2005 fut sans doute l'année des wu xia pan ratés à Hong-Kong et en Chine. Et au vu du casting pan-asiatique (stars japonaises, coréennes, chinoises et hong-kongaises) et du fait que les réalisateurs chinois de films dits d'auteurs
lorgnent tous clairement vers l'international depuis quelques années, on pouvait légitimement s'attendre au pire avec ce The Promise.
Et bien, je marche peut-être trop au coup de coeur mais je trouve que Chen Kaige (prononcez "kaï-gueu" et non pas "kéidge" comme Nicholas "Face-Off" Cage comme pas mal de journalistes...) a su, contrairement à un Seven Swords un peu trop pédant ou un The Myth un peu trop commercial, maintenir un équilibre entre délires typiques HK ou auteurisants et compromis marketing.
Son oeuvre est remplie de défauts : personnage parfois un peu légers, atmosphère changeante combat final sympa mais un peu décevant mais transpire d'un je-ne-sais quoi plus généreux et authentique que beaucoup de récents films en Asie.
L'histoire se déroule dans les anciens temps des légendes où dieux et hommes vivaient côte à côte.
Le Général Guanming (Sanada Hiroyuki), le grand chef des armées de l'Empereur, après s'être vaillement battu contre une horde de barbares, retourne à la Cité Impériale où Wuhuan (Nicholas Tse Ting-Fung), un Duc noir et corrompu et pire ennemi de Guanming, a installé son siège ne demandant pourtant à l'Empereur comme seul butin, que sa princesse, l'étrange et envoutante Qincheng (Cecilia Cheung Pak-Chi).
Mais la déesse Manshen lui ayant annoncé son funèbre destin, Guanming confie à son esclave doté d'une inégalable rapidité : Kunlun (Jang Dong-Kun), son armure et la tâche de délivrer l'Empereur à sa place, croyant ainsi pouvoir échapper à sa destinée.
Mais le général Guanming échappera t-il vraiment à son macabre destin ?
Qincheng pourra t-elle briser sa malédiction et connaître un jour l'amour ?
Wuhuan saura t-il lui aussi conquérir Qincheng et dépasser son état qui le ronge ?
Et enfin Kunlun parviendra t-il à connaître le bonheur et à réveler son véritable destin, celui du dernier fils du peuple de la Terre Enneigé ?
The Promise est en fait une terrible histoire d'amour que les dieux et le destin s'acharne à détruire.
Le destin justement, qui prend ici une place prépondérante et ainsi fixe une véritable "âme" asiatique au film.
D'ailleurs, l'histoire, sur ce point, n'aura pas un instant de complaisance et saura trouver là aussi l'équilibre entre une jolie happy end à l'hollywoodienne et une fin faussement nihiliste comme House Of Flying Daggers par exemple.
Une chose aussi est certaine, c'est que malgré le fait que l'amour soit un theme central, à aucun moments ou presque l'impression désagréable d'être devant une love story écrite à la va vite et pompant dans le cliché poids lourd
(qui a dit "à la HK" ?) ne vient perturber le visionnage du film. Tout ceci est plutôt mature sans être auteurisant, très triste sans être trop mélo....en somme, encore un bel équilibre.
Les acteurs sont tous excellents et je ne peux que croire au talent de directeurs d'acteurs de Chen Kaige tant tous livrent de loin une de leur meilleure interprétation.
En effet, le très bon Jang Dong-Kun fait honneur à sa réputation (voir son excellente performance dans le superbe Friend) et qui après avoir parlé japonais les 2/3 du film dans 2009: Lost Memories, se révèle être aussi à l'aise avec le mandarin.
La magnifique et talentueuse Cecilia Cheung livre elle aussi, une prestation très propre et convaincante.
Mais les seconds rôles ne sont pas en reste pour autant, en témoigne l'étonnant Liu Ye, qui offre quelques très beaux moments de jeu.
Mais la palme revient sans doute à Nicholas Tse...oui, vous avez bien entendu.
Etant tout sauf un fan de Nicholas Tse, je m'étais néanmoins rendu compte de ses progrés dans ses derniers films (voir son honorable interpretation dans New Police Story).
Mais là, on découvre un Nicholas Tse froid et distant, son jeu est mature et sans fioritures, il dévoile progressivement ses terribles souffrances au travers de quelques répliques muettes (qui sont sans doute les plus durs) qu'il joue superbement bien et à travers desquels, sans un mot, il parvient à nous faire passer tout ce qu'il souhaite....chapeau bas !
Preuve qu'une génération est déja presque passée au vu du niveau de jeu acquis par Nicholas Tse ou même Eking Chen Yee-Kin ses dernières années....pour des jeunes aussi beaux-gosses que transparent, allez désormais voir du côte du casting de Dragon Squad.
Les combats chorégraphiés par Stephen Tung Wai et Deon Lam Dik-On posséde sont assez nerveux et dynamiques.
La réalisation est très soignée, les plans sont beaux et bien choisis même si les quelques plans d'ensemble de batailles lorgnent inévitablement un peu du côté du Seigneur Des Anneaux (c'est cela d'être le premierà passer).
