 un Fukasaku singulier et réussi
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un Fukasaku singulier et réussi

Police contre syndicat du crime est un Fukasaku assez étrange : dans une longue première partie, il montre la complicité entre les yakuzas et la police sur un ton assez léger. On y voit notamment un yakuza pisser dans son pantalon au cours d'un interrogatoire, un policier et un truand décider de quel membre du gang envoyer en taule, policiers et truands se saouler la gueule ensemble, fréquenter les memes hotesses de bar que les truands, retrouver un compagnon d'enfance qui a choisi un chemin opposé au sien. Cela donne lieu à un festival de dialogues assez savoureux : « de toute façon, les yakuzas nous aident à lutter contre le communisme » « si après guerre je suis devenu flic, c'était pour avoir un flingue et aussi parce que c'était le seul moyen de bouffer le riz du marché noir. » On a aussi droit à quelques personnages agréablement grotesques : un parrain sortant de prison qui passe son temps à prier bouddha, un politicien véreux et ridicule.

Sur un ton léger, le film développe le thème de prédilection de Fukasaku, à savoir que le Japon moderne est né au milieu du désordre de l'après-guerre et du marché noir. Toute cette première partie est rythmée par un magnifique score style blaxploitation. Dans la seconde partie, un jeune diplomé est promu chef de la police et forme une brigade antigang pour la nettoyer. L'amitié entre flics et truands va alors se détériorer : cette seconde partie a un ton plus mélancolique et est portée par un jazz nostalgique. Si la complicité flic/voyou de la première partie était de l'ordre de la camaraderie, elle devient ici chevaleresque et s'y joue la nostalgie de l'époque du respect mutuel police/mafia. Question mise en scène, le film a incontestablement la signature Fukasaku (caméras portées, zooms, arrets sur image, cadres penchés).

Police contre syndicat du crime ajoute une pierre de plus à l'oeuvre singulière de Fukasaku.



14 février 2002
par Ordell Robbie


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