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Prison On Fire 2

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.95/5

vos avis

22 critiques: 3.22/5

visiteurnote
A-b-a 1.75
Black_pantha 3
Chang La Rage 3
Chip E 2
Daimajin 3.75
Fred30 3
Fusako 3.5
Guesar 3.75
Illitch Dillinger 3.25
Iron Monkey 3.25
Jérémy 3.25
jool 3.25
k-chan 3
Manolo 3
Oh Dae-soo 3.25
omnio 4
Phildu62 3.5
pikoti 4
Samehada 3.5
Scalp 3.75
Sébastien 2
TsimShaTsui 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Disque rayé

Le script de ce second opus tourne assez méchamment en rond, là où son prédécesseur parvenait à convaincre (même un spectateur par franchement amateur du genre). Il ne se passe pas grand-chose de palpitant, et ce ne sont pas les possibles allusions à la rétrocession, fonctionnant à vide, (détenus continentaux chinois vs détenus Hongkongais, drapeau britannique en guise de plan final) qui relèvera l'attention. L'arc concernant Ching et son fils est un peu juste pour servir seul de point fort narratif, les autres comme les trop nombreuses bastons intra-muros entre gangs et le lien entre Ching et un autre personnage ne m'ont pas convaincu plus que ça. Elle m'évoque davantage diverses séquences misent bout à bout sans fluidité qu'un récit s'écoulant naturellement. Chow Yun-fat, dans son rôle de prisonnier/clown/chanteur/père aimant reste heureusement charismatique mais n'a ici rien de nouveau à exprimer. Dommage, le casting est pourtant fort efficace.

23 septembre 2021
par A-b-a


Une suite de commande sympathique.

Après le succès du premier opus, difficile d'éviter une suite, justifiée par le personnage de Chow Yun-fat toujours en prison. Extrêmement proche de son grand frère, tant au niveau des thèmes que de la construction, ce second volet n'est pourtant pas un simple remake.

Et même s'il s'agit manifestement d'un film de commande, Lam réussit à injecter suffisamment de personnalité à son oeuvre pour la rendre touchante. Le point de vue est de fait radicalement différent. Si le premier était tourné dans un style quasi-documentaire, celui-ci se veut plus impliquant, plus théâtrale peut-être. S'appuyant sur une dramaturgie classique mais bien exploitée, le récit permet plus d'interactions entre les protagonistes et s'offre quelques courses-poursuites à la chorégraphie parfois décevante, mais prenante car pleines d'enjeux.

En effet, si le premier opus se déroulait exclusivement dans la prison, ici on parle d'évasion. Alors bien sûr, pas de tatouage sur le torse, pas de demi-frère aimant, ou directeur de prison moustachu. Mais à la place, du riz cantonais, des baguettes et un père qui veut revoir son fils. Ces scènes rappellent d'ailleurs furieusement celles de Sammo hung dans "Island on fire", film qui a dû puiser son inspiration ici.

Alors oui, ça ressemble beaucoup au 1, oui la violence est édulcorée, mais non ce n'est pas un mauvais film, loin de là. Emouvant, touchant, et une fois de plus porteur d'espoir, "Prison on fire 2" est un vrai ringo lam, qu'on peut trouver redondant, mais qui devrait réjouir les fans du réalisateur et de son acteur.

03 avril 2008
par Chang La Rage


Suite décevante, incomparablement moins bonne que le premier

Bien que Prison on Fire premier du nom se suffisait largement à lui-même, une suite distrayante et surenchérisante n'aurait pas forcément été de refus, du moins pour les amateurs du genre décidés à mettre leur cerveau en mode off devant un cinéma d'exploitation bien juteux. Hélas, Ringo Lam ne semble pas l'avoir tout à fait vu de cet œil, nous expédiant un film bancal, mou du genou et anecdotique qui souffre cruellement de l'absence de Tony Leung Ka-Fai. C'est donc à un Chow Yun-Fat plus cabotin que jamais – alors qu'il avait très bien su canaliser son expressivité dans le 1 – de se trouver un nouveau pote de taule, ce qu'il fera en la personne du discret Chan Chung-Yung, lequel, même si loin du charisme propre à l'acteur de L'Amant, insuffle par chance une certaine dose de maturité à l'ensemble. L'imposant Elvis Tsui remplace non sans entrain Roy Cheung dans le rôle du maton sadique et impitoyable, mais son character demeure plus jouissif que réellement inquiétant, gros numéro de bad guy au fumet Cat 3 / série Z oblige. Le reste de la distribution nage évidemment en pleine fadeur avec des personnages de larbins et de femmes faibles parfaitement désincarnés, qui nous font amèrement regretter les trognes des William Ho Ka-Kui, Tommy Wong et autre Shing Fui-On. Outre cette interprétation en demi-teinte, on notera une intrigue insipide plombée par des évasions invraisemblables, des éclats de violence grotesques et à mille lieues de la tension qu'ils exerçaient dans le précédent opus, une séance scato dans les champs d'une incroyable lourdeur ainsi qu'un cameo final de Roy Cheung qui sent la mauvaise autoparodie et aurait clairement pu être évité. Prison on Fire 2 ne casse donc guère trois pattes à un canard et ses quelques scènes assez touchantes (les échanges entre CYF et son fils, les deux fugitifs partageant un moment de bonheur primitif dans la rivière) ne suffisent pas à rattraper la platitude globale de son scénario. Une séquelle dispensable et un des moins bons films de Ringo Lam.

30 mars 2008
par Chip E


Prison on Fire II - Le retour !

Une suite assez alimentaire et le dernier "on fire" de la série pour moi.Je dirai qu'il s'agit du moins bon dans le sens ou il n'est qu'une séquelle avec les mêmes ingrédients, maton sadique, rivalités internes, bon il y a les évasions de Chow Yun Fat, ce dernier d'ailleurs porte assez le film sur ses épaules avec une mise en scène de Ringo Lam plus en recul.Malgré tout, on passe un bon moment avec le plaisir de revoir des seconds rôles, des "tronches" comme Tommy Wong...

03 juillet 2002
par Iron Monkey


Une bonne suite

On prend les mêmes et on recommence. Avec une histoire émouvante et un Chow Yun Fat encore une fois parfait. Une suite intéressante, qui nous replonge dans cet univers tout en conservant un intérêt : très réussi sans être un chef d'oeuvre pour autant, le film divertit et satisfera les fans du 1er.

12 août 2010
par Jérémy


Bonne suite, sans réel intérêt si ce n'est de divertir son public. La fin est à la limite du gros happy end, ce qui est assez rare dans un film de Ringo LAM. En plus, dans les toutes dernières secondes on a le droit à un méchant clin d'oeil au premier épisode. Cela devait tempérer le happy end mais donne en fait une fin comique. Il faut voir que CYF s'est déjà bien éclaté tout le long à s'évader à chaque fois qu'il en avait envie.

09 mai 2007
par Manolo


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