Les costumes sont originaux et restent assez fidèles à une certaine estethique asiatique.
Gros point négatif du film : les effets spéciaux. En effet, malgré ou plutôt à cause de scènes assez dingues, les inévitables SFX sont pour le coup assez médiocres et donnent parfois une aspect de jeu vidéo mal fait...
Les autres décors quant à eux, sont par contre sympathiques et inventifs, et souvent bien utilisés (voir la "prison" circulaire de Kunlun ou les panneaux coulissants de la fin).
Côté musique, on a là aussi droit à quelques chose de soigné et surtout d'original car au niveaux des influences, cherchez autant du coté de sonorités celtiques et autres chants tribaux que de sons plus asiatiques. Ceci s'explique
évidemment par la présence de l'américiain Klaus Badelt à la composition.
En Bref, malgré tout les défauts du film (et certes, il y en a), je justifie ma note par l'envie de saluer un film qui , au mileu de nombreuses décéptions, m'apparait lui, vraiment fait avec integrité et créativité et par le fait que beaucoup d'autres descendent déja le film.. The Promise est donc un wu xia pan qui parle d'amour et de tragiques destins en maintenant un équilibre entre films "d'auteurs" et blockbuster commercial. Les acteurs sont excellents, les combats, dynamiques et divertissant et le paquet est joliement emballé dans d'ingénieux décors, d'originaux costumes et d'agréables musiques.
C'est original, c'est frais et hormis le bémol pour des SFX de facture assez pauvre et final pas vraiment à la hauteur de ce qu'on attend, je tient vraiment à saluer ce très joli film qui vous transporte dans un univers et un récit onirique du début à la fin. Un film vivement recommandé, donc.
Chen Kaige parvient à se griller de manière définitive avec ce film insultant pour le spectateur, donnant au passage une image stéréotypée bas de gamme du cinéma asiatique avec son gros jouet gonflé aux effets numériques bâclés prévu pour l’export. Rares sont les films à atteindre un tel niveau de médiocrité avec un budget aussi conséquent. C’est bel et bien une première en Asie.
Grosse déception sur ce film, surtout au niveau du jeu. Qui a choisi de mettre ce mauvais Nicolas Tse pour faire un méchant même pas charismatique (Nicolas Tse seul ne peut pas être responsable de ce personnage désastreux, mais il y contribue). Les autres personnages ne sont pas mieux ; le général est ridicule et l'esclave ne fait que courrir. Coté dialogue, c'est aussi intéressant que subtil, c'est-à-dire vraiment très nul. Les seuls passages qui sont dignes d'être vus, sont les quelques moments où la déesse apparait. On ne la voit pas souvent mais elle a les pures répliques et la l'atmosphère féerique qui s'échappe de ces scènes est vraiment fabuleuse. Dommage que le reste du film ne soit pas aussi bon. Cela dit, la fin de The Myth est, du point de vu féerique, bien meilleur ; et le reste du film ayant l'avantage d'être également divertissant, on avait moins l'impression de perdre son temps. Bref, je m'attendais à beaucoup mieux, et je n'ai pu apprécier que les scènes de la déesse ; tout le reste m'a profondément ennuyé.
Devant Wu Ji, on a l'impression d'assister à deux films. Le premier dure une heure et part dans quelques délires visuels assez étonnants, le second s'éternise sur la seconde moitié avec une romance peu implicante et surtout sans véritable enjeu. Le bilan est donc contrasté, la surprise laissant la place à un conformisme des plus banals.
Pourtant le début avait de quoi surprendre. On pense à >Legend of Zu pour l'aspect très numérique qui ne cherche pas forcément le réalisme mais plutôt le côté artistique. On revoit aussi le côté débridé des productions Hong Kongaises années 80 avec des délires qui ne manqueront pas de faire rire le spectateur occidental mais qui ont le mérite d'oser. On pourra toujours trouver les idées ridicules, mais les placer dns ce genre de blockbuster demande tout de même une belle paire de corones. A ce niveau, chapeau, faire gambader Jang Dong-Kun à quatre patte au milieu d'un troupeau de boeufs lancé à pleine allure, fallait oser. Idem pour la parachute ascensionnel de Cécilia, c'est du grand n'importe quoi qui a le mérite de réveiller les pupilles.
Bref, ceux qui attendent un Hero bis ou un House of Flying Daggers 2 seront sûrement surpris. Surtout que le casting international n'est pas forcément un handicap. Les personnages sont souvent bancals, mais là aussi surprennent par moment. Cecilia Cheung est presque difficile à reconnaître au début, avec son maquillage et son doublage en mandarin. Hiroyuki "San Ku Kai" Sanada ne s'en tire pas trop mal dans son rôle de général, Jang Dong-Kun confirme ses ambitions en se révèlant très appliqué à défaut d'être remarquable, et Nic Tse s'en tire un peu mieux en méchant qu'en moine dans A Chinese Tall Story. Ne parlons pas de Liu Ye, bien trop bon acteur pour ce genre de film et dont l'intensité paraît paradoxalement un peu "too much" vu le ton parfois décalé du film.
