Sets, drops and rock'n'roll
(ATTENTION: Durée à modifier dans fiche: 110 mn et non pas 11 !!)
Quatre longues années, que l'on n'avait plus rien entendu du réalisateur et musicien Quark Henares, l'une des valeurs sûres du circuit commercial après avoir enchaîné les succès "Plaything", "Keka" et – surtout – "Don't look back" et "Super Noypi" pour les majors philippins Viva, Star Cinema et Regal.
C'est que notre bon monsieur a pris son temps pour développer un projet, qui lui tenait très à cœur, l'histoire semi-autobiographique "Rakenrol". Lui-même musicien à ses heures perdues avec son groupe "US-2 Evil-0", il a ouvert un bar pour pouvoir s'y produire et donner la chance à d'autres formations musicales de faire leurs premières armes, tout en développant une série télé sur ce même principe. Tout ceci lui aura fourni les armes nécessaires à réaliser "Rakenrol", histoire de la naissance, grandeur et déchéance pour cause d'histories de cœur d'une formation de lycée…
Rien de bien neuf dans un véritable sous-genre à part dans la filmographie asiatique, qui aura fourni quantité de sujets ces dernières années sur exactement le même principe, dont l'indonésien "Garasi", le thaï "Suck seeds" ou les japs "Beck" et "Bandage".
Et c'est là, que réside le principal problème de "Rakenrol", qui – en-dehors d'une bande-son extraordinaire – n'offre vraiment rien de ce qui n'aura pas déjà été traité ailleurs – et souvent en mieux. Donc, OUI, les personnages sont attachants, les effets sympas, mais l'intrigue beaucoup trop convenue et prévisible, pour que l'on puisse hurler au chef-d'œuvre.