Quel est donc le problème de Wu Ji? Le film baisse d'ambition après la première heure, et semble à la limite du bâclé. Manque de temps ou de budget? Difficile à dire, mais on passe de scènes ambitieuses et très amples à des discussions de chambre manquant cruellement d'intérêt. Surtout que les enjeux sont annoncés dès le début du film par la "fée" et qu'on devine assez aisément ce qui va se passer. Les personnages sont parfois difficile à comprendre, les dialogues sont assez plats, on se retrouve dans des situations tellement classiques que l'originalité initiale du projet tombe à l'eau. Il aurait sûrement fallu continuer sur le rythme et le ton du début du film pour garder la petite magie qui s'en dégageait par moments. Le film débute comme Le Seigneur des Anneaux bis avec une première scène assez épique et étonnante pour se terminer par un final en queue de poisson dans une vulgaire cour avec trois pélerins qui se battent pendant 35 secondes. Où est le grand final qui déchire tout?
Le film réussit donc sa partie spectacle avec de vraies originalités et des moyens presque suffisants pendant une heure, mais échoue ensuite dans sa partie romance et émotion. Comme la conclusion marque toujours plus que l'introduction, le bilan général reste très mitigé. Dommage, Chen Kaige avait presque réussi à surprendre et à se démarquer du travail de Zhang Yimou. La moyenne quand même pour les délires initiaux et l'univers décalé.
Rarement un film m'aura énervé autant à sa première vision pour ensuite laisser place à un sentiment partagé entre respect et regret. Car il est difficile de ne pas se laisser aller à des élans violents quand on voit ce film pour la première fois. La débauche de moyens affichée apparaît de façon flagrante en contradiction l'utilisation qu'en fait Chen Kaige. J'ai eu l'impression que le film s'adressait à des enfants de moins de 10 ans tant les personnages peuvent sembler caricaturaux. Il m'aura bien fallu 1 heure pour commencer à entrer dans le jeu que Chen Kaige nous propose, c'est à dire pour ne pas être rebutté par la forme qu'il a choisi de donner à son film. Une chose que personne ne pourra lui reprocher sur ce coup là, c'est sa cohérence. Il faut dire que Chen Kaige est à l'initiative du projet, the Promise c'est un peu son bébé, il y a mis tout son coeur et plutôt que de divertir a choisi de faire passer quelque chose. Certes, le message est simple, Chen Kaige définit lui-même son film comme "une histoire simple basée sur les sentiments". Alors entre simple et simpliste, la frontière est parfois difficile à définir.
Le traitement des personnages est caractéristique de sa démarche, ils sont tous figés dans des archétypes tragiques qui les rapprochent beaucoup plus du théatre occidental que la tradition chinoise. On pense beaucoup à Shakespeare notamment, pas de la manière dont Kurosawa a pu s'en inspirer, mais par le caractère même des héros et de leurs rapports. On y retrouve un peu de Mc Beth, d'Hamlet ou de Richard III dans le destin des différents héros. Mais au lieu d'affronter ses personnages à une situaton réelle dans sa complexité, Chen Kaige ne garde qu'un seul lien, les sentiments des héros. Seul le personnage secondaire du loup blanc sort de ce cadre, mais sans remttre en cause le traitement géneral. Car pour ce film, Chen Kaige n'a rien de moins qu'une prétention à l'universalité. Et peut-être est-ce là ce qui donne au film ce coté énnervant, cette prétention. Il est tout à fait caractéristique de l'atmosphère du film d'entendre Peter PAU déclarer dans une interview "que vous aimiez ou non ce film, c'est, de la conception à la post-production, ce qu'il se fait de mieux en ce moment". Le problème est que Chen Kaige en est pleinement convaincu, et pleinement conscient que son film sera rejetté par une partie du public. Malgré cela, il a réalisé ce qu'il lui tenait à coeur et a bénéficié pour cela de moyens considérables. Qu'il ait réaliser son rêve soit, mais quelle est la valeur de ce rêve pour le spectateur, c'est bien là le problème.
Techniquement, les défauts du films sont en grande partie intentionnels. L'intégration peu réussie des effets numériques est simplement due au fait qu'il n'est aucunement question de se rapprocher d'une réalité. Au contraire, la photographie globale du film cherche plutôt à renforcer le caractère idéal et universel d'une histoire d'amour. Peut-être que le reproche le plus conséquent que l'on puise faire sur le plan technique est la non-adéquation entre une prise d'image qui donen la part belle aux caméras mobiles pour essayer de dégager une fluidité et la sychologie complétement rigide des personnages. Si l'on accepte le choix esthétique de Chen Kaige, c'est peut-être dans cette contradiction que réside la faiblesse logique du film. Encore tout cela est-il valable uniquement si l'on accepte ce parti-pris. Mais pour combien de spectateurs est-il acceptable?
Contrairement à ce que l'on peut dire par ailleurs, je trouve que le véritable point fort de ce film se situe dans la direction d'acteur, d'ailleurs Chen Kaige revendique pleinement ce titre. encore une fois par rapport à ce qu'il attend, les performances sont relativement bonnes et sauvent pas mal de choses. Et à ce jeu, Nicholas TSE Ting-Fung s'en sort relativement bien dans le rôle du Duc. Certes, avec Cecilia CHEUNG, il partage un des rôles les plus énervant pour le spectateur de par son absence de consitance. Mais c'est là un choix délibéré de Chen Kaige a bien differencier de la performance de Nicholes Tse qui s'accomode parfaitement de ces contraintes. Les deux qui ont la chance d'avoir des personnages "relativement" plus consistants, à savoir JANG Dong-Kun et SANADA Hiroyuki trouveront certainement plus facilement grâce aux yeux du plus grand nombre. Il n'en demeure pas moins que le choix artistique de Chen Kaige est certainement ce qui nuit le plus au film dans la mesure où il ne se place pas au niveau du divertissement quant à l'intention, et qu'il échoue à donner à son film le caractère universel désiré. On peut alors logiquement rejetter ce film comme insupportable ou le considérer comme un choix artistique audacieux mais inabouti, j'avoue qu'en ce qui me concerne j'hésite encore...
Oublions un instant qui se cache derrière ce film, car il est évident que le seul nom du réalisateur fera pencher la balance. Nul besoin de voir le film pour détester Wu ji puisque c’est Cheng Kaige qui le réalise. C’est que cet homme là représente un pan du cinéma chinois bien précis (dont fait partie Zhang Yimou) sur lequel les jeunes générations semblent prendre plaisir à décrotter leurs godillots.
Wu ji est criant de naïveté, sur cela tout le monde semble s’accorder. Mais qu’y a t-il de négatif dans la naïveté ? Dans les origines conceptuelles du dispositif cinématographique on trouve, entre autre, la prestidigitation. Elle repose sur un principe d’illusion optique donné par le dispositif et l’adhésion de fait du spectateur.
Le dispositif, l’articulation qui lie le spectateur au spectacle pose de manière assez évidente la filiation du cinéma au spectacle de magie. Panovsky l’avait bien perçut, le dispositif est ce qui distingue de manière irrémédiable le cinéma et le théâtre (à l’exception du théâtre anglais du XIXème siècle fait de trucs et de trappes que masque le dispositif d’exhibition). Le dispositif de théâtre confronte, oppose l’espace scénique à la salle. La rupture est même renforcée par le rôle de la rampe. L’objectif du dispositif est, comme dans le panopticon, que le spectateur puisse parfaitement voir la scène quelque soit l'endroit de la salle où il se trouve. Tandis que les dispositifs de prestidigitation et de cinéma, au contraire, associent les deux espaces. Le médium de l’écran de cinéma (surface où le film et les émotions des spectateurs se projètent et se rencontrent) ou l’interaction entre le magicien et la salle (le magicien s’adresse continuellement à la salle créant ainsi du lien) associent, offrent un espace de rencontre. Un autre point commun entre ces deux dispositifs vient de l’idée de focalisation. Là où l’organisation et la gestion de l’espace doit permettre au magicien de « focaliser l’attention de son public en un point pour pouvoir faire discrètement ses « trucs » ailleurs, le cinéma fait de même par la caméra et le montage pour faire oublier la machinerie (appareillage technique mais aussi les trucages comme dans l’exemple de Bazin, Crin Blanc).
Cocteau disait « de la technique il faut en avoir on point de savoir la masquer ». Mais quelque soit le degré de technique, sans la volonté de croire du spectateur, le spectacle, ne pourra rien faire.
Pour ce qui est de l’adhésion, c’est très simple, seul un très jeune enfant croit que le lapin sort du chapeau, que la pièce sort d’une oreille ou que la femme a été coupé en deux. L’adolescent, lui, sait déjà qu’il y a un truc. Cependant l’adolescent accepte le principe d’illusion. C’est justement par qu’il le sait qu’il n’y a pas duperie et qu’il peut y croire. Au cinéma, ce phénomène se retrouve, c’est ce que Metz appelait la question du vraisemblable. Wu ji, de part sa simplicité visuelle, narrative, scénaristique (il n’est question que d’une promesse) relève de ce besoin d’adhésion, comme un enfant. Pourquoi un film devrait il convaincre ? N’est-ce pas tout aussi bon de ce laisser porter par la magie injustifiée comme celle proposée par Todorov dans sa définition du fantastique ? Bien sûr qu’il est invraisemblable qu’une plume représentant l’héroïne fuit des mains assaillantes pour aller se réfugier vers un amoureux au cœur pur, sauf dans un film qui fait de cette invraisemblance la base de sa narration, de son fonctionnement.
Wu ji, sans être un grand film, n’est pas le navet pour lequel il passe. Ce film est là pour rappeler qu’on peut faire des choses simples, qu’un petit rien tel qu’une Promesse, un battement d’ailes de papillon peut avoir de grandes conséquences. Wu ji fonctionne comme une fable, une comptine pour enfant. Il pourrait commencer par « il était une fois dans un pays très lointain… » et se laisse ensuite porter par la magie naïve qui fait rêver les enfants. Le film s’adresse clairement à ceux qui ont su garder un cœur d’enfant, un regard naïf, et ne manquera pas de déranger les « vieux arrivés » qui détiennent en eux les vérités du cinéma.
[Avis Express] Ce beau film d'aventure de Chen Kaige a au moins le mérite d'être plus digérable que l'affreuse allégorie Legend of Zu signée Tsui Hark, bouillie filmique de tous les instants, même s'il s'avère une fois de plus miné par des effets spéciaux à peine dignes des premières séquences en image de synthèse de l'ère PSone. On n'ira pas chercher la nouveauté ou la révolution dans Wu-Ji, mais bel et bien cette naïveté qui lui sied tant de part sa galerie de personnages hauts en couleur, son nombre de rebondissements -tous téléphonés- qui n'ont d'effet que de surprendre parce que justement on les attend pensant qu'il seront tout autre, en vain, et parce que l'histoire d'amour qui nous est contée, autour d'une promesse, vaut bien plus que n'importe quelle scène de combat réalisée pour dynamiser le film, le rendre plus épique. Wu-Ji n'en a pas besoin pour vivre, il pourrait même s'en passer tant la romance est motrice de la narration. Ce n'est ni cette effroyable course effrénée avec des buffles en début de métrage ni ces duels dans les airs qui donnent le souffle au film, Kunlun rappellerait même le Berthold du Baron de Munchausen lorsque celui-ci se met à courir à la vitesse de l'éclair, c'est dire. Pourtant quelque chose fonctionne ici, ces élans poétiques parfois de toute beauté, cette femme qui est censée aimer un autre homme, cette cape qui rend son porteur prisonnier à jamais, les retrouvailles entre Wuhuan (Nicholas Tse) et QinCheng (Cecilia Cheung) une fois adultes, malheureusement l'ensemble reste plombé par des effets spéciaux d'un autre âge maladroitement incrustés à l'image, balayant la beauté des décors naturels d'un simplement brasement d'aile. Wu-Ji ne vaut clairement pas un kopeck à ce niveau, il est préférable de se tourner vers les à-côtés plus intéressants et dans la mise en forme d'une vraie mythologie, toujours meilleurs que les poignards volants cassés ou les héros en carton du wu xia de Tsui Hark précédemment cité.
Je voudrais juste souligner que la version HK est beaucoup mieux. Les scénes coupées donnent plus de poid aux personnages de Cecilia Cheung et de Nicholas Tse.
A trop vouloir réitérer les succès mondiaux de "Tigre et de Dragon" et de "Hero", "Wu Ji" réussit – au contraire – à surclasser la relative médiocrité du précédent "Le Secret des Poignards Volants".
La faute à une sempiternelle intrigue d'amour dégoulinant de clichés, de stéréotypes caricaturaux et surtout à une surcharge d'effets spéciaux - hilarants à leur insu. A l'instar de la scène d'ouverture, où un personnage Tex Avery-esque cavale à quatre pattes le long d'une falaise pour dépasser des buffles lancés à pleine vitesse, le film perd toute crédibilité au cours d'innombrables scènes ridicules. La condamnable initiative d'un remontage américain plus court d'une vingtaine de minutes a au moins le mérite de raccourcir le supplice enduré par le spectateur en salles.
Grosse boursouflure esthétique, "Wu Ji" est une présomptueuse superproduction préfabriquée cherchant à cacher son miséricordieuse intrigue sous un déluge d'effets visuels mal maîtrisés. Un film indigne de CHEN Kaige et du cinéma asiatique en général.
WU JI est un film qui déplaira sûrement à beaucoup de par sa lourdeur, et c'est ce qui le tue un peu. trop de synthèse et surtout des sfx assez ridicules qui donnent un côté astérix déplacé car ici il n'est pas question d'humour du tout, et pourtant on souri à plusieurs reprises.
sinon que dire? c'est un bon gros mélodrame fantastique et poétique, les plans sont très travaillés niveau couleurs et ça donne des séquences somptueuses, mais quand les ordinateurs la mettent en veilleuse on se rend compte qu'ils n'étaient peut être pas si indispensable que ça car CHEN kaige s'en sort très bien dans les passages sobres. par contre les scènes d'action ne sont pas son fort et les câbles sont moins bien utilisés que dans un TIGRE et DRAGON par exemple.
personnellement je pense que ces gros sfx (déjà has been) correspondent mieux à un film comme CASSHERN, heureusement que l'ambiance est agréable visuellement. dans l'ensemble moins puissant qu'HERO mais moins raté que le SECRET DES POIGNARDS VOLANTS, WU JI est encore un exemple de blockbuster chinois qui a le défaut de trop vouloir suivre la mode internationnale.
j'ai passé achaque visionage de ce film un bon moment ...
et tous ceux a qui j'ai montré le film on aussi été conquis
c'est vrai que le film n'est pa d'une grande profondeur ou peut sembler bacler dans le montage ou a certain passages...
mai les acteurs sont charismatiques...surtout le Coréen JANG Dong-Kun et Nicholas Tse est interressant...
Et puis il y a de tel moment de grace dans ce film...que l'on en oublie les petites erreurs .
Quant aux décors ils sont magnifiques...c'est vrai ça ne vaut pa un seigneur des annoch mais ça rappelle justement ces films des années 80 comme "histoire san fin" ou "Willow" mélange de Décor Réel et Décor peint a la main..meme si là, la technique n'a san doute pa vraiment été la meme le résultat parait bizarrement similaire et ce n'est pa désagréable...ça change des films américains qui ne font pa rever pour un sou...
Quand aux musics de Klaus Badelt les themes sont carrément Magnifiques ! ses meilleurs musics après "Pirates des Caraibes" san aucun doute...
Un film donc a découvrir avec simplicité...san rien en atendre de plus qu'n bon spectacle qui nous en meme plein les yeux et les oreilles !
Wu Ji, ou l'histoire d'un ratage courageux mais annoncé!
(Dans le cerveau de Chen Kaige, dramatisation)
.... hum, qu'est-ce qui marche bien ces temps-ci? Hum.... Zhang Yimou fait pas mal de blé avec ses faux Wu Xia classieux pourris du zguègue.... et j'ai vu un truc sympa la semaine passée, quoi que j'ai pas trop bien compris... comment ca s'appellait déjà? Ha ouais, Legend de Shu... de Fu... un truc du style. Pas mal l'idée du scénario incompréhensible et des images qui partent dans tous les sens. Y'a juste la musique qui n'était pas au taquet... Et puis ce truc coréen, là... Bichumeuh quelque chose dans le genre. Récapitulons: des sentiments forts, avec des larmes, des amours impossibles, du numérique, des cables comme s'il en pleuvait, des trucs incompréhensible, une musique super-gonflée et le tour est joué. Foi de Chen, j'ai pas eu la palme d'or chez les mangeurs de grenouilles pour rien, non mais! Ca va faire un carton. On a tous les éléments d'un succès, ca va défourailler d'enfer!
Le spectateur lambda (moi en l'occurence) tombe sur Wu Ji:
... hum, les effets spéciaux ils sont parfois tout pourris... les acteurs sont nazes (bon, Ekin Cheng c'était pas la folie non plus mais il avait quasi-pas de dialogue dans Legend of Zu)... mais cette musique! et cette histoire de mec qui coure, c'est Forest Gump au pays des zébus ou quoi? Bon, les acteurs ils sont bien gentils de pleurer tout le temps mais c'est pas un peu too much là quand même? Et cette musique!!!! Ha ca c'est du sentiment à la chinoise, les mecs ont pas peur de pleurer! C'est joli, mais ca rime à quoi? Les images sont pas mal, mais enfilées en dépit du bon sens! Holala, bonne mère! Je rigole parce que tout ca c'est un peu con quand même....
Quelque peu septique dans les dix premières minutes du film, je me suis ravisé et j'ai apprécié le spectacle offert par Chen KAIGE. Certes, l'histoire n'est pas des plus sophistiquée mais l'ambiance, les décors et la couleur du film font plaisir à voir. Reste que l'interprétation n'est pas remarquable (quoi que pour N.TSE ce n'est pas sont pire rôle) A découvrir donc :)
Franchement, Wu Ji est pour moi une énorme déception, un véritable flop. Pourtant, les moyens ont été collossaux, le casting impressionnant avec des acteurs venus de corée, de Chine et du Japon. Cependant, la mayonnaise n'a pas prise et s'est vite transformée en vinaigre. Mais il y eût aussi de flagrantes imperfections indignes d'une oeuvre cinématographique. : le scénario était inconsistant, le jeu des acteurs soporifique, les costumes ridicules et les animations insipides. Sur ce coup-là, Chen Kaige s'est complètement troué. Il a voulu entrer dans la danse des films à effets spéciaux alors que la simplicité lui va si bien.
Comme le dit Happy dans sa critique "A l'instar de la scène d'ouverture, où un personnage Tex Avery-esque cavale à quatre pattes le long d'une falaise pour dépasser des buffles lancés à pleine vitesse, le film perd toute crédibilité au cours d'innombrables scènes ridicules". Ces passages ridicules plombent effectivement le film qui possédait malgré un tout un certain potentiel esthétique. Dommage.
Il faut oser regarder Wu Ji, accepter de voir sa pureté, sa beauté absolue, naïve et totale. Ce film est notre renaissance, son romantisme surrané, ses cadres impossibles, sa picturalité excessive et flamboyante, son intensité constante, sont l'incarnation des possibles, l'évènement que notre imaginaire n'attendait plus. Wu Ji est au-delà de toutes descriptions, il brûle de chaque instant, il n'est fait que de plasticité émotive, il est l'acteur de toutes nos croyances et de nos regards égarés. Il est ailleurs, d'une galaxie inconnue où se peuple nos fantasmes. Wu Ji est beau, sidérant, sa puissance et son énergie amènent la preuve constante que les plus grandes tragédies se jouent au cinéma avec du bricolage. La représentation n'est plus affaire de technique ni de réel, ça n'a plus d'importance, ça n'en a jamais eu. Wu Ji est au plus près de nos sentiments, il crépite d'une flamme qui irradie un ciel de synthèse dans lequel notre oeil se perd dans la contemplation la plus folle. Wu Ji nous demande de croire aux miracles, sans nous laisser le temps d'une réflexion. Devant lui la pensée se soumet, il nous absorbe, nous fait croire à l'impossible, mieux il nous rappelle notre désir d'un cinéma qu'on croyait finissant. Wu Ji c'est l'aube après la nuit, la lumière de l'après crépuscule, des histoires d'amour de princesse et de chevaliers héroïques toujours prêts au sacrifice. On connaît déjà l'histoire ? Peu importe, c'est toujours le comment qui nous importe. Excessif, grotesque, laid, non, Wu Ji implique d'accepter une beauté nouvelle, une beauté inédite qui va au-delà des systèmes, au-delà des conventions, une beauté qui va plus vite que nous à l'allure d'une "vitesse sans mouvement". Wu Ji c'est presque, l'invention d'un regard, une passerelle étroite vers la crypte de notre imaginaire dont le film serait le faisceau lumineux.
Vu au festival de Deauville 2006.
Trop d'effets spéciaux pour ce film qui frole le passable. Chen Kaige cherche avec "Wu Ji" un style moderne artistique qu'il ne trouve pas. Cette envie rattée s'avère assez drôle durant certaines scènes.
A part ça, le scénario est plus que bof, la prestation des acteurs aussi.
Chen Kaige propose sa mégaproduction tant attendue et qui divise visiblement tant parmi les critiques et les spectateurs. Il faut en effet reconnaître que le film n'est pas parfait. En effet, d'une part, les SFX parfois peu maîtrisés sont indignes d'un blockbuster réalisé en 2005 et lorgnent malheureusement involontairement vers le ridicule et d'autre part, l'histoire se permet des raccourcis abracadabrantesques et peu habiles mais ceci est probablement dû entre autres aux coupures au montage imposées par les $$ Brothers.
Pourtant, il faut bien admettre que, n'en déplaise à ses détracteurs habituels ou ponctuels, le talentueux réalisateur chinois nous a concocté non pas un chef d'oeuvre certes, mais un très bon film sur le fonds comme sur la forme : une histoire d'amour impossible où la vengeance, l'honneur et le courage entre autres se mélangent pour engendrer une intrigue simple mais parfaitement lisible permettant ainsi au spectateur d'apprécier à sa juste valeur les efforts effectués pour porter à l'écran un univers totalement imaginaire à une époque historique improbable. Les décors colorés et sophistiqués comme la musique présente et lyrique à souhait sont grandioses et participent pleinement à l'ambiance poétique et merveilleuse de l'oeuvre.
Les acteurs dont la prestation a tant été critiquée s'avèrent pourtant parfaits même si le parti pris de mettre en scène des dialogues lorgnant vers un style"opéra de Pékin" (que j'adore) pourrait énerver : Cecilia Cheung est belle, désirable et envoûtante ; Jang Dong-Kun et Sanda Hiroyuki restent pleinement convaincants et apportent un savoir faire indéniable pour faire vivre leur personnage respectif ; Nicolas Tse est parfaitement crédible dans son rôle de bad guy pervers et impassible.
Les scènes de combats trop peu nombreuses à mon goût sont brèves mais restent dynamiques et agréablement chorégraphiées.
Bref, j'ai eu la chance de pouvoir apprécier ce film en VO et sur grand écran et malgré les défauts qui le caractérisent, j'ai passé un fort bon moment.
h le beau film en plastoc que voila !!!
J'ai vu la version intégrale du truc (19 -longues- minutes de plus que celle qui sort aujourd'hui en salles) et que dire si ce n'est que c'est plutôt vilain comme film.
En fait on pourrait décrire ce Wu Ji comme étant un croisement entre les dernières "Zhang Yimoueries" (sans le côté auteurisant "prout prout" d'un House of flying daggers) et Stormriders. C'est à dire qu'on a droit à des kilo-tonnes de "poésie" (notez bien les guillemets) assennée à coups de burin (la scène montrant Cecilia Cheung, dans son costume emplumé, flotter dans les airs tel un oiseau en est un exemple édifiant) apte à séduire le chaland ayant une image bien arrêtée sur le film de chevalerie Chinoise, sans oublier les costumes et les décors fleurant bon l'ornement de boîte de thé. Bref, visuellement ça cherche à être super chiadé mais finalement ça sonne tellement "toc" que, mis à part une poignée de plans superbes, le film de Chen Kaige irrite plus la pupille qu'il ne la flatte (par moments l'utilisation des couleurs franchit la barrière du bon goût). Vous aurez compris que contrairement à un Chu Yuan période Shaw brothers, le père Kaige ne parvient pas du tout à transcender cette esthétique incontestablement artificielle, mais ce n'est rien façe aux CGI's d'un autre âge (on se croierait revenu au temps de Stormriders et A man called hero...et encore, c'est à se demander si ces derniers ne sont pas mieux foutus, c'est dire !), à ce titre la séquence, ronge crâne au possible, de la poursuite avec les buffles (estamplillés Imagina 1924) est un véritable calvaire pour le spectateur...Kaige ne semble jamais se soucier de la crédibilité de ce qu'il est en train de filmer...Par conséquent ce passage ressemble à une mauvaise parodie pas drôle, ou pire à une scène tout droit sorti de l' Asterix de Claude Zidi.
Venons en aux combats, il y'en à 3 à tout casser, les chorégraphies oscillent entre le médiocre et le plutôt correct (le combat final aurait pu avoir de la gueule, dommage qu'il se termine au moment où il aurait du commencer), mais là où le bât blesse vraiment c'est que le plus long d'entre eux doit atteindre 2 minutes (véridique)...De plus ces derniers sont loin d'être aidés par une réalisation indigente et bourrée de partis pris stylistiques foireux (qui font un peu penser à ceux d'Andrew Lau sur les 2 navets précités) tentants vainement de faire "moderne" mais qui, au final, sonnent plus "démodé" qu'autre chose.
Pour finir le massacre on dira juste que le scénario est inintéressant au possible tant les enjeux sont mal exploités et les personnages creux...Ces derniers sont réduits à l'état de jolis mannequins portant des costumes de luxe, inutile de dire qu'on se fout délibéremment de ce qu'il peut leur arriver...Le final tragique semble, par conséquent, incroyablement artificiel. Seul le personnage de Snow Wolf (le tueur défiguré) s'avère un minimum intéréssant mais on reste loin du Tsui Hark de Seven Swords qui parvient, par la seule force de sa mise en scène, à nous faire ressentir de l'empathie envers un personnage duquel on ne sait pourtant pas grand chose.
En ce qui concerne les acteurs campant ces figures désincarnées c'est pas trop la joie non plus, Jang Dong Gun (Taegukgi, Friend) se repose sur son charisme naturel (en fait il passe tout le temps du film à courir, point barre), Cecilia Cheung se contente de nous montrer son joli minois tandis que Nicholas Tse n'est pas crédible une seconde en bad-guy top tendance qui change de coupe de cheveux toutes les scènes. Seul Hiroyuki Sanada se montre convaincant mais, hélas, son rôle est loin d'être à la hauteur.
En résumé j'ai vraiment pas aimé et je me suis fait @!#$ comme un rat mort (j'ai du m'y mettre à quatre fois pour terminer le film !), donc si vous voulez un WXP tendance fantasy bourré d' effets spéciaux revoyez plutôt Legend of Zu qui contrairement à cette baudruche parvient à proposer un vrai projet de mise en scène dans l'utilisation des CGI (et ce même s'il ne sont pas parfaits) ainsi qu'un univers cohérent et un rythme soutenu.
Mon sentiment à la fin de ce Wu Ji et disons plutôt négatif. Le début du film ne m’a pas accroché, les effets spéciaux sont pas terribles (genre l'esclave qui coure sur la montagne pendant 2 heures, et d’autre font doucement sourire) il n’y vraiment que la dernière parti du film, que j’ais apprécier et encore.
Quand aux acteurs Nicolas Tse n'est pas vraiment crédible dans le rôle du big méchant, et les autres actesur ne s'en sorte pa beaucoup mieux.
Pour finir si ont le compare aux films du même genre il ne tient pas la comparaison.
Film très déroutant, irréaliste et poetique, on est tout d'abord surpris pas la mauvaise qualité des effets spécaiaux qui donne un aspect comique au film malgré lui. Puis les qualités esthétiques prennent le dessus et l'on comprend alors dans quel univers l'histoire se déroule.
Le casting est remarquable, trois hommes face à une femme, tous impeccables qui donnent une force supplémentaire au film.
Promise fait indéniablement partie du courant actuel HK. A la Legend of Zu ou Flying Daggers, Promise mélange à outrance romantisme et effets spéciaux. Le tout devient très esthétisant, on en prend plein la vu, tout est tirés vers le spectaculaire.
Ce film fait appel a une recette très simple (Romance+SFX), peux-être trop simple pour les occidentaux se la jouant intellectuel.
ça permet de prendre la température des studio de création asiatique.
Chaque nouveau film de Chen Kaige est toujours attendu, celui un peu moins que les autres puisque les critiques étaient à l'unanimités mauvaises, pour cette fameuse "Promesse" qui n'est pas tenue . C'est vrai que les personnages sont peu développés, qu'on ne croit pas du tout à l'histoire, que le casting est composé de bons acteurs, mais ces derniers sont éclipsés par de magnifiques décors et costumes, des effets spéciaux qui finissent pas rendre indigeste le tout .